Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Un satellite arabe pour la surveillance de l'environnement

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Un satellite arabe pour la surveillance de l'environnement

    Algérie: 18e session du conseil des ministres arabes de l'environnement

    La Tribune (Algiers)

    20 Décembre 2006
    Publié sur le web le 20 Décembre 2006

    Amel Bouakba


    Un satellite arabe pour la surveillance de l'état de l'environnement.

    Le projet de lancement d'un satellite arabe de surveillance de l'état de l'environnement, tel que proposé par l'Algérie lors du sommet arabe tenu à Alger en 2005, a été au coeur des travaux de la 18ème session du Conseil des ministres arabes de l'Environnement qui se sont ouverts hier à l'hôtel Hilton.


    Cette rencontre de deux jours, ouverte sous la présidence du chef du gouvernement, M. Abdelaziz Belkhadem, en présence du ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement, et qui a vu la participation d'une vingtaine de ministres arabes de l'environnement et d'un panel d'experts algériens et étrangers a été axée autour d'un grand nombre de questions relatives notamment à l'action arabe commune en matière de protection de l'environnement dans le Monde arabe.

    Le satellite arabe en question est un projet qui permettra d'observer et de collecter les données sur les différents phénomènes naturels dans le Monde arabe ainsi que leurs effets sur l'environnement. Le chef du gouvernement, qui a plaidé pour la mise en oeuvre de ce projet, a estimé qu'il constitue «le meilleur moyen moderne pour prendre en charge les problèmes environnementaux». Il a souligné que «le Monde arabe est le plus exposé aux problèmes environnementaux [ ] des problèmes favorisés par sa position géographique dans une région quasi désertique et à faible couverture végétale, qui plus est frappée par la sécheresse, le manque d'eau, l'érosion et l'avancée du désert».

    Dans ce sens, Belkhadem a réitéré l'appel du président Bouteflika pour l'adoption d'une charte mondiale des déserts et de lutte contre la désertification. Les différents intervenants ont plaidé pour des actions communes afin de lutter contre la dégradation de l'environnement qui fait des ravages dans les pays arabes. Intervenant à son tour, Monique Barbut, directrice générale et présidente du fonds pour l'environnement mondial, a annoncé que «cette structure onusienne appuie les efforts dans la lutte contre l'avancée du désert menée dans les régions arabes, notamment celles touchées de plein fouet par ce phénomène». «Le Fonds mondial pour l'environnement a contribué avec un montant de 670 milliards de dollars sous forme de dons, auquel sont venus s'ajouter des cofinancements à hauteur de 1,5 milliard de dollars pour porter à près de 2,2 milliards de dollars au total les financements accordés en faveur des projets nationaux, régionaux et mondiaux auxquels participent des pays arabes», a-t-elle ajouté.

    L'intervenante fera également part d'un important programme en direction de l'Afrique subsaharienne, avec un financement qui s'élève à 150 millions de dollars pour les trois prochaines années. Le Conseil a par ailleurs été l'occasion de passer en revue une série de rapports élaborés par des experts sur l'état de l'environnement dans le Monde arabe et l'incroyable avancée du désert dans les pays arabes. Ils ont tiré la sonnette d'alarme sur les dégradations des écosystèmes.

    Au cours de ces 50 dernières années l'homme a modifié les écosystèmes naturels plus rapidement et plus profondément qu'au cours de toute autre période comparable de l'histoire de l'humanité. Concernant l'Algérie, on estime que sur plus de 3 100 espèces végétales, 70, endémiques, sont en voie de disparition.
Chargement...
X