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Catastrophes naturellesSon intensité serait une des trois plus fortes depuis 1950. Il est à l’origine des catastrophes observées ces jours-ci.
Les inondations spectaculaires en Amérique du Sud et en Angleterre comme les tornades et tempêtes en Amérique du Nord ont un même et seul responsable: El Niño. Dès le mois de novembre, Michel Jarraud, le secrétaire général de l’Organisation mondiale de la météo (OMM) basée à Genève, prévenait que celui de 2015-2016 serait «le plus puissant que l’on ait observé depuis plus de quinze ans».
Se réveillant entre octobre et janvier, El Niño est un important perturbateur du climat. Pour l’OMM, le phénomène de 2015-2016 fera partie des trois plus intenses observés depuis 1950. Cet événement météorologique complexe naît dans le centre est du Pacifique, au niveau de l’équateur. Il est le fruit d’une interaction de l’océan et de l’atmosphère qui affaiblit les alizés et inverse le sens des courants chauds de surface. Cela bloque les remontées d’eau froide et augmente le volume de précipitations à l’ouest et provoque des sécheresses à l’est.
«Ce phénomène naturel qu’est El Niño et le changement climatique provoqué par l’homme peuvent interagir et influer l’un sur l’autre d’une manière totalement inédite. El Niño ne fait qu’accentuer la tendance au réchauffement», souligne Michel Jarraud, cité par Libération. Et dans un article de la Revue du CNRS (Centre national de recherche scientifique) en France, le chercheur Eric Guilyardi affirme, lui, que «la fréquence actuelle du phénomène doublerait à compter de 2050 si rien n’est fait d’ici là pour enrayer les émissions de gaz à effet de serre».
Au Paraguay, au nord de l’Argentine, au Brésil et en Uruguay, les inondations ont provoqué ces derniers jours l’évacuation de 170 000 personnes. Les tornades et inondations au sud des Etats-Unis ont fait 49 morts en une semaine tandis qu’il faisait 22 °C à New York, le jour de Noël. En Australie, de très fortes chaleurs, des vents violents et des épisodes de foudre provoquaient des feux de forêts et détruisaient une centaine d’habitations près de Melbourne. Enfin, l’hiver doux que l’on connaît en Suisse et dans le reste de l’Europe causait des inondations dans les villes de York, Leeds et Manchester en Grande-Bretagne. (24 heures)
Les inondations spectaculaires en Amérique du Sud et en Angleterre comme les tornades et tempêtes en Amérique du Nord ont un même et seul responsable: El Niño. Dès le mois de novembre, Michel Jarraud, le secrétaire général de l’Organisation mondiale de la météo (OMM) basée à Genève, prévenait que celui de 2015-2016 serait «le plus puissant que l’on ait observé depuis plus de quinze ans».
Se réveillant entre octobre et janvier, El Niño est un important perturbateur du climat. Pour l’OMM, le phénomène de 2015-2016 fera partie des trois plus intenses observés depuis 1950. Cet événement météorologique complexe naît dans le centre est du Pacifique, au niveau de l’équateur. Il est le fruit d’une interaction de l’océan et de l’atmosphère qui affaiblit les alizés et inverse le sens des courants chauds de surface. Cela bloque les remontées d’eau froide et augmente le volume de précipitations à l’ouest et provoque des sécheresses à l’est.
«Ce phénomène naturel qu’est El Niño et le changement climatique provoqué par l’homme peuvent interagir et influer l’un sur l’autre d’une manière totalement inédite. El Niño ne fait qu’accentuer la tendance au réchauffement», souligne Michel Jarraud, cité par Libération. Et dans un article de la Revue du CNRS (Centre national de recherche scientifique) en France, le chercheur Eric Guilyardi affirme, lui, que «la fréquence actuelle du phénomène doublerait à compter de 2050 si rien n’est fait d’ici là pour enrayer les émissions de gaz à effet de serre».
Au Paraguay, au nord de l’Argentine, au Brésil et en Uruguay, les inondations ont provoqué ces derniers jours l’évacuation de 170 000 personnes. Les tornades et inondations au sud des Etats-Unis ont fait 49 morts en une semaine tandis qu’il faisait 22 °C à New York, le jour de Noël. En Australie, de très fortes chaleurs, des vents violents et des épisodes de foudre provoquaient des feux de forêts et détruisaient une centaine d’habitations près de Melbourne. Enfin, l’hiver doux que l’on connaît en Suisse et dans le reste de l’Europe causait des inondations dans les villes de York, Leeds et Manchester en Grande-Bretagne. (24 heures)
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