Réuni en Afrique du Sud, le groupe de travail sur l'anthropocène, qui étudie la place que l'on doit donner à l'influence humaine dans les périodes géologiques, vient de rendre ses recommandations. Selon ces scientifiques, qui ont travaillé sur la question pendant sept ans, la planète est dans entrée dans une nouvelle ère, l’Anthropocène, "l’ère de l’homme", dans les années 1940-1950.
Parmi les traces que l'humanité laisse dans le sol de la planète, et qui vont être détectables pendant des millénaires, ils notent, entre autres :
- les matières plastiques
- d'autres restes technologiques comme l'aluminium et les particules de béton
- les traces des explosions nucléaires
- les changements significatifs dans le climat et le niveau de la mer
- un niveau sans précédent d'invasions d'espèces dans le monde (favorisées par le transport humain)
Ses recommandations doivent néanmoins encore être validées par l'Union internationale des sciences géologiques (IUGS), ce qui pourrait prendre deux à trois ans.
L'anthropocène deviendrait alors une subdivision du Quaternaire, et prendrait la suite de l'Holocène, qui a débuté voici 10.000 ans avec la fonte des derniers glaciers.
l'OBS
Parmi les traces que l'humanité laisse dans le sol de la planète, et qui vont être détectables pendant des millénaires, ils notent, entre autres :
- les matières plastiques
- d'autres restes technologiques comme l'aluminium et les particules de béton
- les traces des explosions nucléaires
- les changements significatifs dans le climat et le niveau de la mer
- un niveau sans précédent d'invasions d'espèces dans le monde (favorisées par le transport humain)
Ses recommandations doivent néanmoins encore être validées par l'Union internationale des sciences géologiques (IUGS), ce qui pourrait prendre deux à trois ans.
L'anthropocène deviendrait alors une subdivision du Quaternaire, et prendrait la suite de l'Holocène, qui a débuté voici 10.000 ans avec la fonte des derniers glaciers.
l'OBS