La symétrie quasi-parfaite des motifs des mosaïques trouvées dans le monde islamique au Moyen-Age témoigne de la maîtrise d'un concept géométrique avancé, que les mathématiciens occidentaux ont expliqué 500 ans plus tard, selon une étude publiée jeudi aux Etats-Unis.
"Cela semble indiquer le rôle majeur joué par les mathématiques à l'époque médiévale dans la civilisation arabo-musulmane", selon Peter Lu, un chercheur de l'Université Harvard (Massachusetts, est), principal auteur de cette recherche.
"S'il s'agissait seulement d'une technique que les artisans utilisaient pour assembler ces mosaïques plus facilement, cela serait une coïncidence extraordinaire", a-t-il ajouté.
"Cela témoigne d'une culture beaucoup plus sophistiquée qu'on ne le pensait jusqu'alors", ajoute cet expert dont les travaux paraissent dans la revue américaine Science datée du 23 février.
"Si des règles et des compas permettent d'exécuter des ligne simples, il a probablement fallu un système de loin plus complexe pour expliquer pleinement des mosaïques avec une symétrie décagonale parfaite", a-t-il souligné.
Alors qu'il est possible de créer ces motifs individuellement à l'aide d'instruments élémentaires, il est extrêmement difficile de les reproduire à grande échelle sans créer d'énormes distorsions géométriques, explique le chercheur.
Or, les motifs des vastes mosaïques islamiques montrent peu de distorsions, ajoute Peter Lu.
"Ces artisans ont probablement utilisé depuis le 13e siècle des petites mosaïques spéciales que nous avons retrouvées en décomposant leur oeuvre, appelées mosaïques girih", explique-t-il.
Ces mosaïques sont formées de cinq polygones dont un décagone, un pentagone, un losange, un hexagone et un triangle, chacun représentant un motif unique de décoration.
Cette technique, qui a représenté une avancée importante en mathématiques et et en design dans le monde médiéval islamique, permet de créer des motifs à l'infini, qui ne se répètent jamais.
Au 15e siècle, ces motifs sont devenus extrêmement complexes, selon une technique appelée aujourd'hui "quasi-cristalline".
Ce concept a été démontré pour la première fois en Occident dans les années 70 par le mathématicien britannique Roger Penrose.
Une structure quasi-cristalline a une symétrie circulaire pentagonale ou décagonale, c'est-à-dire qu'elle demeure identique même si elle fait une rotation de 72 ou de 36 degrés.
Cette technique aurait été utilisée pour réaliser des mosaïques sur des édifices architecturaux de la période médiévale dans de nombreux pays musulmans, dont des mosquées à Ispahan en Iran et à Bursa en Turquie ainsi que des écoles coraniques à Bagdad, des lieux saints à Herat en Afghanistan et à Agra en Inde.
sources : yahoo
"Cela semble indiquer le rôle majeur joué par les mathématiques à l'époque médiévale dans la civilisation arabo-musulmane", selon Peter Lu, un chercheur de l'Université Harvard (Massachusetts, est), principal auteur de cette recherche.
"S'il s'agissait seulement d'une technique que les artisans utilisaient pour assembler ces mosaïques plus facilement, cela serait une coïncidence extraordinaire", a-t-il ajouté.
"Cela témoigne d'une culture beaucoup plus sophistiquée qu'on ne le pensait jusqu'alors", ajoute cet expert dont les travaux paraissent dans la revue américaine Science datée du 23 février.
"Si des règles et des compas permettent d'exécuter des ligne simples, il a probablement fallu un système de loin plus complexe pour expliquer pleinement des mosaïques avec une symétrie décagonale parfaite", a-t-il souligné.
Alors qu'il est possible de créer ces motifs individuellement à l'aide d'instruments élémentaires, il est extrêmement difficile de les reproduire à grande échelle sans créer d'énormes distorsions géométriques, explique le chercheur.
Or, les motifs des vastes mosaïques islamiques montrent peu de distorsions, ajoute Peter Lu.
"Ces artisans ont probablement utilisé depuis le 13e siècle des petites mosaïques spéciales que nous avons retrouvées en décomposant leur oeuvre, appelées mosaïques girih", explique-t-il.
Ces mosaïques sont formées de cinq polygones dont un décagone, un pentagone, un losange, un hexagone et un triangle, chacun représentant un motif unique de décoration.
Cette technique, qui a représenté une avancée importante en mathématiques et et en design dans le monde médiéval islamique, permet de créer des motifs à l'infini, qui ne se répètent jamais.
Au 15e siècle, ces motifs sont devenus extrêmement complexes, selon une technique appelée aujourd'hui "quasi-cristalline".
Ce concept a été démontré pour la première fois en Occident dans les années 70 par le mathématicien britannique Roger Penrose.
Une structure quasi-cristalline a une symétrie circulaire pentagonale ou décagonale, c'est-à-dire qu'elle demeure identique même si elle fait une rotation de 72 ou de 36 degrés.
Cette technique aurait été utilisée pour réaliser des mosaïques sur des édifices architecturaux de la période médiévale dans de nombreux pays musulmans, dont des mosquées à Ispahan en Iran et à Bursa en Turquie ainsi que des écoles coraniques à Bagdad, des lieux saints à Herat en Afghanistan et à Agra en Inde.
sources : yahoo
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