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Des milliers de Suédois incorporent des puces dans leur peau pour remplacer leurs cartes d'identité
Alexandra Ma 14 mai 2018, 12h09
Environ 3 000 Suédois ont inséré une micropuce dans leur corps pour faciliter leur quotidien.
Les personnes portant des implants peuvent passer la main près d’une machine pour déverrouiller leur bureau ou leur salle de sport, plutôt que de sortir une carte-clé.
Ce qu'on appelle le biohacking est à la hausse alors que de plus en plus de personnes dépendent de la technologie portable et des appareils interconnectés.
De nombreux utilisateurs de micropuces ne sont pas concernés par le piratage ou la surveillance à ce stade.
Des milliers de Suédois ont des micropuces implantées dans leur corps, ce qui leur évite de porter des cartes-clés, des identifiants et même des billets de train.
En France, environ 3 000 personnes ont inséré une puce - aussi petite qu'un grain de riz - au cours des trois dernières années, a rapporté l'Agence France-Presse . La technologie a été utilisée pour la première fois dans le pays en 2015.
Les implants ont déjà contribué à remplacer le besoin de nombreuses nécessités quotidiennes. La puce électronique d'Ulrika Celsing, qui se trouve dans sa main, a remplacé sa carte de gymnase et sa carte de clé de bureau. Lorsqu'elle entre sur son lieu de travail, la femme de 28 ans agite la main près d'une petite boîte et tape un code avant que les portes ne s'ouvrent, a déclaré l'AFP.
L'année dernière, la ligne de chemin de fer SJ, appartenant à l'État, a commencé à scanner les mains des passagers munis de puces biométriques pour collecter leur billet de train à bord. Voyez comment cela fonctionne autour de 2:24 dans la vidéo ci-dessous.
Il n'y a pas de raison technologique de ne pas utiliser les puces pour acheter des choses comme une carte de crédit sans contact, mais personne ne semble l'avoir commencé pour le moment.
"Une légère piqûre"
La procédure est similaire à celle d'un piercing et implique une seringue injectant la puce dans la main de la personne. Celsing, qui a reçu son injection lors d'un événement professionnel, a déclaré à l'AFP qu'elle ne ressentait qu'une légère piqûre.
Mais les implants à puce pourraient causer des infections ou des réactions dans le système immunitaire du corps, a déclaré à l'AFP Ben Libberton, microbiologiste au laboratoire MAX IV du sud de la Suède.
Ce clip de 2015 montre l'insertion d'une micropuce dans la main d'une personne:
La montée du «biohacking»
Le biohacking - la modification des corps à l'aide de la technologie - est en augmentation, car de plus en plus de personnes commencent à utiliser des technologies vestimentaires telles que Apple Watches et Fitits.
Il y a environ quatre ans, le groupe suédois de biohacking Bionyfiken a commencé à organiser des «fêtes de l'implant» - des groupes de personnes insérant en masse des puces - dans des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et le Mexique.
Une cinquantaine d’employés de la société de distributeurs automatiques du Wisconsin, Three Square Market, ont accepté volontairement de leur insérer des micropuces, qu’ils pourraient utiliser pour acheter des collations, se connecter à un ordinateur ou utiliser le photocopieur.
Les Suédois semblent plus disposés à essayer cette technologie que la plupart des autres pays.
Les 10 millions d’habitants que compte le pays sont généralement plus disposés à partager des données personnelles, qui sont déjà enregistrées par le système de sécurité sociale du pays et facilement disponibles. Selon l'AFP, les gens peuvent trouver les salaires des autres en appelant simplement les autorités fiscales.
Beaucoup d’entre eux ne croient pas non plus que la technologie de la micropuce est suffisamment avancée pour être piratée. Libberton, le microbiologiste, a également déclaré que les données collectées et partagées par les implants sont trop limitées pour que les utilisateurs craignent le piratage ou la surveillance.
Le fondateur de Bionyfiken, Hannes Sjöblad, a déclaré à Tech Insider en 2015 :
"Le corps humain est la prochaine grande plateforme. Le corps connecté est déjà un phénomène. Et cet implant n'en est qu'une partie. [...]
"Nous mettons à jour nos corps avec une technologie à grande échelle déjà avec des dispositifs portables. Mais tous les dispositifs portables que nous portons aujourd'hui seront implantables dans cinq à dix ans.
"Qui veut porter un smartphone maladroit ou une smartwatch quand vous pouvez l'avoir dans votre ongle? Je pense que c'est la direction dans laquelle il se dirige."
Alexandra Ma 14 mai 2018, 12h09
Environ 3 000 Suédois ont inséré une micropuce dans leur corps pour faciliter leur quotidien.
Les personnes portant des implants peuvent passer la main près d’une machine pour déverrouiller leur bureau ou leur salle de sport, plutôt que de sortir une carte-clé.
Ce qu'on appelle le biohacking est à la hausse alors que de plus en plus de personnes dépendent de la technologie portable et des appareils interconnectés.
De nombreux utilisateurs de micropuces ne sont pas concernés par le piratage ou la surveillance à ce stade.
Des milliers de Suédois ont des micropuces implantées dans leur corps, ce qui leur évite de porter des cartes-clés, des identifiants et même des billets de train.
En France, environ 3 000 personnes ont inséré une puce - aussi petite qu'un grain de riz - au cours des trois dernières années, a rapporté l'Agence France-Presse . La technologie a été utilisée pour la première fois dans le pays en 2015.
Les implants ont déjà contribué à remplacer le besoin de nombreuses nécessités quotidiennes. La puce électronique d'Ulrika Celsing, qui se trouve dans sa main, a remplacé sa carte de gymnase et sa carte de clé de bureau. Lorsqu'elle entre sur son lieu de travail, la femme de 28 ans agite la main près d'une petite boîte et tape un code avant que les portes ne s'ouvrent, a déclaré l'AFP.
L'année dernière, la ligne de chemin de fer SJ, appartenant à l'État, a commencé à scanner les mains des passagers munis de puces biométriques pour collecter leur billet de train à bord. Voyez comment cela fonctionne autour de 2:24 dans la vidéo ci-dessous.
Il n'y a pas de raison technologique de ne pas utiliser les puces pour acheter des choses comme une carte de crédit sans contact, mais personne ne semble l'avoir commencé pour le moment.
"Une légère piqûre"
La procédure est similaire à celle d'un piercing et implique une seringue injectant la puce dans la main de la personne. Celsing, qui a reçu son injection lors d'un événement professionnel, a déclaré à l'AFP qu'elle ne ressentait qu'une légère piqûre.
Mais les implants à puce pourraient causer des infections ou des réactions dans le système immunitaire du corps, a déclaré à l'AFP Ben Libberton, microbiologiste au laboratoire MAX IV du sud de la Suède.
Ce clip de 2015 montre l'insertion d'une micropuce dans la main d'une personne:
La montée du «biohacking»
Le biohacking - la modification des corps à l'aide de la technologie - est en augmentation, car de plus en plus de personnes commencent à utiliser des technologies vestimentaires telles que Apple Watches et Fitits.
Il y a environ quatre ans, le groupe suédois de biohacking Bionyfiken a commencé à organiser des «fêtes de l'implant» - des groupes de personnes insérant en masse des puces - dans des pays comme les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Allemagne et le Mexique.
Une cinquantaine d’employés de la société de distributeurs automatiques du Wisconsin, Three Square Market, ont accepté volontairement de leur insérer des micropuces, qu’ils pourraient utiliser pour acheter des collations, se connecter à un ordinateur ou utiliser le photocopieur.
Les Suédois semblent plus disposés à essayer cette technologie que la plupart des autres pays.
Les 10 millions d’habitants que compte le pays sont généralement plus disposés à partager des données personnelles, qui sont déjà enregistrées par le système de sécurité sociale du pays et facilement disponibles. Selon l'AFP, les gens peuvent trouver les salaires des autres en appelant simplement les autorités fiscales.
Beaucoup d’entre eux ne croient pas non plus que la technologie de la micropuce est suffisamment avancée pour être piratée. Libberton, le microbiologiste, a également déclaré que les données collectées et partagées par les implants sont trop limitées pour que les utilisateurs craignent le piratage ou la surveillance.
Le fondateur de Bionyfiken, Hannes Sjöblad, a déclaré à Tech Insider en 2015 :
"Le corps humain est la prochaine grande plateforme. Le corps connecté est déjà un phénomène. Et cet implant n'en est qu'une partie. [...]
"Nous mettons à jour nos corps avec une technologie à grande échelle déjà avec des dispositifs portables. Mais tous les dispositifs portables que nous portons aujourd'hui seront implantables dans cinq à dix ans.
"Qui veut porter un smartphone maladroit ou une smartwatch quand vous pouvez l'avoir dans votre ongle? Je pense que c'est la direction dans laquelle il se dirige."
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