Le professeur Masayuki Sugita et son équipe de l'Institut de biologie des amphibiens d'Hiroshima ont réussi à obtenir une grenouille dont la peau transparente permet de voir directement les organes internes. Cette découverte a été annoncée lors de la réunion de la société zoologique japonaise (The Zoological society of Japan) le 22 septembre dernier.
Créé en 1967, l'Institut de biologie des amphibiens (Université de Hiroshima) abrite 20.000 à 30.000 amphibiens de 80 espèces et 170 variétés différentes, dont certaines menacées d'extinction telle que la grenouille d'Ishikawa. La plupart des autres instituts de recherche sur les amphibiens se consacrent plus spécifiquement à l'étude de l'espèce Xenopus. Des grenouilles transgéniques sont aussi développées dans l'institut d'Hiroshima.
C'est en observant l'existence dans la nature de grenouilles brunes japonaises (Rana japonica) ayant une mutation rendant leur peau très claire que les chercheurs ont eu l'idée de faire se reproduire ces grenouilles mutantes afin de sélectionner parmi leur descendance celles qui restaient transparentes depuis le stade de têtard jusqu'au stade adulte. Toutefois le procédé n'est pas parfait puisque seulement une grenouille sur 16 est transparente et les œufs de ces grenouilles transparentes ne se développent pas bien. Le caractère transparent ne se maintient donc pas sur plusieurs générations.
Comme on peut étudier visuellement les organes internes et les vaisseaux sanguins de la grenouille vivante et ce pendant toute la durée de vie de l'animal, les chercheurs espèrent l'utiliser comme modèle peu coûteux pour les recherches sur le développement et la croissance des organes et la toxicité des médicaments ou de produits toxiques sur ces organes. Le professeur Sugita souligne que cette grenouille transparente pourrait constituer un modèle pour étudier comment certains médicaments ou produits toxiques agissent sur le métabolisme osseux.
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Créé en 1967, l'Institut de biologie des amphibiens (Université de Hiroshima) abrite 20.000 à 30.000 amphibiens de 80 espèces et 170 variétés différentes, dont certaines menacées d'extinction telle que la grenouille d'Ishikawa. La plupart des autres instituts de recherche sur les amphibiens se consacrent plus spécifiquement à l'étude de l'espèce Xenopus. Des grenouilles transgéniques sont aussi développées dans l'institut d'Hiroshima.
C'est en observant l'existence dans la nature de grenouilles brunes japonaises (Rana japonica) ayant une mutation rendant leur peau très claire que les chercheurs ont eu l'idée de faire se reproduire ces grenouilles mutantes afin de sélectionner parmi leur descendance celles qui restaient transparentes depuis le stade de têtard jusqu'au stade adulte. Toutefois le procédé n'est pas parfait puisque seulement une grenouille sur 16 est transparente et les œufs de ces grenouilles transparentes ne se développent pas bien. Le caractère transparent ne se maintient donc pas sur plusieurs générations.
Comme on peut étudier visuellement les organes internes et les vaisseaux sanguins de la grenouille vivante et ce pendant toute la durée de vie de l'animal, les chercheurs espèrent l'utiliser comme modèle peu coûteux pour les recherches sur le développement et la croissance des organes et la toxicité des médicaments ou de produits toxiques sur ces organes. Le professeur Sugita souligne que cette grenouille transparente pourrait constituer un modèle pour étudier comment certains médicaments ou produits toxiques agissent sur le métabolisme osseux.
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