Dresser la liste des sites les plus pollués dans le monde : c’est la tâche a laquelle s’est attelé le Blacksmith Institute, une ONG américaine fondée en 1999. Un catalogue qui donne le frisson et propose un recensement impressionnant de différents types de catastrophes environnementales.
En 2007, le Blacksmith Institute a publié une version actualisée de son Top 10 des sites les plus pollués au monde, assorti d'un nouveau classement élargissant à trente sites cette recension. Le classement comptabilise tous les types de pollution, qu'il s'agisse du sol, de l'air, du nucléaire, etc. Il s'appuie sur le travail d'un groupe d'experts internationaux (universitaires, représentants d'ONG) et repose sur la prise en compte de deux critères principaux : le degré de toxicité et le nombre de personnes touchées.
Premier constat : aucun de ces sites ne se situe dans les grands pays développés, mais plutôt, en règle générale, dans des Etats en phase d'industrialisation accélérée ainsi que dans ceux qui sont apparus à la suite de l'éclatement de l'URSS. Dans le Top 30, on trouve ainsi six sites en Russie et quatre autres dans ses ex-satellites (Azerbaïdjan, Kazakhstan Kirghizistan, Ukraine). Le « podium » de ce classement est complété par la Chine (six sites pollués) et l'Inde (quatre).
Autre zone géographique particulièrement touchée, l'Amérique latine, avec deux sites au Pérou et un dans chacun des pays suivants : Argentine, Equateur, Mexique et République Dominicaine. Enfin, l'Afrique (Zambie, Kenya) et l'Asie (Bengladesh, Philippines) complètent le tableau
Le site le plus fameux de la liste (et sans doute le seul connu, hormis des spécialistes) est celui de Tchernobyl, en Ukraine. Plus de vingt après, l'accident nucléaire du 26 avril 1986 continue d'exercer ses effets négatifs. Une zone de trente kilomètres autour de la centrale désaffectée reste inhabitable. 5,5 millions de personnes au minimum ont été touchées, et en attendant la pose d'un nouveau sarcophage en 2012, la menace d'un nouvel accident plane toujours sur la région.
A Linfen, en Chine (province du Shanxi), l'industrie charbonnière intensive et sans contrôle a provoqué une véritable épidémie d'arsenicose, suite à la présence d'arsenic dans l'eau potable. Plus de la moitié de l'eau bue par les 3 millions d'habitants présenterait d'importants dangers pour la santé.
A Sukinda, en Inde, l'une des plus grandes mines de chrome à ciel ouvert de la planète déverse ses déchets dans les rivières alentour. Un quart des habitants des villages environnants en subiraient les conséquences sanitaires directes
En 2007, le Blacksmith Institute a publié une version actualisée de son Top 10 des sites les plus pollués au monde, assorti d'un nouveau classement élargissant à trente sites cette recension. Le classement comptabilise tous les types de pollution, qu'il s'agisse du sol, de l'air, du nucléaire, etc. Il s'appuie sur le travail d'un groupe d'experts internationaux (universitaires, représentants d'ONG) et repose sur la prise en compte de deux critères principaux : le degré de toxicité et le nombre de personnes touchées.
Premier constat : aucun de ces sites ne se situe dans les grands pays développés, mais plutôt, en règle générale, dans des Etats en phase d'industrialisation accélérée ainsi que dans ceux qui sont apparus à la suite de l'éclatement de l'URSS. Dans le Top 30, on trouve ainsi six sites en Russie et quatre autres dans ses ex-satellites (Azerbaïdjan, Kazakhstan Kirghizistan, Ukraine). Le « podium » de ce classement est complété par la Chine (six sites pollués) et l'Inde (quatre).
Autre zone géographique particulièrement touchée, l'Amérique latine, avec deux sites au Pérou et un dans chacun des pays suivants : Argentine, Equateur, Mexique et République Dominicaine. Enfin, l'Afrique (Zambie, Kenya) et l'Asie (Bengladesh, Philippines) complètent le tableau
Le site le plus fameux de la liste (et sans doute le seul connu, hormis des spécialistes) est celui de Tchernobyl, en Ukraine. Plus de vingt après, l'accident nucléaire du 26 avril 1986 continue d'exercer ses effets négatifs. Une zone de trente kilomètres autour de la centrale désaffectée reste inhabitable. 5,5 millions de personnes au minimum ont été touchées, et en attendant la pose d'un nouveau sarcophage en 2012, la menace d'un nouvel accident plane toujours sur la région.
A Linfen, en Chine (province du Shanxi), l'industrie charbonnière intensive et sans contrôle a provoqué une véritable épidémie d'arsenicose, suite à la présence d'arsenic dans l'eau potable. Plus de la moitié de l'eau bue par les 3 millions d'habitants présenterait d'importants dangers pour la santé.
A Sukinda, en Inde, l'une des plus grandes mines de chrome à ciel ouvert de la planète déverse ses déchets dans les rivières alentour. Un quart des habitants des villages environnants en subiraient les conséquences sanitaires directes
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