Sur les huit wilayas pilotes retenues pour l’analyse des facteurs de vulnérabilité liés aux risques et catastrophes naturelles en Algérie, dans le cadre du projet d’appui commun Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD)/ministère de l’Aménagement du territoire, de l’Environnement et du Tourisme (MATET), les représentants d’Annaba, Jijel, Constantine, Batna et Tipasa étaient à Annaba les 29 et 30 juillet.
Ils avaient pour mission de jeter les bases du modèle conceptuel des données via des études réalisées sur le terrain et d’apporter leur contribution à l’enrichissement de ce projet. Les représentants des CTL l’ont fait avec brio pour certains, en tâtonnant pour d’autres. Ils avaient eu préalablement à écouter le représentant du bureau d’études algérien SSC en charge du projet.
Tour à tour, ils ont exposé les résultats de leurs études et les perspectives que celles-ci offrent pour l’élaboration du Système d’informations géographiques (SIG). L’intérêt d’un tel système apparaît plus fondé que jamais après les séismes, inondations, feux de forêt et autres catastrophes naturelles qui ont touché plusieurs régions du pays. Bien qu’encore insuffisants, les moyens dont disposent les CTL, en personnel administratif, technique comme en logistique et équipements informatiques, sont à même de permettre à ces derniers d’assurer convenablement la mission qui leur est impartie.
Selon les initiateurs de la rencontre, les lignes directrices élaborées à l’intention des CTL constituent un canevas pour l’homogénéisation des présentations s’inscrivant dans la préparation de la réunion régionale technique sur le modèle conceptuel des données (MCD).
Malgré la compétence relative de certains membres des CTL, les méthodes avancées par les participants à la rencontre d’Annaba pour réaliser leur étude restent à parfaire. Alors que les lignes directrices présentent une démarche des plus pointures, celles appliquées localement paraissent être l’œuvre de béotiens.
Ce qui ne réduit en rien le mérite des résultats communiqués lors de la réunion d’Annaba. Ils ont tout de même permis de peaufiner les méthodes d’investigation sur le terrain des inondations, des séismes, instabilité du sol, incendies et autres phénomènes liés aux catastrophes naturelles. L’utilisation du matériel informatique et l’exploitation du logiciel se sont avérées déterminantes pour préciser les tâches réalisées, les capacités mobilisées, identifier les besoins, recenser les contraintes et répertorier les insuffisances. C’est ce qu’ont tenté de mettre en relief les intervenants chargés de présenter l’analyse de la situation de leurs régions respectives en termes de vulnérabilité aux risques naturels identifiés.
Cette démarche tendant à mieux maîtriser les risques majeurs est la deuxième du genre après celle du 17 mai 2008. Elle avait permis au MATET d’entamer la mise en place d’un système télématique de gestion de la pollution et des risques majeurs sur la base des expériences allemande et autrichienne.
Par Le Soir
Ils avaient pour mission de jeter les bases du modèle conceptuel des données via des études réalisées sur le terrain et d’apporter leur contribution à l’enrichissement de ce projet. Les représentants des CTL l’ont fait avec brio pour certains, en tâtonnant pour d’autres. Ils avaient eu préalablement à écouter le représentant du bureau d’études algérien SSC en charge du projet.
Tour à tour, ils ont exposé les résultats de leurs études et les perspectives que celles-ci offrent pour l’élaboration du Système d’informations géographiques (SIG). L’intérêt d’un tel système apparaît plus fondé que jamais après les séismes, inondations, feux de forêt et autres catastrophes naturelles qui ont touché plusieurs régions du pays. Bien qu’encore insuffisants, les moyens dont disposent les CTL, en personnel administratif, technique comme en logistique et équipements informatiques, sont à même de permettre à ces derniers d’assurer convenablement la mission qui leur est impartie.
Selon les initiateurs de la rencontre, les lignes directrices élaborées à l’intention des CTL constituent un canevas pour l’homogénéisation des présentations s’inscrivant dans la préparation de la réunion régionale technique sur le modèle conceptuel des données (MCD).
Malgré la compétence relative de certains membres des CTL, les méthodes avancées par les participants à la rencontre d’Annaba pour réaliser leur étude restent à parfaire. Alors que les lignes directrices présentent une démarche des plus pointures, celles appliquées localement paraissent être l’œuvre de béotiens.
Ce qui ne réduit en rien le mérite des résultats communiqués lors de la réunion d’Annaba. Ils ont tout de même permis de peaufiner les méthodes d’investigation sur le terrain des inondations, des séismes, instabilité du sol, incendies et autres phénomènes liés aux catastrophes naturelles. L’utilisation du matériel informatique et l’exploitation du logiciel se sont avérées déterminantes pour préciser les tâches réalisées, les capacités mobilisées, identifier les besoins, recenser les contraintes et répertorier les insuffisances. C’est ce qu’ont tenté de mettre en relief les intervenants chargés de présenter l’analyse de la situation de leurs régions respectives en termes de vulnérabilité aux risques naturels identifiés.
Cette démarche tendant à mieux maîtriser les risques majeurs est la deuxième du genre après celle du 17 mai 2008. Elle avait permis au MATET d’entamer la mise en place d’un système télématique de gestion de la pollution et des risques majeurs sur la base des expériences allemande et autrichienne.
Par Le Soir