Au début de l'année 1973, le premier hélicoptère de combat soviétique est mis en service : le Mi-24 Hind A. C'est est un véritable « char volant » qui fait de suite trembler les stratèges des armées occidentales, en plein guerre froide.
Le premier engagement opérationnel du Hind fut accompagna l’invasion soviétique de l’Afghanistan, en 1986. Là on nota sa grande capacité à encaisser des tires d’armes anti-aériennes directes que lui confèrait son fuselage blindé mais il n'empèche que près de 300 appareils furent perdus par les russes quand les combattants afghans acquirent des missiles SAM américains de type Stinger. Le constructeur de l’appareil tenta alors de remédier a cette nouvelle donne en utilisant des filtres thermique pour diminuer la signature IR du Hind et rendre sa détection plus difficile par les capteurs des SAM portables ce qui eut quelques fruits.
Pour sa part, l'ANP fut l’une des premières forces aériennes -hors pacte de Varsovie- à utiliser le Mi-24 et cela dès la version "A". D'ailelurs, au début des années 80 l'Algérie était un des rares pays du pourtour méditerranéen disposant d’un hélicoptère d’attaque a part entière. Aujourd’hui, toutes versions confondues, l’ANP déploie le quatrième parc de Mi-24 au monde avec plus de 72 appareils, juste derrière la Biélorussie, l’Ukraine et la Russie. Ils sont déployés sur la majorité des bases aériennes du pays, notamment à Biskra, Tindouf et Laghouat.
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Mi-24A : La prémière acquisition algérienne de ce type se fit au début de l’année 1979 avec 15 unités. Cette première version était équipée de 2 moteurs Isotov TV-3-117 de 2200ch chacun avec un rotor à 5 pales et un système de transmission équivalent à celui du Mi-8 Hip. Installé dans une cabine de pilotage « côte-à-côte » avec une large verrière blindée, l’équipage se composait d'un tireur, d'un pilote et d'un mécanicien de bord.
Le Hind A disposait de deux ailettes sur chaque cote de son fuselage et totalisait 6 points d'emport pouvant abriter 6 missiles anti-char filoguidés AT-2 ou 6 pods lance-roquettes de 57mm et 80mm, ou des missiles air-air, ou alors une combinaison de tout cela. Une mitrailleuse de 12.7mm montée à l'avant du fuselage est quant a elle l’armement standard. Dans toutes ses versions, le MI-24 possède une cabine pouvant transporter six hommes avec leur équipement. Cette version restera en service dans l’armée de l’air algérienne jusqu'à la fin des années 80 au sein des 22e et 59e Escadrons.
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Mi-24D : La première version fut largement modifiée par les russes au milieu des années 80, notamment dans la partie avant du fuselage, pour donner naissance au Hind D qui est en fait la configuration définitive du Mi-24.
Les pilotes y'sont désormais installés dans deux cabines séparées en tandem, le tireur étant à l'avant. La mitrailleuse devient quant a elle totalement mobile et avec quatre tubes rotatif de 12,7mm, alors que le siège de la cabine de transport arrière, fut remplacé par un caisson pour les recharges de missiles et de roquettes faisant de l’appareil un redoutable « gunship ». De plus, le Hind D opérait avec le dernier missile anti-chars soviétique de l'époque, l’AT-3, d'une portée supérieure de 1000m à celle de l’AT-2.
Cette version vint se joindre a la flottille de Hind A algériens en 1985 avec 33 appareils et restera en service jusqu en l’an 2000. Actuellement, l'armée algérienne utilise deux variantes du Hind : le Mi-24V et le Mi-25/35MK-III.
Le premier engagement opérationnel du Hind fut accompagna l’invasion soviétique de l’Afghanistan, en 1986. Là on nota sa grande capacité à encaisser des tires d’armes anti-aériennes directes que lui confèrait son fuselage blindé mais il n'empèche que près de 300 appareils furent perdus par les russes quand les combattants afghans acquirent des missiles SAM américains de type Stinger. Le constructeur de l’appareil tenta alors de remédier a cette nouvelle donne en utilisant des filtres thermique pour diminuer la signature IR du Hind et rendre sa détection plus difficile par les capteurs des SAM portables ce qui eut quelques fruits.
Pour sa part, l'ANP fut l’une des premières forces aériennes -hors pacte de Varsovie- à utiliser le Mi-24 et cela dès la version "A". D'ailelurs, au début des années 80 l'Algérie était un des rares pays du pourtour méditerranéen disposant d’un hélicoptère d’attaque a part entière. Aujourd’hui, toutes versions confondues, l’ANP déploie le quatrième parc de Mi-24 au monde avec plus de 72 appareils, juste derrière la Biélorussie, l’Ukraine et la Russie. Ils sont déployés sur la majorité des bases aériennes du pays, notamment à Biskra, Tindouf et Laghouat.
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Mi-24A : La prémière acquisition algérienne de ce type se fit au début de l’année 1979 avec 15 unités. Cette première version était équipée de 2 moteurs Isotov TV-3-117 de 2200ch chacun avec un rotor à 5 pales et un système de transmission équivalent à celui du Mi-8 Hip. Installé dans une cabine de pilotage « côte-à-côte » avec une large verrière blindée, l’équipage se composait d'un tireur, d'un pilote et d'un mécanicien de bord.
Le Hind A disposait de deux ailettes sur chaque cote de son fuselage et totalisait 6 points d'emport pouvant abriter 6 missiles anti-char filoguidés AT-2 ou 6 pods lance-roquettes de 57mm et 80mm, ou des missiles air-air, ou alors une combinaison de tout cela. Une mitrailleuse de 12.7mm montée à l'avant du fuselage est quant a elle l’armement standard. Dans toutes ses versions, le MI-24 possède une cabine pouvant transporter six hommes avec leur équipement. Cette version restera en service dans l’armée de l’air algérienne jusqu'à la fin des années 80 au sein des 22e et 59e Escadrons.
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Mi-24D : La première version fut largement modifiée par les russes au milieu des années 80, notamment dans la partie avant du fuselage, pour donner naissance au Hind D qui est en fait la configuration définitive du Mi-24.
Les pilotes y'sont désormais installés dans deux cabines séparées en tandem, le tireur étant à l'avant. La mitrailleuse devient quant a elle totalement mobile et avec quatre tubes rotatif de 12,7mm, alors que le siège de la cabine de transport arrière, fut remplacé par un caisson pour les recharges de missiles et de roquettes faisant de l’appareil un redoutable « gunship ». De plus, le Hind D opérait avec le dernier missile anti-chars soviétique de l'époque, l’AT-3, d'une portée supérieure de 1000m à celle de l’AT-2.
Cette version vint se joindre a la flottille de Hind A algériens en 1985 avec 33 appareils et restera en service jusqu en l’an 2000. Actuellement, l'armée algérienne utilise deux variantes du Hind : le Mi-24V et le Mi-25/35MK-III.
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