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Les services publics algériens

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  • Les services publics algériens

    Est-il intéressant d'ouvrir une discussion entre adultes avec courtoisie sur les services publics collectifs de notre pays : électricité, gaz, eau, assainissement, transport, routes, téléphone, poste, denrées de première nécessité, santé et sécurité publique etc...au départ, on pourrait commencer par des généralités tout en essayant de maintenir au minimum une grille de méthodes, quelques critères : disponibilité à reçevoir écouter les réclamations, à communiquer informer, existence de canaux pour reçevoir les doléances et suggestions, régularité dans la prestation du service, effcicacité et rapidité dans l'explication des "coupures", rapidité dans la correction des incidents, couverture du territoire national et local en services et en bureau agence, prix de revient du service, poids financier du service dans le budget de la famille, données sur la formation, la modernisation, l'étoffement des agents et personnels de plus en plus qualifiés, spécialisés, aptes aussi bien pour intervenir efficacement et rapdement sur le service concret, que pour assurer la liaison professionnelle indispensable avec les usagers clients en situation de préjudice lésés par les "coupures" et autres absences de service impromptues, part d'une assistance extérieure, transfert de technologie, opinion sur le niveau de l'importance accordée à tel service par les pouvoirs publics, par la population; ces avis et opinions complèteraient les articles déjà consacrés quotidiennement par les médias aux situations extrêmes, pour tenter de faire une comparaison globale et aboutir à une émulation et à un classement du service le plus "près" du citoyen usager et au contraire de celui qui est le plus "à la traîne" pratiquant mépris arrogance, communication dilatoire...on peut toujours commencer et voir le tour que prendraient ces échanges.

  • #2
    Les services publics

    Aucun intérêt ! un service public a pour mission la couverture d'un besoin vital pour la population, autres conditions : doit être mené par de vrais professionnels émérites éprouvés, et encadré par un CADRE de MISSION ( lettre de mission, cdc etc...), si ces conditions sont réunies, vous aurez un SP qui fonctionne correctement, une autre condition : pas d'interférence, d'injonctions externes, d'immixtions intempestives permanentes, le staf de pros en charge se vouant avec abnégation obsession à ses tâches.
    Les SP qui fonctionnent médiocrement : ou bien pas de pros vrais, ou pas de CdM, ou immixtion courante...en fait, le staf n'est alors pas constitué de vrais pros.
    Un SP emploie des milliers de pères et mères de famille, exécutants, ainsi que des centaines de cadres spécialisés en voie de "professionnalisation" mais seul le staf dirigeant autour du Boss est responsable, justiciable et justifiable : pros techniques, juridique, organisation, finances, économie, sécurité, informatique, COMMUNICATION...
    Quelles RESSOURCES : 2 seulement CAPITALES : le TEMPS ( compté en nano secondes pas en durées approx élastiques...), et les RH, suivis de près, chouchoutés, bien rémunérés ( on y gagne !...), motivés par des bonus et des malus suivant atteinte des objectifs.
    Question à l'ONS recensement : combien avons nous de ces PROS dans le pays ? quelques dizaines, quelques centaines, quelques milliers, quelques dizaines de milliers, QUESTION DETERMINANTE !...
    L'appui extérieur ( France, UE...) est-il réellement au fait de ces considérations, ou bien LA CRISE fait que eux-mêmes sont noyés dans la routine et le fatalisme attentiste ?...
    Voilà pour aujourd'hui je me réponds à moi-même...c'est vrai qu'il y a énormément de sujets plus urgents, plus douloureux...

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    • #3
      Il est intéressant de s'intéresser en effet à la notion de service publique et à sa performance.

      Par définition, un service publique est ce qu'une collectivité finance en commun, pour rendre un "service publique". Il est ainsi différent d'une entreprise privée, car on ne demande pas à la technostructure de maximiser le profit, mais de garantir et maximiser une qualité de service, au vu des ressources mis en collectivité. Elle doit donc répondre à d'autre objectifs :

      - Couvrir l'ensemble des usagers
      - Garantir le meilleur rapport qualité/prix au vu des ressources alloués par la collectivité
      ...

      Qu'en est il de l'Algérie?

      L'Algérie de l'indépendance a d'abord considéré que toute l'activité économique est du service publique. Que ce soit la production de biens et de services, le financement, le logement, les infrastructures, l'éducations, la santé, et apr ricochet l'emploie, car l'état est propriétaire de presque tout et décide de tout.

      A partir du moment où on part du postulat que l'état fait tout et est reponsable de tout, à l'état donc de se démerder pour financer. L'Algérie a la chance d'avoir du pétrole, qui a permis de tout financer, mais dans un fonctionnement collectif normal, la collectivité décide de mettre en commun à travers l'impot l'argent des contributeurs à un état qui le gère pour garantir ce que la collectivité demande à l'état : éducation, sécurité, justice sociale, mais aussi santé, régulation, infrastructures économiques et mécanismes de croissance économiques...

      Quelle est la réalité et la responsabilité de l'état algérien aujourd'hui?

      Tout d'abord, il faut souligner que les impots rentrent très mal. Certains diront que c'est normal, l'état assure très mal le pourquoi il est financé par les impots. Le contributeur n'a ainsi plus envi de payer la bureaucratie et le gaspillage de l'argent publique.

      Mais enfin, d'autres diront que l'argent du pétrole se doit de financer tout, l'Algérie est riche, et peut ainsi financer des services publiques performants, sans se poser la question de qu'est ce qui est service publique ou pas. L'état de 2012 continue grosso modo à assumer tout, ses obligations régaliennes, éductaion, sécurité, mais aussi santé, infrastructure, investissmeent productif, logement, financement, electricité, gaz, eau, poste...

      On ne veut surtout pas en Algérie se poser la question de ce qu'est réellement un service publique. L'algérien veut tout, et ne veut surtout pas payer, l'argent du pétrole est là pour tout couvrir... jusqu'à quand?

      Certains s'exclament aujourd'hui contre le piétre performance de la production et la distribution électrique. Ce service publique a été délégué à une entreprise publique qui est largement déficitaire, car les usagers ne paient aps le prix de la production et la distribution electrique. Sonelgaz qui a permis de connecter un nombre remarquable d'usagers au réseau electrique et de gaz est déficitaire. Pourquoi? mauvaise gestion, gaspillage, desinvestissment, obligationd e servive publique trop lourde et trop couteuse ou prix de l'electricité trop faible, mal calculé...

      On peut se poser la même question sur l'ensemble des services publiques offerts aux algérien?...
      Othmane BENZAGHOU

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      • #4
        Sujet délicat....

        Il y a des services publics..certes..mais la qualité est à l'image du sous developpement du pays...

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        • #5
          Service public

          A OTT Bien mais le propos n'est il pas les hommes ( et les femmes ) d'abord, la RH, l'existence de vrais réels professionnels, gens de métiers compétents, qualifiés, engagés, excellents "techniciens" (au sens large) d'où l'optimisation de l'appui extérieur...? l'exemple du SP éléctricité est intéressant : beaucoup d'abnégation, des résultats méritoires, mais trop d'incidents, d'accidents, de perturbations, d'inéquité spatiale et le staf se plaint de ses relations ( CdM !...) avec les pouvoirs publics ( qui ne le "comprennent" pas...), bravo à un SP qui assume les climatiseurs, les surpresseurs, les connexions mais qui souffre, est-il possible d'avoir un fonctionnement " confortable ", je rêve, la compagnie aérienne se plaint également que les PP ne jouent pas le jeu et les Boss se succèdent... Gâchis...
          A SINIA oui sujet délicat moins douloureux et urgent certainement que d'autres, mais faut-il le taire ? que veut dire aujour'hui environnement "soudèv" quand toutes les sociétés ( même celles qui sont "admirées" )peinent : Grèce, Espagne, Europe, US, crise de l'efficacité et de la performance humaine partout, il n'y a pas de raison qu'on s'interdise de chercher à faire gagner des points à des services publics de base, élémentaires qui ne fonctionnent pas normalement avec les règles du marché, de la concurrence, mais exigent tout de même la performance, les coûts maîtrisés, la prévision, les réactions rapides, la répartition pertinente des tâches : cela revient toujours à l'homme, à l'homme de métier sanctionnable en négatif et en positif, en commençant par le haut de la hierarchie : est ce un sujet TABOU ?!...pourquoi ? la vie est de toute façon dure, risquée, alors... je crois que même les "nantis" de chez nous ( il y en a ) sont malheureux, il y en a qui sont méritants, ont acquis leur place en bossant dur, prenant des risques, d'autres sont parvenus par des itinéraires et trajectoires qu'on peut imaginer...devant le service public, il devrait y avoir une certaine équité, électricité, eau, égoûts, gaz, soins etc...devraient être accessibles à tous les citoyens, en contrepartie de sommes d'argent qui devraient être proportionnées au "confort" offert, le SP recouvrant intégralement ses coûts de fonctionnement sans difficulté, les coûts de développement étant à la charge de la collectivité, avec une tutelle distante, contrôle périodique, tous les 3 ans par exemple, sans immixtion...

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          • #6


            électricité, gaz, eau, assainissement, transport, routes, téléphone, poste

            ce qui m'etonne dans la liste , c'est que justement tous ces secteurs relévent de ce qui est appellé le service public , car pendant qu'on y est Ajoutons , l'agriculture , la santé , l'industrie , et meme les Loisirs . et c'est bien ca le malaise , si ces services Sont Publics , l'etat peut se permettre d'y intervenir , Donc le Politique peut se permettre d'y intervenir , ce qui exclue de Facto la necessité de la recherche de l'optimum financier et de la performance technique qui elle seule peut mener à la satisfaction du client final, qui est en l’occurrence chaque citoyen ......

            attention , je ne dis pas que les structures etatiques doivent etre privatisées , mais que leur fonctionnement doit etre calqué sur celui d'une entreprise Lamda , et ce n'est réalisable que si le Politique est TOTALEMENT exclu du processus de prise de décision, plus de postes fantomes , plus de piston , une rationalisation de la gestion des ressources humaines , et surtout , une éradication du statut de fonctionnaire 'IN-ViRABLE' qui est une vraie plaie pour toute economie .
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              A OTT Bien mais le propos n'est il pas les hommes ( et les femmes ) d'abord, la RH, l'existence de vrais réels professionnels, gens de métiers compétents, qualifiés, engagés, excellents "techniciens" (au sens large) d'où l'optimisation de l'appui extérieur...? l'exemple du SP éléctricité est intéressant : beaucoup d'abnégation, des résultats méritoires, mais trop d'incidents, d'accidents, de perturbations, d'inéquité spatiale et le staf se plaint de ses relations ( CdM !...) avec les pouvoirs publics ( qui ne le "comprennent" pas...), bravo à un SP qui assume les climatiseurs, les surpresseurs, les connexions mais qui souffre, est-il possible d'avoir un fonctionnement " confortable ", je rêve, la compagnie aérienne se plaint également que les PP ne jouent pas le jeu et les Boss se succèdent... Gâchis...
              On ne peut pas analyser un problème sous un seul angle, où contribuer à le résoudre, voir l'améliorer, en évitant de se poser des questions sur des sujets structurels.

              Sonelgaz est une belle entreprise, qui a réussi malgré beaucoup de difficultés, à atteindre des objectifs d'electification et de diffusion du gaz de ville assez remrquable, si on devait la comparer à des pays comparables. Cette enterprise souffre bien entendu de plusiuers problèmes, mais ne sauraient être contonnés à seul la qualité de son management, ou à la qualité de ses employés.

              Il y a d'abord un problème de financement, de moyens d'investissement, pour se développer. Le coût de l'energie en Algérie est l'un des moins élevé au monde, on peut dire que cette energie est subventionnée par l'état. L'état le fait pour maintenir une relative paix sociale, et pour continuer à développer les efforts d'electification et de diffusion du gaz de ville. Cette politique appréciable se fait malheureusement au prix de la bonne santé financière de l'entreprise, qui d'un coté souffre de mauvais payeurs, notamment dans certaines wilayas... mais aussi d'un problème financier structurel, du à un prix de l'electricité qui ne couvre pas les investissements long terme de l'entreprise. L'arrivée de Khelil à l'energie et sa volontée de diversifier les acteurs energitiques, en encourageant l'investissment privé, s'est fait au détriment de l'investissment dans Sonelgaz. On voulait ainsi rendre le marché de l'electricité atrayant pour de nouveaux acteurs, ce qui n'a pas été le cas, pour diverses raisons, mais aussi parce qu'une entreprise ne peut devoir sa survie et la rentabilité de ses investissments aux subvention de l'état. Khelil a essayé plusieurs formules, de prix de vente garantit... mais la réalité têtu d'un prix final trop bas ne peut être by passé.

              Comment dans ce contexte garantir les ressources financières à Sonelgaz pour assurer une qualité de service appréciable. On fait appel aujourd'hui aux banques, qui accordre des facilités, et au contribuable, qui finance l'accès à certaines zones non rentables pour Sonelgaz. Cependant, on ne peut pas envisager l'avenir sereinement sans se poser la question d'une structure financière saine pour Sonelgaz, d'une meilleur gestion en terme de consommation electrique, avec la mise en place de politiqeus d'économie, de rationalisation, de diversification des sources de la production, bon moyen de gestiond es pics, avec l'intégration d'une production à partir de l'energie solaire au niveau local et décentralisée, d'une meilleur interconnectivité des réseaux avec nos voisins, notamment en Lybie pour être capable de faire merger un marché de l'electricité au niveau maghrebin...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                On ne peut pas analyser un problème sous un seul angle, où contribuer à le résoudre, voir l'améliorer, en évitant de se poser des questions sur des sujets structurels.

                Sonelgaz est une belle entreprise, qui a réussi malgré beaucoup de difficultés, à atteindre des objectifs d'electification et de diffusion du gaz de ville assez remrquable, si on devait la comparer à des pays comparables. Cette enterprise souffre bien entendu de plusiuers problèmes, mais ne sauraient être contonnés à seul la qualité de son management, ou à la qualité de ses employés.

                Il y a d'abord un problème de financement, de moyens d'investissement, pour se développer. Le coût de l'energie en Algérie est l'un des moins élevé au monde, on peut dire que cette energie est subventionnée par l'état. L'état le fait pour maintenir une relative paix sociale, et pour continuer à développer les efforts d'electification et de diffusion du gaz de ville. Cette politique appréciable se fait malheureusement au prix de la bonne santé financière de l'entreprise, qui d'un coté souffre de mauvais payeurs, notamment dans certaines wilayas... mais aussi d'un problème financier structurel, du à un prix de l'electricité qui ne couvre pas les investissements long terme de l'entreprise. L'arrivée de Khelil à l'energie et sa volontée de diversifier les acteurs energitiques, en encourageant l'investissment privé, s'est fait au détriment de l'investissment dans Sonelgaz. On voulait ainsi rendre le marché de l'electricité atrayant pour de nouveaux acteurs, ce qui n'a pas été le cas, pour diverses raisons, mais aussi parce qu'une entreprise ne peut devoir sa survie et la rentabilité de ses investissments aux subvention de l'état. Khelil a essayé plusieurs formules, de prix de vente garantit... mais la réalité têtu d'un prix final trop bas ne peut être by passé.

                Comment dans ce contexte garantir les ressources financières à Sonelgaz pour assurer une qualité de service appréciable. On fait appel aujourd'hui aux banques, qui accordre des facilités, et au contribuable, qui finance l'accès à certaines zones non rentables pour Sonelgaz. Cependant, on ne peut pas envisager l'avenir sereinement sans se poser la question d'une structure financière saine pour Sonelgaz, d'une meilleur gestion en terme de consommation electrique, avec la mise en place de politiqeus d'économie, de rationalisation, de diversification des sources de la production, bon moyen de gestiond es pics, avec l'intégration d'une production à partir de l'energie solaire au niveau local et décentralisée, d'une meilleur interconnectivité des réseaux avec nos voisins, notamment en Lybie pour être capable de faire merger un marché de l'electricité au niveau maghrebin...
                je suis daccord avec ton analyse Ott , mais t'a oublié un élément , qui certes peut paraitre anodin , mais qui a toute son importance : LA concurrence , qui est le veritable carburant de la performance , tant que les services seront monopolisés par des structures appartenant à l'état , tant que l'activité n'est pas régulé et n'obeit pas à des regles précises et immuables qui garantissent les droits des utilisateurs à un service de qualité , on ne saura jamais juger du dégré de compétence ou d'incompétence de telle ou telle organisation.........

                aujourd'hui , un client qui subit des coupures electriques repétitives, ou un transporteur qui accuse des retard à cause du mauvais état des routes , n'ont d'autre choix que de ravaler leur colére et attendre que quelqu'un veuille bien bouger , dans un marché ou les services sont libéralisés , ca ne se passerait pas comme ca , car de 1 le client mécontent peut exiger une indemnisation, et deux il peut changer de prestataire de service .
                " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

                Commentaire


                • #9
                  dans un marché ou les services sont libéralisés , ca ne se passerait pas comme ca , car de 1 le client mécontent peut exiger une indemnisation, et deux il peut changer de prestataire de service

                  Ce n'est pas si simple que ça..on parle de service public...
                  le privé en Algerie n'aura jamais les épaules assez large pour se substitué à SOnelgaz ou la SEOR par exemple si on ne parle que de l'electecité ou de l'eau..

                  Il y a les infrastructures les moyens d'intervention ..pas seulement l'exploitation

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                  • #10
                    je suis daccord avec ton analyse Ott , mais t'a oublié un élément , qui certes peut paraitre anodin , mais qui a toute son importance : LA concurrence , qui est le veritable carburant de la performance , tant que les services seront monopolisés par des structures appartenant à l'état , tant que l'activité n'est pas régulé et n'obeit pas à des regles précises et immuables qui garantissent les droits des utilisateurs à un service de qualité , on ne saura jamais juger du dégré de compétence ou d'incompétence de telle ou telle organisation.........

                    aujourd'hui , un client qui subit des coupures electriques repétitives, ou un transporteur qui accuse des retard à cause du mauvais état des routes , n'ont d'autre choix que de ravaler leur colére et attendre que quelqu'un veuille bien bouger , dans un marché ou les services sont libéralisés , ca ne se passerait pas comme ca , car de 1 le client mécontent peut exiger une indemnisation, et deux il peut changer de prestataire de service .
                    Ces difficultés sont réelles, et est du au sous investissment dans Sonelgaz. Les experts annoncent que ces difficultés seront réglés une fois les investissments opérés ces dernières années par Sonelgaz opérationnelles, la date de 2014 est annoncée.

                    Cependant, sur le plan conceptuel, faire assurer une mission de service publique à une entreprise privée est assez nouveau. Elle permet de faire jouer justement la concurrence, mais est une expérience qui ne peut être généralisée à n'importe quel service publique. Des tentatives assez positives ont été effectuées dans la distributionde l'eau en Algérie, mais des échecs sont constatés dans les pays développés dans ce domaine, notamment dans l'energie, un secteur qui aux USA, souffre de sous investissement.

                    La tentative de faire emerger une certaine concurrence, initié par l'ancien ministre de l'energie a été infructueuse, pour une raison simple, c'est que tant que l'energie reste subventionnée en Algérie sur plusieurs segments de consommateurs, il est difficile pour une entreprise d'engager des investissment lourd, et long terme, dans un environnement économique incertain.

                    Pour ma part, je ne crois pas que la concurrence puisse dans certains secteurs à lourde responsabilité et lourds investissment régler les problèmes. Une meileure gestion des services publiques est souhaitable... Des exemples comme en Californie, ou a Fukushima sont effaryant de conséquence...
                    Dernière modification par ott, 19 juillet 2012, 15h39.
                    Othmane BENZAGHOU

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                    • #11
                      on a les SP qu'on paie...

                      Le service public est aussi un contrat d'affaire entre deux parties: entre celui qui octroie( fournit) le service et celui qui le consomme ( le reçoit), En Algérie, le client ne paie ni impôt, ni taxe pour être une vraie partie prenante de ce contrat. Le fournisseur de service se fout du client de ce fait.

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                      • #12
                        Cependant, sur le plan conceptuel, faire assurer une mission de service publique à une entreprise privée est assez nouveau. Elle permet de faire jouer justement la concurrence, mais est une expérience qui ne peut être généralisée à n'importe quel service publique.


                        Cette substitution ne peux pas marcher en Algerie..

                        Commentaire


                        • #13
                          Cependant, sur le plan conceptuel, faire assurer une mission de service publique à une entreprise privée est assez nouveau. Elle permet de faire jouer justement la concurrence, mais est une expérience qui ne peut être généralisée à n'importe quel service publique.
                          bien entendu , il restera toujours des secteurs Niches ou l'et devra garder la main , si la distribution et la fourniture d’électricité peuvent etre par exemple etre confiées à des partenaires privés , le transport d'energie doit à mon sens rester une responsabilité de l’état , même chose pour les interconnexions avec les autres pays , qu'est ce que l’État y gagnerait : ben tout simplement qu'il n'aura plus à mettre en place la structure necessaire gérer l'aspect commercial de la chose , le cosommateur final lui gagnerait en terme de qualité de service ........ et pourra faire jouer la concurrence pour obtenir le meilleur prix .
                          " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                          • #14
                            si la distribution et la fourniture d’électricité peuvent etre par exemple etre confiées à des partenaires privés

                            impossible..pour l'electricité..

                            Commentaire


                            • #15
                              impossible..pour l'electricité
                              Pourquoi ?? L'infrastructure reste propriété de l'état , et des sociétés privées de chargent de facturer l'énergie consommée au client final , de son raccordement au réseau , et des actions de maintenance et de réparation ......

                              C'est comme ça que ça fonctionne dans plusieurs pays ,pourquoi pas en Algérie ....... ??
                              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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