Désormais, il ne le quitte plus. Ce maillot vert des Verts que Yacine Bezzaz a dû laisser de côté en pleine CAN à cause d’une blessure au genou, l’attaquant du Racing Strasbourg l’arbore aujourd’hui fièrement dans sa chambre d’hôpital. Son intention n’est nullement de s’accrocher à un espoir, aussi mince soit-il, de revenir pour le Mondial. Bien qu’il en fasse une obsession, ce maillot est un point de repère pour le joueur qui ne veut pas s reposer sur ses lauriers d’hôpital, lui qui dit qu’il a un défi à relever : revenir à temps pour le Mondial. Top Cronos !
Comment vous sentez-vous après coup ?
Ça va très bien merci. Là, je commence à retrouver petit à petit le moral. Je ne vous cache pas que j’étais quelque peu désemparé après ma blessure, mais là, Dieu merci, mon moral est au beau fixe.
Avez-vous reçu des visites durant votre séjour à la clinique ?
Absolument. De ce côté, Hamdoulah, ma chambre n’a pas désempli depuis le premier jour de mon admission. J’ai reçu pas mal de messages de sympathie. Ça m’a beaucoup réconforté, je dois l’avouer.
Pourquoi avez-vous choisi de vêtir le maillot de la sélection durant toute la durée de votre hospitalisation ?
C’est un point de repère. Cela prouve mon attachement à la sélection. J’ai envie de revenir le plutôt possible afin de me mettre à la disposition de la sélection. Je n’ai pas envie de perdre de temps. Ce maillot est là pour me rappeler que j’ai un défi à relever.
Avez-vous suivi le match de classement face au Nigeria ?
Absolument. C’était un match sans enjeu dans l’absolu. Les gars n’ont pas joué sur leur vraie valeur. Je pense qu’après l’élimination face à l’Egypte, il y a eu un léger relâchement, ce qui est explique la défaite face au Nigeria. Mais, en gros, ce fut une bonne expérience pour nous. Une bonne aventure humaine.
Etiez-vous déçu après la défaite face à l’Egypte ? Racontez-nous un peu comment avez-vous vécu ce match ?
J’étais très très déçu. La suite du match était un supplice pour les yeux. C’était inadmissible que la sélection se fasse battre de la sorte. Dans des conditions autrement plus normales, je ne pense pas que l’Egypte aurait été capable de nous battre, surtout après le visage que nous avons montré face à la Côte d’Ivoire. Par ses nombreuses décisions, l’arbitre a complètement faussé le match.
Quand est-ce qu’on pourra vous revoir de nouveau sur le terrain ?
Je dois d’abord me reposer durant une semaine. Après, j’irai à Nice pour me faire soigner dans la clinique de Saint Raphaël. J’en aurais pour au moins sept semaines. Ça va être long, je sais, mais là-bas, je sais au moins que je serai entouré des meilleurs soins nécessaires à une guérison rapide. Je reviendrai après à Strasbourg pour continuer la rééducation et la réathlétisation avec mon club. J’espère ainsi revenir à la compétition avant la fin de la saison.
Pensez-vous que cela soit possible ?
Je l’espère. Je vais mettre tous les moyens pour revenir le plutôt possible. Je sais que je serai juste en mai, mais je vais tout miser durant la période de convalescence pour pouvoir repartir sur de bonnes bases.
Sans être indiscret, qui est ce qui va prendre en charge les frais de votre prise en charge à la clinique Saint Raphaël ?
Le Racing payera les soins et la FAF l’hôtel. C’est ce qui a été convenu. Je pense que c’est la moindre des choses dès lors que je me suis blessé en sélection. Sur ce point, je dois dire que les dirigeants de l’EN se sont montrés très solidaires avec moi au même titre d’ailleurs que mes responsables à Strasbourg.
Tenez-vous tant que ça à jouer le Mondial ?
Oui ! Je ne vais pas lâcher prise. Je me battrai jusqu’au bout. Je veux jouer le Mondial. Je pense que je le mérite au même titre que les autres. Je ne demande pas qu’on me fasse de cadeau, car je vais me battre pour être dans le groupe.
Et sans à cette date, vous serez court ?
J’accepterai la décision de ne pas être pris. Les dirigeants ont promis de m’emmener quand même, même si je ne suis pas sélectionné. Ça me va droit au cœur.
Entretien réalisé par
Mourad H.
Publié dans :
Bezzaz
,
équipe natio
Comment vous sentez-vous après coup ?
Ça va très bien merci. Là, je commence à retrouver petit à petit le moral. Je ne vous cache pas que j’étais quelque peu désemparé après ma blessure, mais là, Dieu merci, mon moral est au beau fixe.
Avez-vous reçu des visites durant votre séjour à la clinique ?
Absolument. De ce côté, Hamdoulah, ma chambre n’a pas désempli depuis le premier jour de mon admission. J’ai reçu pas mal de messages de sympathie. Ça m’a beaucoup réconforté, je dois l’avouer.
Pourquoi avez-vous choisi de vêtir le maillot de la sélection durant toute la durée de votre hospitalisation ?
C’est un point de repère. Cela prouve mon attachement à la sélection. J’ai envie de revenir le plutôt possible afin de me mettre à la disposition de la sélection. Je n’ai pas envie de perdre de temps. Ce maillot est là pour me rappeler que j’ai un défi à relever.
Avez-vous suivi le match de classement face au Nigeria ?
Absolument. C’était un match sans enjeu dans l’absolu. Les gars n’ont pas joué sur leur vraie valeur. Je pense qu’après l’élimination face à l’Egypte, il y a eu un léger relâchement, ce qui est explique la défaite face au Nigeria. Mais, en gros, ce fut une bonne expérience pour nous. Une bonne aventure humaine.
Etiez-vous déçu après la défaite face à l’Egypte ? Racontez-nous un peu comment avez-vous vécu ce match ?
J’étais très très déçu. La suite du match était un supplice pour les yeux. C’était inadmissible que la sélection se fasse battre de la sorte. Dans des conditions autrement plus normales, je ne pense pas que l’Egypte aurait été capable de nous battre, surtout après le visage que nous avons montré face à la Côte d’Ivoire. Par ses nombreuses décisions, l’arbitre a complètement faussé le match.
Quand est-ce qu’on pourra vous revoir de nouveau sur le terrain ?
Je dois d’abord me reposer durant une semaine. Après, j’irai à Nice pour me faire soigner dans la clinique de Saint Raphaël. J’en aurais pour au moins sept semaines. Ça va être long, je sais, mais là-bas, je sais au moins que je serai entouré des meilleurs soins nécessaires à une guérison rapide. Je reviendrai après à Strasbourg pour continuer la rééducation et la réathlétisation avec mon club. J’espère ainsi revenir à la compétition avant la fin de la saison.
Pensez-vous que cela soit possible ?
Je l’espère. Je vais mettre tous les moyens pour revenir le plutôt possible. Je sais que je serai juste en mai, mais je vais tout miser durant la période de convalescence pour pouvoir repartir sur de bonnes bases.
Sans être indiscret, qui est ce qui va prendre en charge les frais de votre prise en charge à la clinique Saint Raphaël ?
Le Racing payera les soins et la FAF l’hôtel. C’est ce qui a été convenu. Je pense que c’est la moindre des choses dès lors que je me suis blessé en sélection. Sur ce point, je dois dire que les dirigeants de l’EN se sont montrés très solidaires avec moi au même titre d’ailleurs que mes responsables à Strasbourg.
Tenez-vous tant que ça à jouer le Mondial ?
Oui ! Je ne vais pas lâcher prise. Je me battrai jusqu’au bout. Je veux jouer le Mondial. Je pense que je le mérite au même titre que les autres. Je ne demande pas qu’on me fasse de cadeau, car je vais me battre pour être dans le groupe.
Et sans à cette date, vous serez court ?
J’accepterai la décision de ne pas être pris. Les dirigeants ont promis de m’emmener quand même, même si je ne suis pas sélectionné. Ça me va droit au cœur.
Entretien réalisé par
Mourad H.
Publié dans :
Bezzaz
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