Fabio Capello, jamais une équipe européenne n’a remporté la Coupe du Monde en dehors du continent. Cette année sera-t-elle la bonne ?
Il est temps en effet qu’une équipe européenne gagne en dehors de chez elle. On a quatre équipes européennes très fortes selon moi (ndlr : il s’abstient de les nommer). Et on n’aura pas l’excuse du décalage horaire cette fois-ci ! Des équipes incontournables, comme le Brésil et l’Argentine, y seront davantage confrontées mais elles seront quand même redoutables. Je me méfie aussi beaucoup des équipes africaines.
Vous faites partie du groupe C avec l’Algérie, les Etats-Unis et la Slovénie. Quelle équipe est la plus dangereuse ?
L’Algérie, sans hésitation. Nous avons joué contre l’Egypte (ndlr : victoire 3-1 le 3 mars) et j’ai trouvé cette équipe vraiment intéressante. L’Algérie a obtenu sa qualification en battant l’Egypte. Cela veut donc dire qu’elle est probablement encore plus forte. L’Algérie est aussi une équipe qui marque beaucoup et en tant qu’équipe africaine, j’imagine qu’elle sera soutenue par le public.
En tant qu’Italien, n’enviez-vous pas la place de Marcello Lippi, sélectionneur de la Squadra Azzura ?
Devenir entraîneur était l’une de mes ambitions, sélectionneur l’un de mes rêves les plus chers. Je ne changerai ma situation avec quelqu’un d’autre pour rien au monde. J’ai beaucoup de respect pour Lippi mais je suis encore plus fier aujourd’hui d’être sélectionneur de l’Angleterre.
Que se passera-t-il si vous deviez rencontrer l’Italie en demi-finale ?
Je devrai jouer ce match et le gagner. De toute façon, les deux équipes n’auront pas d’état d’âme. Le seul objectif sera de se qualifier pour la finale. Je ne vous cache pas que ce serait un moment difficile pour moi et je préférais l’éviter mais si ça devait arriver, mon cœur serait anglais.
Le scénario parfait pour vous en Afrique du Sud…
On bat l’Allemagne en demi-finale avant de remporter la Coupe du Monde face à la France en finale. Ça, ça me plairait bien !
« On sait qu’on peut gagner »
Vous êtes allé sur place en Afrique du Sud à l’automne. Quelles ont été vos impressions ?
Je suis allé là bas en octobre pour tout vérifier. L’équipe d’Angleterre aura un très bon hôtel et tous les équipements nécessaires pour être bien. Côté équipement sportif, il n’y a rien à redire. Il ne manquait que le centre médical mais il devrait être prêt d’ici un mois. Le centre d’entraînement sera le meilleur d’Afrique.
Vous avez été entraîneur en club. Est-ce différent d’être sélectionneur d’une équipe nationale ?
En tant qu’entraîneur, mon rôle a toujours été de faire gagner mon équipe, de la pousser à être la meilleure possible. J’ai constamment été dans cet état d’esprit que ce soit à Madrid, à Milan, à la Juve ou à Rome. Pour moi, c’est la même chose aujourd’hui en tant que sélectionneur de l’Angleterre. Je suis concentré pour donner à l’équipe les meilleurs moyens pour former un groupe compétitif qui ira, au moins, jusqu’aux demi-finales. Après toutes ces années, réussir à gagner enfin cette Coupe du Monde pour l’Angleterre. Nous avons une belle équipe, de très bons joueurs. On sait qu’on peut battre toutes les équipes si on joue à notre niveau tout au long de cette Coupe du Monde.
Ce rôle de sélectionneur ne doit pas être facile tous les jours…
C’est un challenge d’être sélectionneur de l’équipe nationale d’Angleterre. Ce n’est pas pour rien que là-bas, on considère que c’est le deuxième boulot le plus difficile du pays. (Il sourit) Mais si je n’avais pas eu l’envie ou les épaules pour relever ce challenge, je ne l’aurais pas fait et je me la coulerais douce en ce moment même. J’adore cette pression et gagner la Coupe du Monde avec cette équipe d’Angleterre, c’est tout simplement le plus gros défi de ma vie professionnelle.
Quels sont les meilleurs joueurs du moment ?
Messi, Cristiano Ronaldo et Rooney sont les trois meilleurs pour moi. Ils sont complètement différents. Messi est rapide, plein d’imagination. Rooney a plus de force physique. Je sais que j’ai de la chance d’avoir un tel joueur dans mon équipe. Il marque énormément de buts et est l’un des meilleurs à l’heure actuelle. Mais Messi et Ronaldo ont un avantage : ils sont encore très jeunes.
Il est temps en effet qu’une équipe européenne gagne en dehors de chez elle. On a quatre équipes européennes très fortes selon moi (ndlr : il s’abstient de les nommer). Et on n’aura pas l’excuse du décalage horaire cette fois-ci ! Des équipes incontournables, comme le Brésil et l’Argentine, y seront davantage confrontées mais elles seront quand même redoutables. Je me méfie aussi beaucoup des équipes africaines.
Vous faites partie du groupe C avec l’Algérie, les Etats-Unis et la Slovénie. Quelle équipe est la plus dangereuse ?
L’Algérie, sans hésitation. Nous avons joué contre l’Egypte (ndlr : victoire 3-1 le 3 mars) et j’ai trouvé cette équipe vraiment intéressante. L’Algérie a obtenu sa qualification en battant l’Egypte. Cela veut donc dire qu’elle est probablement encore plus forte. L’Algérie est aussi une équipe qui marque beaucoup et en tant qu’équipe africaine, j’imagine qu’elle sera soutenue par le public.
En tant qu’Italien, n’enviez-vous pas la place de Marcello Lippi, sélectionneur de la Squadra Azzura ?
Devenir entraîneur était l’une de mes ambitions, sélectionneur l’un de mes rêves les plus chers. Je ne changerai ma situation avec quelqu’un d’autre pour rien au monde. J’ai beaucoup de respect pour Lippi mais je suis encore plus fier aujourd’hui d’être sélectionneur de l’Angleterre.
Que se passera-t-il si vous deviez rencontrer l’Italie en demi-finale ?
Je devrai jouer ce match et le gagner. De toute façon, les deux équipes n’auront pas d’état d’âme. Le seul objectif sera de se qualifier pour la finale. Je ne vous cache pas que ce serait un moment difficile pour moi et je préférais l’éviter mais si ça devait arriver, mon cœur serait anglais.
Le scénario parfait pour vous en Afrique du Sud…
On bat l’Allemagne en demi-finale avant de remporter la Coupe du Monde face à la France en finale. Ça, ça me plairait bien !
« On sait qu’on peut gagner »
Vous êtes allé sur place en Afrique du Sud à l’automne. Quelles ont été vos impressions ?
Je suis allé là bas en octobre pour tout vérifier. L’équipe d’Angleterre aura un très bon hôtel et tous les équipements nécessaires pour être bien. Côté équipement sportif, il n’y a rien à redire. Il ne manquait que le centre médical mais il devrait être prêt d’ici un mois. Le centre d’entraînement sera le meilleur d’Afrique.
Vous avez été entraîneur en club. Est-ce différent d’être sélectionneur d’une équipe nationale ?
En tant qu’entraîneur, mon rôle a toujours été de faire gagner mon équipe, de la pousser à être la meilleure possible. J’ai constamment été dans cet état d’esprit que ce soit à Madrid, à Milan, à la Juve ou à Rome. Pour moi, c’est la même chose aujourd’hui en tant que sélectionneur de l’Angleterre. Je suis concentré pour donner à l’équipe les meilleurs moyens pour former un groupe compétitif qui ira, au moins, jusqu’aux demi-finales. Après toutes ces années, réussir à gagner enfin cette Coupe du Monde pour l’Angleterre. Nous avons une belle équipe, de très bons joueurs. On sait qu’on peut battre toutes les équipes si on joue à notre niveau tout au long de cette Coupe du Monde.
Ce rôle de sélectionneur ne doit pas être facile tous les jours…
C’est un challenge d’être sélectionneur de l’équipe nationale d’Angleterre. Ce n’est pas pour rien que là-bas, on considère que c’est le deuxième boulot le plus difficile du pays. (Il sourit) Mais si je n’avais pas eu l’envie ou les épaules pour relever ce challenge, je ne l’aurais pas fait et je me la coulerais douce en ce moment même. J’adore cette pression et gagner la Coupe du Monde avec cette équipe d’Angleterre, c’est tout simplement le plus gros défi de ma vie professionnelle.
Quels sont les meilleurs joueurs du moment ?
Messi, Cristiano Ronaldo et Rooney sont les trois meilleurs pour moi. Ils sont complètement différents. Messi est rapide, plein d’imagination. Rooney a plus de force physique. Je sais que j’ai de la chance d’avoir un tel joueur dans mon équipe. Il marque énormément de buts et est l’un des meilleurs à l’heure actuelle. Mais Messi et Ronaldo ont un avantage : ils sont encore très jeunes.
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