L’on ne sait pas si ce sont les prévisions de Saâdane qui n’a pas cessé de gonfler la baudruche de l’adversaire, ou bien c’est l’EN qui a été dans un jour sans, mais l’issue de cet Algérie - Tanzanie (1-1) ne fait guère les affaires des Verts. Bon, c’est vrai que l’on n’est qu’à la première journée des éliminatoires, par conséquent, un long chemin reste à faire, mais comme nous l’expliquions ici, le système de qualification a été revu après le forfait de la Mauritanie, faisant que les résultats des matchs contre le dernier du groupe ne seront pas comptés. L’Algérie se devait donc de faire le plein d’entrée. Résultat des courses : les Verts se contentent d’un point ! Pour un début, c’est raté ! Après, ce nul est déjà bon à prendre lorsqu’on repense à la physionomie du match. Les Taifa Stars étaient les premiers à ouvrir la marque sur coup franc. Un peu contre le cours du jeu, même si les Verts n’ont pas tardé à se remettre sur orbite par la grâce d’une frappe sèche de Guedioura qui s’en est allée mourir dans la lucarne. Ce but résume à lui seul la situation. Il aura fallu s’y prendre de loin pour faire mouche. Dans les derniers six mètres, les attaquant algériens sont restés inoffensifs. Même avec deux pointes, l’EN a raté le coche.
Pourtant, c’était Tchaker !
L’EN devait gagner face à la Tanzanie. C’était du moins la logique de Saâdane qui voulait nous faire croire qu’il fallait juste retourner à Tchaker pour renouer avec la victoire. La magie n’aura finalement pas fait son effet. Au lieu de chercher ce qui n’a pas marché face au Gabon et à tirer les enseignements, comme cela devait se faire, on s’est entêté à soutenir que le problème était le 5-Juillet. Voilà donc qu’on se met en 2010 à se montrer superstitieux et à faire appel à un raqui, (Si ! Si !), pour exorciser le mauvais œil, alors qu’ailleurs, tout peut être anticipé, car le football est aussi une science.
La Tanzanie n’a pas «explosé»
L’argument du stade ne tenant plus la route, il faudrait à présent se pencher sur ce qui n’a pas marché hier soir. Une équipe quart de finaliste de la CAN et Mondialiste de surcroît, qui se fait bousculer à vaciller par une modeste équipe de la Tanzanie, il y a matière à spéculer. Pourtant, si l’on s’était fiait à la logique du coach, la situation aurait voulu que l’Algérie gagne. Un stade accueillant, du reste porte-bonheur. Un arbitre conciliant. Soyons honnêtes. Pourtant, le constat est bien accablant. L’Algérie ne gagne plus. Ils ont sillonné plus d’une dizaine de stades depuis le fameux quart de finale face à la Côte d’Ivoire à Cabinda (Angola), mais le résultat est toujours là. Exit le petit succès acquis face aux Emirats arabes unis à Nuremberg, tous les autres matchs étaient des camouflets. Il faut vraiment être sot ou faire semblant de l’être pour croire que le problème réside au niveau de l’ambiance qui peut régner dans un stade. Hein ! Même à Tchaker, où Saâdane se sent comme chez lui, l’Algérie n’a pas gagné. Logiquement, c’est le confort des joueurs qui devait être privilégié et ceux-ci ont toujours clamé leur attachement au 5-Juillet, pourtant le coach a fait passer en premier son intérêt d’être accueilli comme un prophète chez lui. Après, il y a Zioui, il paraît que l’on est bien accueilli !
Une stratégie de jeu à revoir
Le constat est édifiant. Dans le jeu, beaucoup de choses restent à améliorer. En plus de l’inefficacité, c’est le comportement de l’équipe dans les situations défensives qui est à revoir. On concède beaucoup d’espaces. Sur les situations standards - il y avait toute une ribambelle - on n’a pas assuré. Belhadj, chargé de tirer les coups francs et les corners, cherchait à chaque fois le premier poteau. Or, il y avait à chaque fois un adversaire pour couper la trajectoire. L’heure de jeu passée, on continuait à jouer de la sorte. Aucun changement, aucune stratégie de jeu. En gros, l’Algérie a joué pour jouer. Ce n’est pas individuellement que ça coince, tout ou presque paraissait en bonne forme, mais c’est dans la stratégie de jeu que ça laisse à désirer. Avec trois joueurs à la réception, deux hommes de couloir et un seul en pointe à un à un, il faut vraiment lire dans les pensées du coach pour comprendre sa stratégie. Au-delà de ce que veut le peuple, celui de Tchaker y compris, c’est toute une stratégie qui est à revoir. Bien plus, l’organigramme.
Et maintenant ?
Et maintenant ? Telle est la question que l’on devrait se poser. Que fera Saâdane ? Que fera la FAF ? Autant de questions qui taraudent les esprits à la première journée de cette nouvelle saison. Saâdane s’est fait prier de s’en aller, mais il est plus que certain qu’il va encore nous servir un discours bien taillé pour se faire oublier quelque temps. Le temps que vienne le match suivant. Les matchs défileront et l’on risque bien de vivre un remake de la soirée d’hier à chaque fois, si l’on continue à chercher des faux-fuyants. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités. A bon entendeur, salut !
Le Buteur
Pourtant, c’était Tchaker !
L’EN devait gagner face à la Tanzanie. C’était du moins la logique de Saâdane qui voulait nous faire croire qu’il fallait juste retourner à Tchaker pour renouer avec la victoire. La magie n’aura finalement pas fait son effet. Au lieu de chercher ce qui n’a pas marché face au Gabon et à tirer les enseignements, comme cela devait se faire, on s’est entêté à soutenir que le problème était le 5-Juillet. Voilà donc qu’on se met en 2010 à se montrer superstitieux et à faire appel à un raqui, (Si ! Si !), pour exorciser le mauvais œil, alors qu’ailleurs, tout peut être anticipé, car le football est aussi une science.
La Tanzanie n’a pas «explosé»
L’argument du stade ne tenant plus la route, il faudrait à présent se pencher sur ce qui n’a pas marché hier soir. Une équipe quart de finaliste de la CAN et Mondialiste de surcroît, qui se fait bousculer à vaciller par une modeste équipe de la Tanzanie, il y a matière à spéculer. Pourtant, si l’on s’était fiait à la logique du coach, la situation aurait voulu que l’Algérie gagne. Un stade accueillant, du reste porte-bonheur. Un arbitre conciliant. Soyons honnêtes. Pourtant, le constat est bien accablant. L’Algérie ne gagne plus. Ils ont sillonné plus d’une dizaine de stades depuis le fameux quart de finale face à la Côte d’Ivoire à Cabinda (Angola), mais le résultat est toujours là. Exit le petit succès acquis face aux Emirats arabes unis à Nuremberg, tous les autres matchs étaient des camouflets. Il faut vraiment être sot ou faire semblant de l’être pour croire que le problème réside au niveau de l’ambiance qui peut régner dans un stade. Hein ! Même à Tchaker, où Saâdane se sent comme chez lui, l’Algérie n’a pas gagné. Logiquement, c’est le confort des joueurs qui devait être privilégié et ceux-ci ont toujours clamé leur attachement au 5-Juillet, pourtant le coach a fait passer en premier son intérêt d’être accueilli comme un prophète chez lui. Après, il y a Zioui, il paraît que l’on est bien accueilli !
Une stratégie de jeu à revoir
Le constat est édifiant. Dans le jeu, beaucoup de choses restent à améliorer. En plus de l’inefficacité, c’est le comportement de l’équipe dans les situations défensives qui est à revoir. On concède beaucoup d’espaces. Sur les situations standards - il y avait toute une ribambelle - on n’a pas assuré. Belhadj, chargé de tirer les coups francs et les corners, cherchait à chaque fois le premier poteau. Or, il y avait à chaque fois un adversaire pour couper la trajectoire. L’heure de jeu passée, on continuait à jouer de la sorte. Aucun changement, aucune stratégie de jeu. En gros, l’Algérie a joué pour jouer. Ce n’est pas individuellement que ça coince, tout ou presque paraissait en bonne forme, mais c’est dans la stratégie de jeu que ça laisse à désirer. Avec trois joueurs à la réception, deux hommes de couloir et un seul en pointe à un à un, il faut vraiment lire dans les pensées du coach pour comprendre sa stratégie. Au-delà de ce que veut le peuple, celui de Tchaker y compris, c’est toute une stratégie qui est à revoir. Bien plus, l’organigramme.
Et maintenant ?
Et maintenant ? Telle est la question que l’on devrait se poser. Que fera Saâdane ? Que fera la FAF ? Autant de questions qui taraudent les esprits à la première journée de cette nouvelle saison. Saâdane s’est fait prier de s’en aller, mais il est plus que certain qu’il va encore nous servir un discours bien taillé pour se faire oublier quelque temps. Le temps que vienne le match suivant. Les matchs défileront et l’on risque bien de vivre un remake de la soirée d’hier à chaque fois, si l’on continue à chercher des faux-fuyants. Il est temps que chacun prenne ses responsabilités. A bon entendeur, salut !
Le Buteur
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