Battue 2-0 par la République centrafricaine, dimanche à Bangui, l’Algérie pouvait-elle faire pire ? Sans doute pas. Dominée depuis le début de la rencontre, sauvée à huit reprises par un excellent Raïs Mbolhi, l’Algérie pensait bien avoir laissé passer l’orage, à la 59ème minute, quand, bien servi en profondeur par Ghezzal, auteur d’une bonne percée, Djebbour glissa le ballon sous le ventre de Lembet mais hors du cadre. Une ouverture du score aurait constitué un véritable hold-up au vu de la physionomie du match, mais les Fennecs venaient de laisser passer leur unique chance. Dans les minutes qui suivirent, c’est un autre orage, un vrai, venu du ciel qui s’abattit sur Bangui, tel un signe annonciateur.
La fin du match allait tourner au calvaire pour les partenaires de Madjid Bougherra, dépourvus d'organisation tactique lisible et d'engagement dans les duels. Par deux fois, des contres rapides et bien menés transperçaient le flanc gauche de l’équipe algérienne. Mboutou (81ème, 1-0), le joueur du FC 105 (Gabon), d'une frappe des 30 mètres, puis Kethevoama (85ème, 2-0) faisaient mouche. Alors que la pluie redoublait, le bouillant public du complexe Barthélémy Boganda envahissait la piste d’athlétisme bordant la pelouse. Cet avantage n'était que justice : sans leur précipitation, voire leur naïveté, les jeunes attaquants des Fauves auraient dû scorer bien plus tôt dans la rencontre. Les dés étaient jetés. Ce n'est pas le coaching trop tardif d’Abdelhak Benchikha (rentrées de Hadj Aïssa puis de Ziaya) qui changeait quoi que ce soit à l’affaire. Le Général commence sa campagne africaine par une déroute.
Comment expliquer la terrible apathie algérienne ? Par la chaleur étouffante ? Par l’absence de titulaires indiscutables, tels Matmour, Ziani, Halliche ? Par le temps limité qu’a eu le groupe pour s’imprégner de la méthode Benchikha ? Un peu de tout cela sans doute. Mais cette prestation vient confirmer tout de même une baisse de régime ressentie depuis le retour du Mondial. Les Fennecs souffrent toujours des mêmes maux. Une inefficacité terrible en attaque, aggravée désormais par une fragilité défensive indiscutable.
Compte tenu de la victoire du Maroc samedi en Tanzanie (0-1), l’Algérie se retrouve en très mauvaise posture. Elle devra impérativement faire le plein lors de la double confrontation face au Maroc, dont la première manche est pour la fin mars. D’ici là, Abdelhak Benchikha devra, dans un contexte de probable défiance des médias, recréer un esprit d’équipe et redonner une identité de jeu cohérente et conquérante au onze national. Au vu de la prestation indigne en tous points de ce dimanche, cinq mois ne seront vraiment pas de trop pour y parvenir…
(Rédaction Football365/FootSud)
La fin du match allait tourner au calvaire pour les partenaires de Madjid Bougherra, dépourvus d'organisation tactique lisible et d'engagement dans les duels. Par deux fois, des contres rapides et bien menés transperçaient le flanc gauche de l’équipe algérienne. Mboutou (81ème, 1-0), le joueur du FC 105 (Gabon), d'une frappe des 30 mètres, puis Kethevoama (85ème, 2-0) faisaient mouche. Alors que la pluie redoublait, le bouillant public du complexe Barthélémy Boganda envahissait la piste d’athlétisme bordant la pelouse. Cet avantage n'était que justice : sans leur précipitation, voire leur naïveté, les jeunes attaquants des Fauves auraient dû scorer bien plus tôt dans la rencontre. Les dés étaient jetés. Ce n'est pas le coaching trop tardif d’Abdelhak Benchikha (rentrées de Hadj Aïssa puis de Ziaya) qui changeait quoi que ce soit à l’affaire. Le Général commence sa campagne africaine par une déroute.
Comment expliquer la terrible apathie algérienne ? Par la chaleur étouffante ? Par l’absence de titulaires indiscutables, tels Matmour, Ziani, Halliche ? Par le temps limité qu’a eu le groupe pour s’imprégner de la méthode Benchikha ? Un peu de tout cela sans doute. Mais cette prestation vient confirmer tout de même une baisse de régime ressentie depuis le retour du Mondial. Les Fennecs souffrent toujours des mêmes maux. Une inefficacité terrible en attaque, aggravée désormais par une fragilité défensive indiscutable.
Compte tenu de la victoire du Maroc samedi en Tanzanie (0-1), l’Algérie se retrouve en très mauvaise posture. Elle devra impérativement faire le plein lors de la double confrontation face au Maroc, dont la première manche est pour la fin mars. D’ici là, Abdelhak Benchikha devra, dans un contexte de probable défiance des médias, recréer un esprit d’équipe et redonner une identité de jeu cohérente et conquérante au onze national. Au vu de la prestation indigne en tous points de ce dimanche, cinq mois ne seront vraiment pas de trop pour y parvenir…
(Rédaction Football365/FootSud)
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