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En l'espace de six ans, l'Egypte a su se hisser au sommet du football africain, notamment depuis que le légendaire Hassan Shehata a conduit les Pharaons au sacre continental en 2006. Deux autres titres de champions d'Afrique sont venus s'ajouter depuis à leur palmarès. Le dernier a été décroché en 2010, quand Essam El Hadari, Mohamed Aboutrika et autres Wael Gomaa l'ont emporté en finale 1:0 contre le Ghana en Angola.
Mais les choses ont changé depuis. Le pays a connu une révolution populaire qui a balayé l'ancien Raïs, mais dans un entretien exclusif accordé à FIFA.com, Shehata se montre confiant. Il croit en la capacité de ses hommes à passer outre ces circonstances difficiles. "Nous avons toujours porté haut les couleurs de notre pays et nous continuerons à le faire, de toutes nos forces."
L'homme qui a conduit les siens à trois titres continentaux d'affilée ne semble pas se préoccuper des critiques qui lui sont adressées : "Je suis habitué aux critiques et aux attaques. Je suis déjà passé par là. Cela ne fait que renforcer notre détermination et j'ai grande confiance dans mes garçons. Ils ont toujours su être à la hauteur."
Direction l'Afrique du Sud
La sélection égyptienne est à la croisée des chemins et son destin semble lié à celui du pays, en proie à des événements historiques. Les coéquipiers d'Aboutrika devront absolument revenir avec les trois points de leur déplacement à Ellis Park en Afrique du Sud, où ils affronteront les Bafana Bafana en phase qualificative de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF. Lanterne rouge du Groupe G, l'Egypte n'a pas su faire mieux qu'un match nul à domicile contre la Sierra Leone et a essuyé une défaite historique face au Niger.
La tâche ne sera pas aisée face à son prochain adversaire. Shehata en est conscient, mais il se fie à l'expérience de son équipe. "C'est un adversaire sérieux, doté d'une grande expérience et fort d'une participation à la dernière Coupe du Monde. C'est une véritable rencontre au sommet. Nous savons ce qui est attendu de nous et nous allons essayer de concrétiser les ambitions de nos supporters."
Les mauvais résultats de l'Égypte lui ont valu une chute libre au Classement mondial FIFA/Coca-Cola en février. Les Pharaons pointent désormais à la 33ème place, après avoir fait partie des dix meilleurs. C'est la descente la plus rapide enregistrée par une sélection au cours de cette période. Il faut dire qu'aucun match n'a eu lieu en Egypte depuis le 22 janvier dernier en raison des événements récents. En outre, 90% des internationaux égyptiens évoluent dans leur pays natal, contrairement à la plupart des autres sélections africaines, qui comptent surtout sur des joueurs expatriés en Europe. Tout cela fait craindre que l'Égypte soit le premier champion d'Afrique en titre à échouer en phase qualificative.
Redonner le sourire
Malgré tout, l'assistant de Shehata Shawki Gharib, vainqueur de l'édition 1986 en tant que joueur, préfère voir le côté positif de la situation. "Beaucoup de gens estiment que cette période d'inactivité aura des conséquences négatives", analyse-t-il au micro de FIFA.com. "Je crois que cela n'est qu'une partie de la vérité. Bien sûr il y aura un impact sur la condition physique des joueurs, mais il y a des solutions à cela, notamment en prévoyant des sessions d'entraînement plus intensives. D'autre part, ils avaient vraiment besoin d'une pause après six années de compétition sans interruption. Il faut donc également voir cela comme une opportunité."
La sélection égyptienne comptera sur des éléments des deux principaux clubs du pays, Al Ahly et le Zamalek, qui s'affronteront à la fin de la semaine en Ligue des champions de la CAF. Les expatriés Essam El Hadary, Mohamed Zidan, Ahmed Al-Muhammadi et Ahmed Ali complèteront le tableau.
Shehata n'a sans doute pas tort lorsqu'il affirme que la rencontre d'Ellis Park sera décisive dans la course à la qualification. Il souhaite redonner le sourire aux supporters égyptiens, dans une enceinte qui a vu leur victoire historique en Coupe des Confédérations de la FIFA face à l'Italie, alors championne du monde en titre. Mais une défaite sonnerait le glas d'une génération de joueurs qui a beaucoup apporté à son pays, peut-être la meilleure qu'ait jamais connue l'Égypte
FIFA
Mais les choses ont changé depuis. Le pays a connu une révolution populaire qui a balayé l'ancien Raïs, mais dans un entretien exclusif accordé à FIFA.com, Shehata se montre confiant. Il croit en la capacité de ses hommes à passer outre ces circonstances difficiles. "Nous avons toujours porté haut les couleurs de notre pays et nous continuerons à le faire, de toutes nos forces."
L'homme qui a conduit les siens à trois titres continentaux d'affilée ne semble pas se préoccuper des critiques qui lui sont adressées : "Je suis habitué aux critiques et aux attaques. Je suis déjà passé par là. Cela ne fait que renforcer notre détermination et j'ai grande confiance dans mes garçons. Ils ont toujours su être à la hauteur."
Direction l'Afrique du Sud
La sélection égyptienne est à la croisée des chemins et son destin semble lié à celui du pays, en proie à des événements historiques. Les coéquipiers d'Aboutrika devront absolument revenir avec les trois points de leur déplacement à Ellis Park en Afrique du Sud, où ils affronteront les Bafana Bafana en phase qualificative de la Coupe d'Afrique des Nations de la CAF. Lanterne rouge du Groupe G, l'Egypte n'a pas su faire mieux qu'un match nul à domicile contre la Sierra Leone et a essuyé une défaite historique face au Niger.
La tâche ne sera pas aisée face à son prochain adversaire. Shehata en est conscient, mais il se fie à l'expérience de son équipe. "C'est un adversaire sérieux, doté d'une grande expérience et fort d'une participation à la dernière Coupe du Monde. C'est une véritable rencontre au sommet. Nous savons ce qui est attendu de nous et nous allons essayer de concrétiser les ambitions de nos supporters."
Les mauvais résultats de l'Égypte lui ont valu une chute libre au Classement mondial FIFA/Coca-Cola en février. Les Pharaons pointent désormais à la 33ème place, après avoir fait partie des dix meilleurs. C'est la descente la plus rapide enregistrée par une sélection au cours de cette période. Il faut dire qu'aucun match n'a eu lieu en Egypte depuis le 22 janvier dernier en raison des événements récents. En outre, 90% des internationaux égyptiens évoluent dans leur pays natal, contrairement à la plupart des autres sélections africaines, qui comptent surtout sur des joueurs expatriés en Europe. Tout cela fait craindre que l'Égypte soit le premier champion d'Afrique en titre à échouer en phase qualificative.
Redonner le sourire
Malgré tout, l'assistant de Shehata Shawki Gharib, vainqueur de l'édition 1986 en tant que joueur, préfère voir le côté positif de la situation. "Beaucoup de gens estiment que cette période d'inactivité aura des conséquences négatives", analyse-t-il au micro de FIFA.com. "Je crois que cela n'est qu'une partie de la vérité. Bien sûr il y aura un impact sur la condition physique des joueurs, mais il y a des solutions à cela, notamment en prévoyant des sessions d'entraînement plus intensives. D'autre part, ils avaient vraiment besoin d'une pause après six années de compétition sans interruption. Il faut donc également voir cela comme une opportunité."
La sélection égyptienne comptera sur des éléments des deux principaux clubs du pays, Al Ahly et le Zamalek, qui s'affronteront à la fin de la semaine en Ligue des champions de la CAF. Les expatriés Essam El Hadary, Mohamed Zidan, Ahmed Al-Muhammadi et Ahmed Ali complèteront le tableau.
Shehata n'a sans doute pas tort lorsqu'il affirme que la rencontre d'Ellis Park sera décisive dans la course à la qualification. Il souhaite redonner le sourire aux supporters égyptiens, dans une enceinte qui a vu leur victoire historique en Coupe des Confédérations de la FIFA face à l'Italie, alors championne du monde en titre. Mais une défaite sonnerait le glas d'une génération de joueurs qui a beaucoup apporté à son pays, peut-être la meilleure qu'ait jamais connue l'Égypte
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