Ce qui est le plus affligeant dans cette défaite de l’équipe marocaine face à l’Algérie (1-0) lors de la 3è journée des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations 2012, c’est l’absence d’arguments pour la justifier.
Maroc : un manque flagrant d’engagement
En effet, tout a été fait pour que les onze joueurs évoluent dans les meilleures conditions : une semaine d’entrainement à huis clos, peu de blessés (excepté Hadji), un encadrement technique parfait, des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats du monde, et un entraîneur compétent et motivé. En fait, il ne manquait qu’une seule chose : demander à l’adversaire de nous laisser gagner !
Mais trêve de plaisanteries, ce qui a vraiment manqué, c’est cette qualité qui a toujours fait transcender les marocains dans les moments difficiles ; cette qualité qui impressionne l’adversaire, le désoriente et force son respect ; cette qualité qu’on a toujours eu et qu’on est en train de perdre ; cette qualité, c’est la VIRILITE.
Algérie : de l’agressivité pour compenser de nombreuses carences
De l’autre côté, les algériens n’avaient pas grands choses à faire prévaloir mis à part leur engagement et leur agressivité à la limite de la régularité. Aucune action valable, aucune construction et un but chanceux. Ils se sont contentés de repousser les assauts marocains en deuxième mi-temps.
Ils ne doivent leur salut, comme en coupe du monde, qu’à l’omniprésence du gardien M’Bolhy. Apparemment, nos frères algériens n’ont tiré aucun bénéfice de leur double participation en CAN et en CM 2010. Avec leur niveau actuel, ils ne peuvent battre que le Maroc car les équipes d’Afrique Noire comme la Tanzanie ou la Centrafrique sont bien meilleurs que l’Algérie dans le jeu agressif et physique.
Quels correctifs apporter à la sélection marocaine ?
Actuellement, et en se basant sur les derniers matches, il y a trois catégories de joueurs en équipe nationale marocaine :
1- Les joueurs réguliers qui, quel que soit l’adversaire, sont égaux à eux même, comme : Lamyaghri, Bassir, Kantari et Kharja ;
2- Les joueurs qui se transcendent quand l’équipe a besoin d’eux ; c’est le cas de Benatia, bien sûr, mais aussi de Belhanda et Souleimani ;
3- Les frileux qui, pour être efficaces, doivent évoluer dans des conditions idéales et c’est pourquoi, ils ne sont jamais là quand on a vraiment besoin d’eux comme :
Chamakh : mal à l’aise, seul en pointe, doit être appuyé ; c’est pourquoi, si Gerets veut absolument le garder, il faut qu’il adopte le 4-4-2 en incorporant El Arabi.
Taarabt : Il doit avoir compris la différence entre jouer un match de foot et amuser la galerie. Doit être utilisé comme Joker à incorporer dans la dernière demi-heure pour déstabiliser l’adversaire.
Hermach : ne s’est pas remis de sa faute et a montré un déficit flagrant de caractère ; c’est une énorme déception ;
Boussoufa : c’est la plus grosse déception ; devant l’agressivité des algériens, il a pris peur et s’est éteint. Que fera le petit Boussoufa contre les colosses russes ?
Après Dirar (indiscipline) et Ahmadi (enterré au Golfe), Boussoufa va certainement quitter le navire Maroc prématurément.
Les carences de Gerets
Dès le premier match officiel, le charismatique Eric Gerets a montré ses failles parmi lesquelles on peut citer :
Un excès de confiance et un certain mépris pour l’adversaire ;
Faiblesse tactique : en 85 minutes, il n’a pas pu trouver la solution pour éviter la défaite à son équipe face à un adversaire plus faible ;
Inexpérience des matches africains, axés sur le physique, la simulation et un arbitrage folklorique ; aura-t-il le temps de s’adapter ?
Une génération décevante
Ce qui est triste avec cette génération d'après 2004, c’est qu’elle n’a jamais rien réussi et de déceptions en déceptions, elle a perdu sa crédibilité et la confiance du public marocain.
Malgré la présence de joueurs évoluant dans les meilleurs clubs du monde, ni le déclic, ni ce coup d’éclat qui fidélise le public n’ont eu lieu. Le résultat, c’est une équipe nationale en éternelle reconstruction. C’est dommage pour un public comme celui du Maroc qui est loin de mériter cela.
Maroc : un manque flagrant d’engagement
En effet, tout a été fait pour que les onze joueurs évoluent dans les meilleures conditions : une semaine d’entrainement à huis clos, peu de blessés (excepté Hadji), un encadrement technique parfait, des joueurs évoluant dans les meilleurs championnats du monde, et un entraîneur compétent et motivé. En fait, il ne manquait qu’une seule chose : demander à l’adversaire de nous laisser gagner !
Mais trêve de plaisanteries, ce qui a vraiment manqué, c’est cette qualité qui a toujours fait transcender les marocains dans les moments difficiles ; cette qualité qui impressionne l’adversaire, le désoriente et force son respect ; cette qualité qu’on a toujours eu et qu’on est en train de perdre ; cette qualité, c’est la VIRILITE.
Algérie : de l’agressivité pour compenser de nombreuses carences
De l’autre côté, les algériens n’avaient pas grands choses à faire prévaloir mis à part leur engagement et leur agressivité à la limite de la régularité. Aucune action valable, aucune construction et un but chanceux. Ils se sont contentés de repousser les assauts marocains en deuxième mi-temps.
Ils ne doivent leur salut, comme en coupe du monde, qu’à l’omniprésence du gardien M’Bolhy. Apparemment, nos frères algériens n’ont tiré aucun bénéfice de leur double participation en CAN et en CM 2010. Avec leur niveau actuel, ils ne peuvent battre que le Maroc car les équipes d’Afrique Noire comme la Tanzanie ou la Centrafrique sont bien meilleurs que l’Algérie dans le jeu agressif et physique.
Quels correctifs apporter à la sélection marocaine ?
Actuellement, et en se basant sur les derniers matches, il y a trois catégories de joueurs en équipe nationale marocaine :
1- Les joueurs réguliers qui, quel que soit l’adversaire, sont égaux à eux même, comme : Lamyaghri, Bassir, Kantari et Kharja ;
2- Les joueurs qui se transcendent quand l’équipe a besoin d’eux ; c’est le cas de Benatia, bien sûr, mais aussi de Belhanda et Souleimani ;
3- Les frileux qui, pour être efficaces, doivent évoluer dans des conditions idéales et c’est pourquoi, ils ne sont jamais là quand on a vraiment besoin d’eux comme :
Chamakh : mal à l’aise, seul en pointe, doit être appuyé ; c’est pourquoi, si Gerets veut absolument le garder, il faut qu’il adopte le 4-4-2 en incorporant El Arabi.
Taarabt : Il doit avoir compris la différence entre jouer un match de foot et amuser la galerie. Doit être utilisé comme Joker à incorporer dans la dernière demi-heure pour déstabiliser l’adversaire.
Hermach : ne s’est pas remis de sa faute et a montré un déficit flagrant de caractère ; c’est une énorme déception ;
Boussoufa : c’est la plus grosse déception ; devant l’agressivité des algériens, il a pris peur et s’est éteint. Que fera le petit Boussoufa contre les colosses russes ?
Après Dirar (indiscipline) et Ahmadi (enterré au Golfe), Boussoufa va certainement quitter le navire Maroc prématurément.
Les carences de Gerets
Dès le premier match officiel, le charismatique Eric Gerets a montré ses failles parmi lesquelles on peut citer :
Un excès de confiance et un certain mépris pour l’adversaire ;
Faiblesse tactique : en 85 minutes, il n’a pas pu trouver la solution pour éviter la défaite à son équipe face à un adversaire plus faible ;
Inexpérience des matches africains, axés sur le physique, la simulation et un arbitrage folklorique ; aura-t-il le temps de s’adapter ?
Une génération décevante
Ce qui est triste avec cette génération d'après 2004, c’est qu’elle n’a jamais rien réussi et de déceptions en déceptions, elle a perdu sa crédibilité et la confiance du public marocain.
Malgré la présence de joueurs évoluant dans les meilleurs clubs du monde, ni le déclic, ni ce coup d’éclat qui fidélise le public n’ont eu lieu. Le résultat, c’est une équipe nationale en éternelle reconstruction. C’est dommage pour un public comme celui du Maroc qui est loin de mériter cela.
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