Il fera ses grands débuts aujourd’hui face à la Croatie...Aucun autre pays n’a une histoire aussi liée à la compétition. Cinq victoires en Coupe du monde, et un sixième titre qui se profile pour le Brésil : le football a, certes, été inventé en Angleterre, mais si le ballon se mettait à parler, c’est en portugais avec un accent brésilien qu’il le ferait.
Quel est le seul pays qui a participé aux 17 éditions ? Qui détient le record de cinq victoires ? Qui a marqué le plus de buts ? Quel est le seul pays à s’être imposé sur les continents américain, européen et asiatique ?
Tous les records ou presque se concentrent dans les pieds brésiliens.
Mais plus que les statistiques et les victoires, la Seleçao incarne le beau jeu et le spectacle. Les retournés de Leonidas, le double contact de Ronaldinho, les crochets de Pelé, les passements de jambe de Garrincha, les yeux dans le dos de Rivelino, les accélérations de Ronaldo, les coups de tête de Vava, les Brésiliens ont illuminé l’histoire du Mondial. Le peuple brésilien est persuadé d’être le pays du ballon rond, du «futebol». La communion entre l’équipe et la population est totale. La victoire est obligatoire. «Etre vice-champion, c’est être le premier des derniers», résumait, Felipao, Felipe Scolari, sélectionneur brésilien juste avant la finale contre l’Allemagne remportée en 2002.
Les débuts de la Selegao en Coupe du monde sont pourtant difficiles avec des éliminations dès le premier tour en 1930 et 1934. Heureusement, arrivent les magiciens Pelé, Garrincha ou Vava.
Ils sont les artisans des deux premières victoires, en 1958 en Suède et en 1962 au Chili. Mais c’est le Mondial 70 qui marque les esprits avec la victoire d’une «dream team». Les images du Mexique font partie de la légende. Pelé, Rivelino, Jairzinho balayent les adversaires avec un football de génie, alliant entente collective et exploits individuels. Un sommet. En 1982, le Brésil pense avoir retrouvé une équipe imbattable avec Zico, Socrates, Junior et Falcao. Mais elle bute à nouveau face à l’Italie. Il faut attendre 1994 pour voir à nouveau les Auriverde triompher. Aux Etats-Unis, le Brésil remporte un 4e titre.
Les Brésiliens font cependant moins rêver, à l’image de leur finale remportée aux tirs au but contre l’Italie. En 2002 au Japon, c’est une troisième finale d’affilée et la «penta», une cinquième victoire acquise grâce à la complicité des trois «R» : Ronaldo, meilleur buteur, Rivaldo et Ronaldinho. Tenante du titre, la Seleçao arrive au Mondial 2006 avec l’étiquette de favori N°1. Comme en 1970, ses individualités -Ronaldinho, Ronaldo, Kaka, Adriano, Juninho, Robinho, Roberto Carlos- la désignent comme imbattable. Il ne leur reste plus qu’à se construire un destin de «dream team» N°2.
Quel est le seul pays qui a participé aux 17 éditions ? Qui détient le record de cinq victoires ? Qui a marqué le plus de buts ? Quel est le seul pays à s’être imposé sur les continents américain, européen et asiatique ?
Tous les records ou presque se concentrent dans les pieds brésiliens.
Mais plus que les statistiques et les victoires, la Seleçao incarne le beau jeu et le spectacle. Les retournés de Leonidas, le double contact de Ronaldinho, les crochets de Pelé, les passements de jambe de Garrincha, les yeux dans le dos de Rivelino, les accélérations de Ronaldo, les coups de tête de Vava, les Brésiliens ont illuminé l’histoire du Mondial. Le peuple brésilien est persuadé d’être le pays du ballon rond, du «futebol». La communion entre l’équipe et la population est totale. La victoire est obligatoire. «Etre vice-champion, c’est être le premier des derniers», résumait, Felipao, Felipe Scolari, sélectionneur brésilien juste avant la finale contre l’Allemagne remportée en 2002.
Les débuts de la Selegao en Coupe du monde sont pourtant difficiles avec des éliminations dès le premier tour en 1930 et 1934. Heureusement, arrivent les magiciens Pelé, Garrincha ou Vava.
Ils sont les artisans des deux premières victoires, en 1958 en Suède et en 1962 au Chili. Mais c’est le Mondial 70 qui marque les esprits avec la victoire d’une «dream team». Les images du Mexique font partie de la légende. Pelé, Rivelino, Jairzinho balayent les adversaires avec un football de génie, alliant entente collective et exploits individuels. Un sommet. En 1982, le Brésil pense avoir retrouvé une équipe imbattable avec Zico, Socrates, Junior et Falcao. Mais elle bute à nouveau face à l’Italie. Il faut attendre 1994 pour voir à nouveau les Auriverde triompher. Aux Etats-Unis, le Brésil remporte un 4e titre.
Les Brésiliens font cependant moins rêver, à l’image de leur finale remportée aux tirs au but contre l’Italie. En 2002 au Japon, c’est une troisième finale d’affilée et la «penta», une cinquième victoire acquise grâce à la complicité des trois «R» : Ronaldo, meilleur buteur, Rivaldo et Ronaldinho. Tenante du titre, la Seleçao arrive au Mondial 2006 avec l’étiquette de favori N°1. Comme en 1970, ses individualités -Ronaldinho, Ronaldo, Kaka, Adriano, Juninho, Robinho, Roberto Carlos- la désignent comme imbattable. Il ne leur reste plus qu’à se construire un destin de «dream team» N°2.
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