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Florian Raspentino : "L'Algérie bien sûr ! "
Révélation nantaise (FC Nantes) de la saison, Florian Raspentino est un homme pressé. Passé d’Agde en CFA à Ligue 2, l’attaquant de 22 ans, courtisé au mercato d’hiver par l’Udinese, se verrait bien continuer son ascension nationale et… internationale. Le Franco-Algérien a tapé dans l’oeil de Vahid Halilhodzic, le sélectionneur des Fennecs.
Florian, comment vous portez-vous après votre opération de la main (le joueur est sorti sur blessure lors de la 30ème journée) ?
Je vais bien. J’ai pu un peu récupéré auprès de ma famille dans le sud. J’ai repris l’entraînement en individuel. Je pense que je serai trop court pour jouer ce lundi. En revanche, pour vendredi prochain, je pense que cela devrait être bon.
Arrivé de CFA, vous avez été titularisé avec 21 reprises en 27 matches et inscrit 7 buts en Championnat (10 buts en 31 matches toutes compétitions confondues). Comment expliquez-vous cette étonnante réussite ?
C’est vrai que cela se passe bien. Quand je suis arrivé à Nantes, c’était juste pour m’entraîner avec les pros et jouer avec la CFA. Je suis parti en stage et j’ai marqué en matchs amicaux et de là tout est parti.
Avant Nantes cette saison, Etes-vous passé par un centre de formation ?
Non, je ne suis pas passé par un centre de formation. En moins de 18 ans, je suis parti à l’AC Ajaccio, je suis resté 6 mois dans un CREPS. Plus jeune, j’ai grandi à Vitrolles, j’ai fait toute ma formation à Gignac. Ensuite, je suis parti à Marignane où j’ai fait deux ans en CFA. L’année dernière, j’étais à Agde où j’ai fini à 17 buts.
Tout va très vite, comment digérez-vous le passage du monde amateur à celui des professionnels ?
C’est un autre monde. Depuis tout petit, j’en rêve. C’est sûr que je n’oublie pas d’où je viens. Il y a encore moins d’un an, j’étais amateur en CFA. Je sais ce que ça va vite. Je garde la tête sur les épaules car j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.
Vous avez signé pour un an avec le FC Nantes, quelles sont vos envies à quelques mois de la fin de votre contrat?
Mon choix, c’était de monter avec Nantes en L1, je pense que cela va être compliqué. Mathématiquement, c’est encore faisable mais… Je sais qu’il y a des clubs de L1 qui sont intéressés. J’aimerais goûter à la L1...
Avez-vous réellement été contacté par l’Udinese au mercato d’hiver ?
Oui, j’aurais pu partir à l’Udinese. Il était intéressé, ils m’ont dit : « on te prend et on est vraiment intéressé, etc.…»
Avez-vous eu peur de griller les étapes ?
Cela faisait que 6 mois que j’étais dans le circuit, je n’ai pas voulu sauter les étapes et me cramer. Là, en fin de saison, je sais que l’Udinese est toujours intéressée et que je pourrais y aller.
Dijon, Caen et Nice vous suivent de très près. Ces clubs peuvent-ils vous plaire ?
Oui, justement je me dis que c’est préférable de rester en France, et de faire un an ou deux, si je le peux en L1. Des clubs comme Nice, Dijon, Caen ou même Saint-Etienne (NDLR : le joueur a été supervisé à plusieurs reprises à la Beaujoire)… Je ne dis pas que je jouerai à tous les coups. Mais je peux espérer jouer. La concurrence ne me fait pas peur.
Avez-vous reçu des propositions concrètes ?
Je sais qu’ils sont intéressés. Mais il n’y a pas eu d’offres car les clubs ne sont pas encore maintenus. Ils jouent le maintien. Je pense que cela se fera prochainement.
Par le passé, des joueurs comme Valbuena ou Kaboré ont été recrutés en National par José Anigo. Récemment, il s’est dit que dans la même démarche, l’OM aurait un oeil sur vous, qu’en pensez-vous ?
Non, je n’y pense même pas. Quand on est Marseillais, on en rêve. J’étais abonné au Vélodrome pendant cinq ans. J’allais voir tous les matches de l’OM. Quand on entend cela, ça fait un plaisir.
Sur le plateau de Ma Chaîne Sport, dans l’émission « Tribune Foot », le sélectionneur de l’Algérie, Vahid Halilhodzic, a reconnu vous suivre. Qu’en pensez-vous et quels sont vous liens avec ce pays ?
On m’en a parlé... Mon père est algérien et ma grand-mère y va très souvent. Je suis de Vitrolles et, dans mon quartier, tout le monde est pour l’Algérie.
Répondriez-vous positivement à un appel de la sélection algérienne dans la perspective des prochaines échéances ?
Bien sûr, l’Algérie ça m’intéresse. Je regarde les matches de la sélection. J’imagine qu’il faut mouiller le maillot. Dans la sélection actuelle, je connais un peu Foued Kadir.
Sur le terrain, vous considérez comme un attaquant de côté ou axial ?
Jusqu’à cette saison, je n’ai jamais joué sur les côtés. J’étais un attaquant axial de 4-4-2 qui aime prendre la profondeur ou profiter des déviations. C’est Landry Chauvin qui m’a mis sur le côté. Je pense que cela me correspond mieux dans un schéma de 4-3-3 ou 4-2-3-1 car, seul dans l’axe, je n’ai pas le physique pour jouer dos au but.
Propos recueillis par Nabil Djellit (Rédaction Football365/FootSud)
Florian, comment vous portez-vous après votre opération de la main (le joueur est sorti sur blessure lors de la 30ème journée) ?
Je vais bien. J’ai pu un peu récupéré auprès de ma famille dans le sud. J’ai repris l’entraînement en individuel. Je pense que je serai trop court pour jouer ce lundi. En revanche, pour vendredi prochain, je pense que cela devrait être bon.
Arrivé de CFA, vous avez été titularisé avec 21 reprises en 27 matches et inscrit 7 buts en Championnat (10 buts en 31 matches toutes compétitions confondues). Comment expliquez-vous cette étonnante réussite ?
C’est vrai que cela se passe bien. Quand je suis arrivé à Nantes, c’était juste pour m’entraîner avec les pros et jouer avec la CFA. Je suis parti en stage et j’ai marqué en matchs amicaux et de là tout est parti.
Avant Nantes cette saison, Etes-vous passé par un centre de formation ?
Non, je ne suis pas passé par un centre de formation. En moins de 18 ans, je suis parti à l’AC Ajaccio, je suis resté 6 mois dans un CREPS. Plus jeune, j’ai grandi à Vitrolles, j’ai fait toute ma formation à Gignac. Ensuite, je suis parti à Marignane où j’ai fait deux ans en CFA. L’année dernière, j’étais à Agde où j’ai fini à 17 buts.
Tout va très vite, comment digérez-vous le passage du monde amateur à celui des professionnels ?
C’est un autre monde. Depuis tout petit, j’en rêve. C’est sûr que je n’oublie pas d’où je viens. Il y a encore moins d’un an, j’étais amateur en CFA. Je sais ce que ça va vite. Je garde la tête sur les épaules car j’ai encore beaucoup de choses à apprendre.
Vous avez signé pour un an avec le FC Nantes, quelles sont vos envies à quelques mois de la fin de votre contrat?
Mon choix, c’était de monter avec Nantes en L1, je pense que cela va être compliqué. Mathématiquement, c’est encore faisable mais… Je sais qu’il y a des clubs de L1 qui sont intéressés. J’aimerais goûter à la L1...
Avez-vous réellement été contacté par l’Udinese au mercato d’hiver ?
Oui, j’aurais pu partir à l’Udinese. Il était intéressé, ils m’ont dit : « on te prend et on est vraiment intéressé, etc.…»
Avez-vous eu peur de griller les étapes ?
Cela faisait que 6 mois que j’étais dans le circuit, je n’ai pas voulu sauter les étapes et me cramer. Là, en fin de saison, je sais que l’Udinese est toujours intéressée et que je pourrais y aller.
Dijon, Caen et Nice vous suivent de très près. Ces clubs peuvent-ils vous plaire ?
Oui, justement je me dis que c’est préférable de rester en France, et de faire un an ou deux, si je le peux en L1. Des clubs comme Nice, Dijon, Caen ou même Saint-Etienne (NDLR : le joueur a été supervisé à plusieurs reprises à la Beaujoire)… Je ne dis pas que je jouerai à tous les coups. Mais je peux espérer jouer. La concurrence ne me fait pas peur.
Avez-vous reçu des propositions concrètes ?
Je sais qu’ils sont intéressés. Mais il n’y a pas eu d’offres car les clubs ne sont pas encore maintenus. Ils jouent le maintien. Je pense que cela se fera prochainement.
Par le passé, des joueurs comme Valbuena ou Kaboré ont été recrutés en National par José Anigo. Récemment, il s’est dit que dans la même démarche, l’OM aurait un oeil sur vous, qu’en pensez-vous ?
Non, je n’y pense même pas. Quand on est Marseillais, on en rêve. J’étais abonné au Vélodrome pendant cinq ans. J’allais voir tous les matches de l’OM. Quand on entend cela, ça fait un plaisir.
Sur le plateau de Ma Chaîne Sport, dans l’émission « Tribune Foot », le sélectionneur de l’Algérie, Vahid Halilhodzic, a reconnu vous suivre. Qu’en pensez-vous et quels sont vous liens avec ce pays ?
On m’en a parlé... Mon père est algérien et ma grand-mère y va très souvent. Je suis de Vitrolles et, dans mon quartier, tout le monde est pour l’Algérie.
Répondriez-vous positivement à un appel de la sélection algérienne dans la perspective des prochaines échéances ?
Bien sûr, l’Algérie ça m’intéresse. Je regarde les matches de la sélection. J’imagine qu’il faut mouiller le maillot. Dans la sélection actuelle, je connais un peu Foued Kadir.
Sur le terrain, vous considérez comme un attaquant de côté ou axial ?
Jusqu’à cette saison, je n’ai jamais joué sur les côtés. J’étais un attaquant axial de 4-4-2 qui aime prendre la profondeur ou profiter des déviations. C’est Landry Chauvin qui m’a mis sur le côté. Je pense que cela me correspond mieux dans un schéma de 4-3-3 ou 4-2-3-1 car, seul dans l’axe, je n’ai pas le physique pour jouer dos au but.
Propos recueillis par Nabil Djellit (Rédaction Football365/FootSud)