« Non, non, non, il ne faut jamais dire qu’une victoire est acquise à l’avance. On ne savait rien des kenyans et les marocains pouvaient être dangereux. » C’est ainsi que Suleiman Jama l’entraîneur de Hamza Driouch analyse après coup cette finale du 1500 mètres qui n’aura pas d’autre issu prévisible que la victoire de Hamza Driouch.
Ce jeune coureur transfuge du Maroc avait exécuté psychologiquement ses adversaires dès le premier tour mais aussi avec cette carte de visite impressionnante pour ce jeune coureur âgé de 18 ans déjà auteur d’un chrono de 3’33 »69.
Et en finale, il a couru comme Hicham El Guerrouj son idole, avec la même aisance, la même fluidité, la même touche de pied si légère. Pour remporter cette finale en 3’39»04 avec une maîtrise presque insolente devant le kenyan Hilary Cheruiyot Ngetich crédité de 3’40»39.
« Il a été parfait techniquement » souligne ce coach multi cartes qui occupe les fonctions officielles avec le Qatar mais aussi avec certains des meilleurs coureurs de 800 et 1500 m tel le soudanais Abubaker Kaki, le djiboutien Ayaneh Souleiman et l’algérien Taoufik Makloufi. Une force de frappe, un commando avec en lieutenant ce coach d’origine somalienne qui étudia aux Etats Unis pour faire son trou petit à petit dans cette sphère très fermée qui n'ouvre pas toujours ses portes aux coachs d'origine africaine.
C’est avec Abubaker Kaki qu’il obtiendra ses premiers titres, « il est comme mon fils » dit-il puis les portes s’ouvriront auprès de ces fédérations à la recherche d’un entraîneur capable de mettre en lumière des athlètes esseulés.
Pour Hamza Driouch, l’histoire sera différente. Ce jeune marocain arrive au Qatar dans les valises de son frère Ibrahim à la recherche d’un emploi dans ce pays du golfe. Le père ayant disparu trop tôt, c’est le grand frère qui prend sous son aile protectrice le jeune Hamza qui très vite change de nationalité pour le bonheur du Qatar, pour le malheur du Maroc qui n’a pas vu partir un tel talent.
Hamza a ainsi intégré ce groupe ultra performant qui au gré des saisons migre de continent en continent. Pour ce Mondial et les J.O. de Londres, ces athlètes ont passé deux mois à Iten au Kenya puis encore deux mois en Suède. Pour quelle moisson ? Souleiman Jama de préciser : « On prie dieu pour réussir ». Leurs incantations perceront-elles les cieux de Londres ?
par Gilles Bertrand( VO2)
Ce jeune coureur transfuge du Maroc avait exécuté psychologiquement ses adversaires dès le premier tour mais aussi avec cette carte de visite impressionnante pour ce jeune coureur âgé de 18 ans déjà auteur d’un chrono de 3’33 »69.
Et en finale, il a couru comme Hicham El Guerrouj son idole, avec la même aisance, la même fluidité, la même touche de pied si légère. Pour remporter cette finale en 3’39»04 avec une maîtrise presque insolente devant le kenyan Hilary Cheruiyot Ngetich crédité de 3’40»39.
« Il a été parfait techniquement » souligne ce coach multi cartes qui occupe les fonctions officielles avec le Qatar mais aussi avec certains des meilleurs coureurs de 800 et 1500 m tel le soudanais Abubaker Kaki, le djiboutien Ayaneh Souleiman et l’algérien Taoufik Makloufi. Une force de frappe, un commando avec en lieutenant ce coach d’origine somalienne qui étudia aux Etats Unis pour faire son trou petit à petit dans cette sphère très fermée qui n'ouvre pas toujours ses portes aux coachs d'origine africaine.
C’est avec Abubaker Kaki qu’il obtiendra ses premiers titres, « il est comme mon fils » dit-il puis les portes s’ouvriront auprès de ces fédérations à la recherche d’un entraîneur capable de mettre en lumière des athlètes esseulés.
Pour Hamza Driouch, l’histoire sera différente. Ce jeune marocain arrive au Qatar dans les valises de son frère Ibrahim à la recherche d’un emploi dans ce pays du golfe. Le père ayant disparu trop tôt, c’est le grand frère qui prend sous son aile protectrice le jeune Hamza qui très vite change de nationalité pour le bonheur du Qatar, pour le malheur du Maroc qui n’a pas vu partir un tel talent.
Hamza a ainsi intégré ce groupe ultra performant qui au gré des saisons migre de continent en continent. Pour ce Mondial et les J.O. de Londres, ces athlètes ont passé deux mois à Iten au Kenya puis encore deux mois en Suède. Pour quelle moisson ? Souleiman Jama de préciser : « On prie dieu pour réussir ». Leurs incantations perceront-elles les cieux de Londres ?
par Gilles Bertrand( VO2)
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