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Alain MIMOUN

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  • Alain MIMOUN

    C’est marrant, mais quand je vois la vie d’Alain Mimoun, j’ai comme une envie de comparer. Loin de moi l’idée que tout était mieux avant, mais je dois bien reconnaître qu’à l’occasion, le bon vieux temps me file la nostalgie.
    C’est vrai, Mimoun, c’est quand même cet Algérien qui a devancé l’appel sous les drapeaux, pour aller se prendre une dégelée par les Boches en 1940, à la frontière belge. Qui a remis ça contre Rommel en Tunisie. Puis a failli perdre un pied à Monte-Cassino, début 1944, pour débarquer en Provence six mois plus tard. Forcément, quand on n’a pas fait le service militaire parce que Chirac l’a supprimé, on a un peu plus de mal à chanter La Marseillaise avec l’équipe de France. Et je ne veux viser personne.
    Mimoun, c’est aussi le garçon de café qui a vécu quatorze ans dans un deux-pièces du XIXe, à Paris, alors qu’il se battait aux quatre coins de la planète pour la suprématie mondiale en course de fond. Celui que Zatopek fut tout heureux de voir gagner à Sydney, en 1956, après l’avoir privé trois fois de podium olympique. Ça a quand même plus de gueule que les petites querelles d’égos de nos divettes footballistiques, à Ferrari de fonction et hôtel particulier dans les beaux quartiers de Londres. Mais je ne veux viser personne…
    Mimoun, c’est le stakhano, vous lançant cette maxime maison pleine de bon sens : « Quand ça fait mal, c’est que ça fait du bien ».
    Le gars qui, quand il défaille au 30e kilomètre du marathon de Sydney, se traite de « salaud », s’insulte copieusement, se met lui-même des coups de pied au cul, et gagne par-delà la douleur, quand d’autres préfèrent rejeter la cause de leurs échecs sur les arbitres, les journalistes, les entraîneurs. Ou font la grève de l’entraînement… Bon, d’accord, je vise quelqu’un. Enfin, quelques-uns, mais n’y comptez pas : vous n’aurez pas de noms.
    Mimoun, quand il parlait, ça pouvait être imprévisible. On l’écoute :
    En Australie, quarante ans après les jeux Olympiques de Melbourne, j’ai été reçu comme un chef d’État. On m’a même proposé le passeport australien. Ce à quoi j’ai répondu : « Vous savez, j’ai déjà deux nationalités : française et corrézienne ».
    C’est sûr que ça nous change des analyses d’après match de nos héros modernes, à base de « l’important, ce soir, c’était les trois points », ou « comme dit le coach, il faut prendre les matchs les uns après les autres, on fera les comptes à la fin de la saison ».
    Pas de nom, j’ai dit. Une tombe.
    Mimoun, c’est le type qui a cinquante stades à son nom, des écoles et des rues dans tous les sens. Pas mal, pour quelqu’un qui vient de mourir. Alors, à quand une école Nicolas Anelka, un stade Samir Nasri, une avenue Karim Benzema ? Aïe, ça y est, j’ai lâché des noms… Las, ceux-là, c’est davantage dans la rubrique fait divers qu’il faut les chercher, accolés à celui de Zahia ou autre…
    Mimoun, c’est ce type qui a su aimer la France, au temps où la France savait se faire aimer. Où elle n’avait pas encore pris ce pli de se déverser un tombereau de culpabilité sur la tête à chaque occasion. Mimoun c’est le patriote pur et dur, que même le FLN n’a pas tenté de récupérer, et à qui de Gaulle affirma qu’ils avaient deux points communs : leur amour de la France et leur longévité. Car oui, Mimoun, à 44 ans, il gagnait son quatrième titre de champion de France du marathon ! Jusqu’au bout, il aura couru ses 10 ou 15 kilomètres par jour.
    Mimoun, c’est ce petit Français qui meurt en même temps que Mandela et qui, comme lui, a su jeter des ponts entre les cultures et les races, pour devenir l’un des plus grands porte-étendards français.
    Cet homme qui est né Ali, musulman, dans l’Oranais, et qui est mort 92 ans plus tard Alain, catholique, dans le Val-de-Marne. Qui admirait Bayard et Sainte-Thérèse-de-Lisieux ― la France du panache et celle de la petite voie. Et qui déclarait, se retournant au crépuscule de sa vie sur son aurore :
    Je savais depuis longtemps que mon pays était de l’autre côté de la mer. Mes ancêtres, c’était les Gaulois. La France était déjà dans ma peau et dans mes veines. Par conséquent, qu’on ne me parle pas de ces conneries d’intégration !
    Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

  • #2
    icone harkis

    c'est surtout une icone harkis...
    quelqu'un qui , comme joseph Darnand dans une autre guerre , a choisit la collaboration plus qu'active.. qui n’était pas un simple collaborateur mais un collaborationniste.
    Il était pitoyable avec son besoin de reconnaissance... toujours a s’exhiber avec le drapeau Français.. parce que évidement on revendique ce qui nous manque le plus.
    Il s'est toujours revendiqué Français parce que dans le fond il ne l'as jamais été complètement.

    Triste destin .. paix a son âme
    "tout a été dit , tout reste a penser"
    Alain

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    • #3
      Pour moi, c'est un grand champion.
      Pour le reste, en 1940, il était Français comme tous les Algériens, ensuite, il l'est resté, c'est un choix respectable.
      Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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      • #4
        La comparaison avec Darnant est scandaleuse, Darnant a trahis son pays et a été fusillé en 1945, Alain Mimoun n'a trahis personne, c'était un grand homme respectable et respecté sauf par les crétins.
        Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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        • #5
          Mimoun est un homme genereux et tres tres sympathique, j ai eu la joie il y a une vingtaine d année de faire un footing avec Alain mimoun a Bugeat en correze ds un centre de formation sportif qui porte son nom d ailleu, quelqu un de tres simple.Par contre je ne rejoins pas mais pas du tout le fait qu il est pu s eloigné d aussi loin de son pays natal au point qu il n en parlait pas du tout.Une chose est sur il est mort avec une gueule d arabe et pas d Alain!!
          D autre part l article vise des joueurs tel que Nasri Benzemma qui ne porte jamais de nom de stades ou complexes sportifs, mais plutot la rubrique fait divers.
          Mais quand est il de Zinedine Zidane enfant de la kabylie bien francais quan d il marque deux but en phase final de la coupe du monde et algerien d origine kabyle quand il met le coup de boule a Materrazi????Je pense que zidane non plus n aura pas de stade a son nom pourtant il a chanté la marseillaise!!La france n accepte pas la reussite de l elite maghrebine et ne l acceptera pas sauf si tu change ton prenom ta culture ta religion, en gros tu dois renier d ou tu viens pour etre francais meme en etant né en france!!!C est quand meme pas le symbole du drapeau ca liberte egalite fraternite pourtant la CNI est la meme pour paul jacques sophie et mohamed ou djemel!!
          Faire route à pied par un beau temps dans un beau pays sans être pressé et avoir pour terme de ma course un objet agréable, voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus à mon goût.

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          • #6
            une vison divergente...

            n'est pas toujour bonne a entendre .. et l'insulte est le dernier refuge de ceux qui n'ont plus d'arguments.
            Ensuite merci de venir nous donner des leçon de démocratie
            Mimoun a ete non seulement un collaborateur mais surtout a l'instar de darnan il en a fait l'éloge et c'est revendiquer comme un exemple de la collaboration ..un collaborationniste.

            sur ce "débat" clos pour ma part.... chacun se reconnait dans ce qui lui ressemble ....
            "tout a été dit , tout reste a penser"
            Alain

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            • #7
              A mon avis, notre Kabyle aura les honneurs, c'est un grand sportif généreux, il me semble pourtant qu'il y a un complexe sportif à Aix qui porterait son nom.
              Le coup de boule, quel coup de boule,
              Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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              • #8
                Chouan

                Le coup de boule, quel coup de boule, Si toi t as oublié les journaliste sportif l oubliront pas!!Et croit moi que il n aura pas son nom sur un stade!!Il ne s appelle pas Pierre de Coubertin ou Alain Mimoun!!J imagine le stade du Psg Stade Zinedine Zidane ca sonne pas francais!!
                Faire route à pied par un beau temps dans un beau pays sans être pressé et avoir pour terme de ma course un objet agréable, voilà de toutes les manières de vivre celle qui est le plus à mon goût.

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                • #9
                  Ca sonne Kabyle, moi j'aime bien!
                  Toutes les fleurs de l'avenir sont dans les semences d'aujourd'hui.

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                  • #10
                    Mais quand est il de Zinedine Zidane enfant de la kabylie bien francais quan d il marque deux but en phase final de la coupe du monde et algerien d origine kabyle quand il met le coup de boule a Materrazi????Je pense que zidane non plus n aura pas de stade a son nom pourtant il a chanté la marseillaise!!
                    N'importe quoi.Lorsque la France avait gagnee la coupe du monde il y avait le portrait de Zidane sur la façade de l'Arc de Triomphe avec 2 mots:
                    ZIDANE PRESIDENT.
                    My will is strong,it's my won't that is weak.

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                    • #11
                      Ca sonne aussi egyptien.
                      My will is strong,it's my won't that is weak.

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