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Le défenseur de Freiburg avait déclaré avoir été approché par le sélectionneur algérien Belmadi ne connaît pas Jonathan

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  • Le défenseur de Freiburg avait déclaré avoir été approché par le sélectionneur algérien Belmadi ne connaît pas Jonathan

    Le défenseur de Freiburg avait déclaré avoir été approché par le sélectionneur algérien
    Belmadi ne connaît pas Jonathan Schmid


    Alors que la sélection tunisienne «ouvre» lundi la saison internationale, avec un premier stage des Aigles de Carthage par le technicien tunisien Mondher Kebaier, le champion d’Afrique algérien retrouve la scène grâce à un démenti publié, tard dans la soirée du vendredi par la FAF, au sujet d’éventuels renforts chez les Verts, annoncés ici et là.
    Cela semble une (mauvaise) habitude que de retrouver l’actualité de la sélection nationale au lendemain de «bobards» relayés par les médias et les réseaux sociaux. Et des «histoires», Djamel Belmadi en apprend chaque jour au sujet de son équipe. L’épisode Luca Zidane, le fils de Zizou, gardien de son état à la recherche de la gloire de son papa, ne s’était pas encore estompé que voilà le nom tout ce qu’il y a de germanique qui s’annonce dans la prochaine (quand ?) liste de l’EN en prévision des échéances à venir dont personne ne connaît la date et les contours. Jonathan Schmid, un Franco-Suisse de père autrichien qui s’est trouvé des origines algériennes grâce à sa mère alsacienne dont les parents sont algériens et qui, à 29 ans, se propose de venir donner un coup de main aux récents champions d’Afrique. Depuis qu’il a été cité, en février dernier, dans la case «possibles recrues» de Belmadi pour les matchs des Verts en mars dernier, lesquels ont été remis pour cause de Covid-19, aucune voix officielle n’a jugé utile de donner suite.
    Ce qui a certainement conforté le scénario de ceux qui pensaient que Belmadi envisageait sérieusement à faire venir le défenseur droit de Freiburg (Bundesliga). D’autant plus que le titulaire, Youcef Atal, venait juste de se blesser gravement et que sa doublure à la CAN-2019, Mehdi Zeffane, qui chômait depuis le sacre africain, venait à peine de reprendre du service en Russie avec le Krylia Sovetov de Samara. Plus facile à faire passer la pilule à une opinion publique avide de nouveautés, comme à son habitude. Et quand cette «thèse» d’un renfort que Belmadi envisageait sans vouloir l’ébruiter en raison d’un pseudo-intérêt de l’équipe d’Autriche est relayée par des propos du joueur dans les colonnes de France Football, la «blague» ne fait pas rire. Même si le joueur évoquait avoir discuté avec un assistant de Belmadi qui pourrait être le coach des gardiens Aziz Bouras, «habitué» à faire le scouting quand le sélectionneur le lui demandait. A-t-il parlé avec Schmid sans avoir été mandaté par Belmadi ?
    L’ancien Sochalien avait été dépêché par Belmadi pour re-superviser Saïd Benrahma qui brillait avec Brentford (Championship, Angleterre). Sous le règne de Rabah Madjer, il était également l’œil du sélectionneur national sur le circuit européen. Son départ du staff, en février 2018, «pour raisons personnelles», avait suscité les intrigues à l’époque. Bouras s’était notamment opposé à la mise à l’écart de Raïs M’Bolhi des effectifs de la sélection au profit de Fawzi Chaouchi ainsi que le recrutement d’un second entraîneur des gardiens (M’Hamed Hanniched, ndlr). Revenu pour faire partie du staff de Belmadi avec qui il a déjà collaboré à Lekhwiya, Aziz Bouras tient un rôle important dans le travail mené par le nouveau patron technique des Verts. Aziz Bouras, ou un autre membre du staff à l’exemple du Français Serge Romano, aurait-il pris une telle initiative sans aviser Belmadi ?
    En tout cas, pas Djamel Belmadi qui, 24 heures après l’entretien de Schmid à FF où il avouait avoir été approché par le driver de l’EN algérienne en personne, répliquait de manière sèche et, comme d’habitude, pleine de sarcasme, en assurant que ledit joueur n’a été approché ni directement (par Belmadi, donc) ni indirectement (un membre de son staff).
    «À moins qu’il ait été contacté par quelqu’un d’autre se faisant passer pour moi, pour ma part, je n’ai jamais parlé ni échangé, de manière directe ou indirecte avec ce joueur. Ce n’est pas aujourd’hui que je vais changer ma manière de travailler ou ma façon de faire, lorsqu’il s’agit d’entamer une approche avec un joueur intéressant l’équipe nationale. Donc, je réfute ce genre de fabulation et je saisis l’opportunité que vous m’offrez pour dire la même chose sur ce qui a été rapporté il y a quelque temps au sujet du gardien Luca Zidane que je qualifie de fake-news. Et si je n’ai pas réagi à ce moment-là, et je ne le ferai pas à l’avenir face à ce type de mensonge, c’est que ce n’est pas Luca Zidane qui l’a déclaré à la presse», écrit-il sur le site de la FAF.
    Ce serait alors une (nouvelle) affaire qu’il faudrait probablement mettre sur le registre de la propagande (mauvaise, bien sûr) envers les «symboles» de réussite de l’équipe fédérale de Kheireddine Zetchi.
    C’est en tout cas un front (l’EN, ndlr) duquel toute la guéguerre de ces dernières semaines a été déclenchée. Les contentieux de la FAF avec d’ex-coopérants (le Belge Patrick De Wild et l’Espagnol Lucas Alcaraz) ont été les détonateurs, les sujets de l’actualité domestique (enregistrement sonore Halfaïa-Saâdaoui et tout ce qu’il intègre comme complicités) ne seraient alors que de petites batailles devant déboucher sur une nouvelle guerre dans le monde du football algérien.
    M. B.
    Il ne faut pas de tout pour faire un monde. Il faut du bonheur et rien d'autre.
    (Paul Eluard)
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