Annonce

Réduire
Aucune annonce.

ALG - MEX : opposition de conquérants

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • ALG - MEX : opposition de conquérants

    MARDI 13 OCTOBRE 2020

    Il y a un an presque jour pour jour, les Verts dominaient la Colombie (3-0) avec l’art et la manière dans un Stade Pierre Mauroy de Lille tout acquis à sa cause. Une année plus tard et malgré les conséquences de la situation sanitaire liée au COVID-19, la rencontre de ce soir face au Mexique revêt des allures de seconde manche de gala pour les champions d’Afrique face aux meilleurs sélections d’Amérique Latine.

    Lorsque l’on remonte quelques semaines en arrière, on se demandait avec une certaine inquiétude, si les Verts allaient pouvoir trouver des sparring-partner de rang en mesure de boucler les retrouvailles du public algérien avec son équipe nationale. Une longue attente et une interrogation qui ont pris fin d’une issue aussi heureuse que inattendue, à l’annonce de l’officialisation de la rencontre amicale au Pays-Bas, entre les coéquipiers d’Andy Delort et l’équipe du Mexique entraînée par l’ancien coach du Barça Tata Martino.

    Vainqueur de la dernière édition de la Gold Cup en 2019, la sélection mexicaine est le troisième adversaire non-africain des Verts après le Qatar (1-0), futur vainqueur de la Coupe d’Asie 2019, en décembre 2018, et la Colombie de Carlos Queiroz en octobre 2019 à Lille (3-0). Deux victoires symboliques qui chacune marque un pas supplémentaire dans la marche en avant d’une équipe lancée sur une série de dix-neuf matchs sans défaite, depuis la déconvenue survenue au Bénin (0-1) en octobre 2018.

    Si la victoire face au Qatar constitue un tournant dans le projet Belmadi qui incorpora par la suite dans le groupe “A” plusieurs éléments ayant participé à cette rencontre, à l’image d’Hicham Boudaoui. Celle face à la Colombie signe quant à elle, le triomphe d’une équipe d’Algérie victorieuse en CAN qui se trouve en pleine osmose avec le public de la diaspora algérienne en France qui attendait de revoir l’EN depuis novembre 2008. Une fête populaire qui trouva son apothéose sur le terrain avec une prestation parfaitement maîtrisée face à l’une des meilleures équipes d’Amérique du Sud.

    Ce soir; si le prestige de la confrontation face à El Tri peut rappeler les souvenirs heureux d’octobre 2019, le caractère spécifique de cette rencontre jouée à huis clos remet au centre de l’analyse la question du jeu. Sans ses supporters, les Verts devront faire face à adversaire qui de par ses caractéristiques a tout d’une équipe coriace pouvant faire déjouer l’EN.

    UN ADVERSAIRE MIROIR
    Le Mexique de Tata Martino, ressemble à s’y méprendre à celui de Djamel Belmadi s’y l’on se penche sur le style de jeu mais aussi la dynamique sur lequel il surfe depuis près de deux ans.

    Le style d’abord, El Tri comme nous l’avons analysé, évolue de manière assez proche de celle des Verts. Que ce soit du point de vue du pressing haut, de la possession du ballon et de la construction des phases offensives.

    En effet les mexicains savent réaliser un pressing haut de tous les instants afin de pouvoir rapidement se projeter vers l’avant et exploiter les contres. Ils utilisent aussi habilement la largeur du terrain avec des renversement de jeu fréquents mais l'utilisation de latéraux modernes, essentiels dans les phases de jeu offensives.

    Ces caractéristiques, on les retrouve dans les principes tactiques instaurés par le sélectionneur algérien depuis sa prise de fonction. Une philosophie qui lui permet désormais de pouvoir affirmer, que nous dominons le football africain.

    Concernant la dynamique, les deux sélections se retrouveront avec une ambition basée sur une similarité commune : celle d’entretenir sur une vingtième rencontre d’une série impressionnante de résultats positifs. Côté algérien, une victoire ou un nul permettrait d’aligner leur vingtième match sans défaite d’affilée, alors que côté mexicain un résultat autre qu’un défaite permettrait d’entretenir un bilan de vingt matchs avec dix-huit victoires et une seule défaite au compteur face à l’Argentine (0-4) en amical en septembre 2019.

    Cependant, en observant de plus près, les dix-huit dernières victoires mexicaines, on se rend compte que mis à part les deux premières face au Chili (3-1) et au Paraguay (4-2) puis la dernière contre les Pays-Bas (1-0), El Tri a croisée surtout de petites équipes de la CONCACAF. Une domination dans un espace géographique où seuls quelques sélections, à l’image du Costa Rica ou des USA, peuvent se dresser en adversaires de taille à les faire vaciller.

    A contrario, les Verts peuvent se targuer d’avoir battu, deux fois le Nigéria, deux fois le Sénégal, une fois la Côte d’Ivoire sans oublier le 3-0 contre la Colombie. Un tableau de chasse aux élans plus prestigieux côté Algérie, qui pourrait sans les enorgueillir, mettre l’EN dans de meilleurs dispositions face à un adversaire qu’elle affronte pour la seconde fois de son Histoire.

    Néanmoins, opposé à un adversaire qui partage des principes de jeu et une dynamique de résultats quasi-similaires, Djamel Belmadi devraiaborder ce match amical avec l’obligation de se défaire du piège mexicain par des choix ambitieux d’évolution tactique dès son coup d’envoi.

    EVOLUTION DU SYSTÈME
    Lors de la dernière conférence de presse, Djamel Belmadi a annoncé une évolution tactique entre les deux matchs amicaux, tout en mettant au défi les journalistes de la remarquer.

    Déjà, il faut rappeler que contre le Nigeria nous sommes sortis du schéma habituel avec une sentinelle et deux relayeurs au milieu mais cette fois-ci, c’est sans doute la ligne défensive qui pourrait présenter une variation majeure de sa composition.

    Il pourrait être envisagé, le passage à une défense à trois, Bensebaini - Tahrat - Mandi et deux pistons sur les côtés, constitués par Fares à gauche et Feghouli à droit dans une schéma en 3-4-3. Une titularisation de Farès qui pourrait être décidé par la conséquence des blessures de Zeffane et Ferhat, tous deux solutions initialement privilégiées dans le cas de cette évolution du schéma de jeu algérien. Une entrée en matière pour le joueur de la Lazio, vu en grande discussion avec le sélectionneur en veille de match, et dont la dernière titularisation en sélection remonte au match face à la Tanzanie (3-0) en phases de poules de la dernière CAN.

    Mais comme les schémas de base ne sont pas inamovibles, le 3-4-3 pourrait varier en 4-3-3 (4-1-4-1 sur phase de jeu défensive), schéma préférentiel de l’ancien coach d’Al Duhail, avec un Fares qui reprendrait le poste d’arrière gauche avec une défense à plat et Feghouli qui serait repositionné au poste de milieu relayeur. Ce dernier pourrait être une des clefs du match pour enrayer les montées sur son aile gauche d’un Jésus Gallardo ou de limiter l’influence d’un Andrès Guardado, pièce maîtresse dans le coeur du jeu mexicain.

    Enfin, éprouvé depuis la victoire fondatrice obtenue face au Togo (4-1), l’approche par Belmadi des matchs par ce système en 4-3-3 ne recèle que peu de secrets pour nos futurs adversaires. En premier lieu, Tata Martino qui a souligné la qualité des individualités des Verts et au sein d’un collectif construit pour gagner le titre continental. Des déclarations élogieuses pourtant accompagnés d’une étude approfondie du jeu des Verts en vue d’appuyer sur les points faibles décelés sur les dix-neuf dernières rencontres de la sélection algérienne.

    Conscient de l’opportunité d’une telle adversité, Belmadi évoque quant à lui cette confrontation amicale comme une occasion de “se mettre dans la difficulté” avec la nécessité de passer par ces matchs de rang qui malgré leur difficulté, sont à ses yeux, nécessaires pour permettre à son équipe de progresser.

    Une nécessité qui prendra ce soir la forme d’un match piège pour une EN en phase d’enchainer un marathon haletant de qualifications CAN et Coupe du Monde 2022 jusqu’en novembre 2021. Une occasion unique que les Verts devront saisir pour confirmer que leur domination pourrait s’étendre dans un futur proche au delà de leur continent de prédilection. .

    Dzf

  • #2
    Une occasion unique que les Verts devront saisir pour confirmer que leur domination pourrait s’étendre dans un futur proche au delà de leur continent de prédilection. .
    Ho, là, doucement, l'ami.
    Le Mexique est certes une équipe coriace, mais n'est pas du tout le "porte parole" des autres continents.
    Déplumer un des coqs du poulailler ne fait pas de vous le caïd de la basse-court !

    Commentaire


    • #3
      il faut surtout ne pas brûler les étapes ,on as des éliminatoires de la CAN et de coupe du monde plus un match barrage si on est premiers ,donc un dur chemin pour y parvenir et un programme chargè .
      gagner fait surtout avancer la sélection dans le classement FIFA qui est tres important pour les tirages au sort et aussi pour les matches barrages ou les 5 premiers africains du classement ne peuvent se rencontrer entre eux.
      quel que soit le résultat ,l’expérience pour les joueurs est énorme et surtout cette culture de jouer pour gagner et de se présenter en conquérants ,après aucune equipe ne gagnes tous ces matchs aussi et chaque match a sa propre veritè

      Commentaire


      • #4
        Generalement les equipes latinos nous reussissent, à part le bresil et l’argentine

        Commentaire

        Chargement...
        X