Lors de ce forum consacré à l’évaluation des performances, des dépenses, des résultats finaux des contrôles antidopage, du coût global et des recettes de ce rendez-vous de la jeunesse africaine, M. Yefsah a d’abord dressé un tableau succinct de ces joutes, remerciant au passage tous ceux ou celles qui ont contribué à la réussite de ce grand-rendez continental : «Tout est bien fini dans la capitale algérienne. Les délégations sont reparties, chacune ayant connu des fortunes diverses. Les Jeux d’Alger se sont terminés sur une note de satisfaction générale. La meilleure de toutes les éditions sur tous les plans. La preuve, les messages de félicitations, émanant de toutes les instances africaines et mondiales, nous ont été transmis.
Après avoir organisé les Jeux de 1978, l’Algérie a mis un point d’honneur à réussir cette 9e édition. Elle tenait à relever le défi et n’est pas passée à côté de la plaque. Elle a battu le record de toutes les participations : 6 000 athlètes, 2 500 dirigeants, 500 VIP, 1 500 journalistes, 900 arbitres et 900 médecins pour un total de 12 300 personnes. Les plus hautes personnalités mondiales du sport, les anciennes gloires, le CIO, la CAF, les fédérations internationales étaient présentes. Même la participation des athlètes était de qualité. Du jamais-vu aux Jeux africains. En matière d’objectifs, l’Algérie a réussi le retour de l’organisation de l’événementiel. Elle voulait renouer avec l’organisation des grandes joutes pour montrer la véritable image de l’Algérie, autre que celle donnée par les médias après la décennie noire.
C’était également l'opportunité pour notre pays d'améliorer et de consolider ses relations entre les comités olympiques, les fédérations internationales et les instances sportives des différents pays. Il fallait surtout faire découvrir aux instances la vraie face de l’Algérie et ses différentes cultures. Ces jeux, à travers les résultats très flatteurs enregistrés par plusieurs disciplines, vont insuffler une dynamique nouvelle au sport algérien, qui a réussi en une seule édition à ramasser 70 médailles d’or, alors qu’en huit éditions, l’Algérie n’en avait gagné que 112.
En ce qui concerne les infrastructures, bon nombre d’entre elles ont été réhabilitées, d’autres retapées à neuf et dotées en moyens matériels sophistiqués répondant aux exigences de la haute compétition. Par ailleurs, 132 infrastructures ont été rénovées (dont 42 pour les compétitions). Il y a eu la réhabilitation de 5 résidences pour 100 milliards de centimes. Tous les pays africains étaient représentés.
Sur les 52 participants, seul le Cap-Vert n’avait pas d’athlètes. L’Algérie, qui tient à son image de marque, a fait le nécessaire pour réserver l’accueil attendu aux festivaliers avec 3 milliards de centimes pour les cérémonies d’ouverture et de clôture.»
La deuxième partie, artistique, a été prise en charge par le ministère de la Culture. Pour tenir ce pari, l’Etat algérien, selon le directeur général du Comité d’organisation des Jeux africains (COJA), Djaafar Yefsah, a déboursé plus de 600 milliards pour l’organisation de ces jeux, dont 57 milliards de centimes pour les équipements sportifs, 240 milliards pour la restauration, l’hébergement et le transport.
Les recettes sont estimées à 250 000 dollars du CIO et de l’ACNOA, 15 milliards de centimes des sponsors et 15% des droits TV. Même si des imperfections ont été constatées çà et là, Djaafar Yefsah estime que la réussite d’un tel rendez-vous ne dépendait pas uniquement de l’organisateur mais aussi de tous les partenaires qui n’ont pas facilité la tâche aux organisateurs et qui n’ont pas répondu aux sollicitions à travers leur comportement. La sécurité et la santé des athlètes, l’un des soucis majeurs des visiteurs, ont été bien maîtrisées par le pays hôte, qui a mis tout en œuvre pour que le moindre couac soit évité à ce niveau jusqu’à la fin des compétitions.
Concernant les Jeux afro-asiatiques prévus du 28 juillet au 6 août, il a expliqué que son instance a pris toutes les dispositions nécessaires, en soulignant que «l’Algérie est honorée d’abriter cette manifestation».
Cependant, M. Yefsah a annoncé que ces jeux sont reportés à une date ultérieure du fait que la partie asiatique n’était pas prête pour ce grand match ente l’Afrique et l’Asie. «L’organisation de ces jeux est subordonnée au respect des conditions posées par l’Algérie.
La décision finale sera prise lors de la prochaine réunion entre le COJA et le Conseil des Jeux afro-asiatiques», a conclu M. Yefsah. L’Algérie est un chantier ouvert. Elle a traversé, certes, une période difficile où elle était toute seule à se battre contre le terrorisme. L’Algérie, c’est autre chose que tous les clichés qu’on tente de lui coller. On est jaloux de notre continent. Rendez-vous a été pris pour la Zambie en 2011.
Par La Tribune
Après avoir organisé les Jeux de 1978, l’Algérie a mis un point d’honneur à réussir cette 9e édition. Elle tenait à relever le défi et n’est pas passée à côté de la plaque. Elle a battu le record de toutes les participations : 6 000 athlètes, 2 500 dirigeants, 500 VIP, 1 500 journalistes, 900 arbitres et 900 médecins pour un total de 12 300 personnes. Les plus hautes personnalités mondiales du sport, les anciennes gloires, le CIO, la CAF, les fédérations internationales étaient présentes. Même la participation des athlètes était de qualité. Du jamais-vu aux Jeux africains. En matière d’objectifs, l’Algérie a réussi le retour de l’organisation de l’événementiel. Elle voulait renouer avec l’organisation des grandes joutes pour montrer la véritable image de l’Algérie, autre que celle donnée par les médias après la décennie noire.
C’était également l'opportunité pour notre pays d'améliorer et de consolider ses relations entre les comités olympiques, les fédérations internationales et les instances sportives des différents pays. Il fallait surtout faire découvrir aux instances la vraie face de l’Algérie et ses différentes cultures. Ces jeux, à travers les résultats très flatteurs enregistrés par plusieurs disciplines, vont insuffler une dynamique nouvelle au sport algérien, qui a réussi en une seule édition à ramasser 70 médailles d’or, alors qu’en huit éditions, l’Algérie n’en avait gagné que 112.
En ce qui concerne les infrastructures, bon nombre d’entre elles ont été réhabilitées, d’autres retapées à neuf et dotées en moyens matériels sophistiqués répondant aux exigences de la haute compétition. Par ailleurs, 132 infrastructures ont été rénovées (dont 42 pour les compétitions). Il y a eu la réhabilitation de 5 résidences pour 100 milliards de centimes. Tous les pays africains étaient représentés.
Sur les 52 participants, seul le Cap-Vert n’avait pas d’athlètes. L’Algérie, qui tient à son image de marque, a fait le nécessaire pour réserver l’accueil attendu aux festivaliers avec 3 milliards de centimes pour les cérémonies d’ouverture et de clôture.»
La deuxième partie, artistique, a été prise en charge par le ministère de la Culture. Pour tenir ce pari, l’Etat algérien, selon le directeur général du Comité d’organisation des Jeux africains (COJA), Djaafar Yefsah, a déboursé plus de 600 milliards pour l’organisation de ces jeux, dont 57 milliards de centimes pour les équipements sportifs, 240 milliards pour la restauration, l’hébergement et le transport.
Les recettes sont estimées à 250 000 dollars du CIO et de l’ACNOA, 15 milliards de centimes des sponsors et 15% des droits TV. Même si des imperfections ont été constatées çà et là, Djaafar Yefsah estime que la réussite d’un tel rendez-vous ne dépendait pas uniquement de l’organisateur mais aussi de tous les partenaires qui n’ont pas facilité la tâche aux organisateurs et qui n’ont pas répondu aux sollicitions à travers leur comportement. La sécurité et la santé des athlètes, l’un des soucis majeurs des visiteurs, ont été bien maîtrisées par le pays hôte, qui a mis tout en œuvre pour que le moindre couac soit évité à ce niveau jusqu’à la fin des compétitions.
Concernant les Jeux afro-asiatiques prévus du 28 juillet au 6 août, il a expliqué que son instance a pris toutes les dispositions nécessaires, en soulignant que «l’Algérie est honorée d’abriter cette manifestation».
Cependant, M. Yefsah a annoncé que ces jeux sont reportés à une date ultérieure du fait que la partie asiatique n’était pas prête pour ce grand match ente l’Afrique et l’Asie. «L’organisation de ces jeux est subordonnée au respect des conditions posées par l’Algérie.
La décision finale sera prise lors de la prochaine réunion entre le COJA et le Conseil des Jeux afro-asiatiques», a conclu M. Yefsah. L’Algérie est un chantier ouvert. Elle a traversé, certes, une période difficile où elle était toute seule à se battre contre le terrorisme. L’Algérie, c’est autre chose que tous les clichés qu’on tente de lui coller. On est jaloux de notre continent. Rendez-vous a été pris pour la Zambie en 2011.
Par La Tribune
