A quatre journées de la fin du championnat, l’avenir s’assombrit (davantage) pour le PSG. Alors que l’on s’attendait uniquement à voir débarquer un «homme nouveau» pour chapeauter l'entraîneur Le Guen et l’aider dans son opération maintien, Alain Cayzac, le président du club, a surpris son monde en présentant sa démission ce lundi.
Démission acceptée par les actionnaires.
Alain Cayzac commente sa décision dans un communiqué: «Ce n’est évidemment pas de gaieté de cœur que je quitterai mes fonctions de président du Paris Saint-Germain, et je regrette pour tous ceux qui soutiennent et adorent ce club que les résultats ne soient pas au rendez-vous.»
Cette démission n’est pas la seule nouvelle de la journée. Comme on le pressentait, un directeur sportif a été nommé pour aider Paul Le Guen. Mais point de grand entraîneur comme Jean Tigana, Luis Fernandez ou Gérard Houllier, dont les noms étaient soufflés pour occuper ce poste. Un inconnu du monde du football débarque: Michel Moulin, directeur général du groupe Hersant Médias et vice-président du conseil de surveillance de Paru Vendu. Un choix surprenant quand on se rend compte de la difficulté de la tâche qui attend l’entraîneur parisien: gagner trois des quatre prochains matchs pour sauver le club de la relégation.
Le Guen confirmé dans ses fonctions
Comment l’entraîneur breton prend-il cette nomination? Selon le club, «Paul Le Guen, dont la motivation et l’énergie restent intactes, est confirmé dans ses fonctions et travaillera donc en liaison étroite avec Michel Moulin.» Cette nouvelle organisation expliquerait le retrait de Cayzac,le club parisien précisant dans ce même texte que le président démissionnaire a «compris la nécessité d’une décision et d’un électrochoc, mais n’a pas été impliqué dans les différentes modalités de cette réorganisation et n’y adhère pas».
Sébastien Bazin, le très discret actionnaire principal du PSG, qui s'est entretenu hier pendant quatre heures avec Cayzac, dont trois en présence de Le Guen, y va aussi de son commentaire: «Cette décision difficile est nécessaire dans la situation actuelle du club. Elle ne remet bien sûr pas en cause le travail énorme et la contribution d’Alain Cayzac à la tête du Paris Saint-Germain dans un contexte particulièrement éprouvant.»
Depuis la piteuse défaite contre Caen samedi soir (3-0), le PSG occupe la 19e place de Ligue 1, en position de relégable, à trois points de Lens, 17e et premier non-relégable. Et l’ambiance est houleuse autour du club parisien. La déroute de ce week-end suscitant des réactions violentes de la part de supporteurs du PSG qui ont tagué d’injures et de menaces - «Si on descend, on vous descend» - les murs du Camp des Loges, le centre d’entraînement du club parisien, dans la nuit de samedi à dimanche. Et s’en sont également pris à la Porche de Sylvain Armand, le capitaine parisien.
Par Libé
Démission acceptée par les actionnaires.
Alain Cayzac commente sa décision dans un communiqué: «Ce n’est évidemment pas de gaieté de cœur que je quitterai mes fonctions de président du Paris Saint-Germain, et je regrette pour tous ceux qui soutiennent et adorent ce club que les résultats ne soient pas au rendez-vous.»
Cette démission n’est pas la seule nouvelle de la journée. Comme on le pressentait, un directeur sportif a été nommé pour aider Paul Le Guen. Mais point de grand entraîneur comme Jean Tigana, Luis Fernandez ou Gérard Houllier, dont les noms étaient soufflés pour occuper ce poste. Un inconnu du monde du football débarque: Michel Moulin, directeur général du groupe Hersant Médias et vice-président du conseil de surveillance de Paru Vendu. Un choix surprenant quand on se rend compte de la difficulté de la tâche qui attend l’entraîneur parisien: gagner trois des quatre prochains matchs pour sauver le club de la relégation.
Le Guen confirmé dans ses fonctions
Comment l’entraîneur breton prend-il cette nomination? Selon le club, «Paul Le Guen, dont la motivation et l’énergie restent intactes, est confirmé dans ses fonctions et travaillera donc en liaison étroite avec Michel Moulin.» Cette nouvelle organisation expliquerait le retrait de Cayzac,le club parisien précisant dans ce même texte que le président démissionnaire a «compris la nécessité d’une décision et d’un électrochoc, mais n’a pas été impliqué dans les différentes modalités de cette réorganisation et n’y adhère pas».
Sébastien Bazin, le très discret actionnaire principal du PSG, qui s'est entretenu hier pendant quatre heures avec Cayzac, dont trois en présence de Le Guen, y va aussi de son commentaire: «Cette décision difficile est nécessaire dans la situation actuelle du club. Elle ne remet bien sûr pas en cause le travail énorme et la contribution d’Alain Cayzac à la tête du Paris Saint-Germain dans un contexte particulièrement éprouvant.»
Depuis la piteuse défaite contre Caen samedi soir (3-0), le PSG occupe la 19e place de Ligue 1, en position de relégable, à trois points de Lens, 17e et premier non-relégable. Et l’ambiance est houleuse autour du club parisien. La déroute de ce week-end suscitant des réactions violentes de la part de supporteurs du PSG qui ont tagué d’injures et de menaces - «Si on descend, on vous descend» - les murs du Camp des Loges, le centre d’entraînement du club parisien, dans la nuit de samedi à dimanche. Et s’en sont également pris à la Porche de Sylvain Armand, le capitaine parisien.
Par Libé
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