La déception est énorme et l'absence (en Coupe du Monde) sera longue mais il ne faut pas refaire les erreurs du passé, prenons garde à ne pas détruire ce qui a été bâti ces dernières années, notamment par Djamel Belmadi.
Nous avons peut être rêvé trop grand, trop vite et quelque part nous avions raison au vu de l'effectif actuel de la sélection algérienne mais il n'y a rien de garanti dabs le sport, il faut toujours savoir se remettre en cause, se relever et rêver de nouveau.
Pour pouvoir continuer à construire, il faut savoir garder les fondations et les murs porteurs, en rasant la bâtisse on fini par perdre son âme et l'âme c'est au moins 50% d'une équipe de football.
Nous avons certes été critiques et souvent à raison ces derniers mois à l'encontre de certains choix ou non choix de Djamel Belmadi. Nous avons souligné un manque de renouvellement et le renoncement à certaines valeurs qui ont fait sa force à ses débuts comme sélectionneur mais en aucun ca nous ne pouvons remettre en cause dans son entièreté son bilan à la tête de la sélection depuis presque quatre ans.
Certains observateurs et une opinion à la ferveur oublieuse ont sans doute tressé un peu vite des lauriers d'empereur à un jeune entraineur qui a créé un exploit retentissant en 2019. Belmadi a concrétisé un travail entamé par ces prédécesseurs, que ce soit la grinta et le sérieux instaurés déjà par Vahid Halilhodzic ou le travail tactique apporté par Christian Gourcuff mais les Mahrez, Slimani, Feghouli etc.. ont brillé aussi avant son règne.
Quelques obsessions comme ce record de victoires chimérique et une focalisation extrême sur la Coupe du Monde au Qatar ont masqué les performances en demi-teinte d'un capitaine pas toujours au rendez-vous, l'hyper-dépendance d'un Belaili qui ne peut pas enchainer les performances de haut niveau, le vieillissement mal anticipé de certains éléments clés de l'effectif comme
Sofiane Feghouli et enfin l'émergence tardive de doublures crédibles comme Touba à gauche sans parler du chantier non terminé du milieu, qui a obligé le staff a tenter des folies tactiques à la CAN puis durant les matchs de barrage.
Nous avons la chance en Afrique d'avoir toujours des objectifs à court terme, puisqu'il y'a déjà la CAN 2023 qui pointe son nez dans, ce serait compliqué d'espérer y faire bonne figure si on repart à zéro avec un nouveau sélectionneur qui ne connais pas la réalité d'un groupe et d'un contexte fédéral pas des plus faciles.
Nous pouvons aller en Côte d'Ivoire avec les Slimani, Mahrez, Bennacer, Zerrouki, Bensebaini et autres Mandi. Avec un peu plus d'humilité, Djamel Belmadi a de quoi se racheter de cette CAN 2022 sabordée afin de remettre la sélection sur rail sans la pression du résultat. Ce ne serait pas du luxe que de garder un entraineur au moins cinq ans mais il doit lui aussi commencer à transmettre pour préparer une succession en douceur.
Par la suite il y'aura encore trois ans de travail pour concrétiser un nouveau rêve, la Coupe du Monde 2026 où l'Afrique aura droit a 9 ou 10 places.
DZfoot
Nous avons peut être rêvé trop grand, trop vite et quelque part nous avions raison au vu de l'effectif actuel de la sélection algérienne mais il n'y a rien de garanti dabs le sport, il faut toujours savoir se remettre en cause, se relever et rêver de nouveau.
Pour pouvoir continuer à construire, il faut savoir garder les fondations et les murs porteurs, en rasant la bâtisse on fini par perdre son âme et l'âme c'est au moins 50% d'une équipe de football.
Nous avons certes été critiques et souvent à raison ces derniers mois à l'encontre de certains choix ou non choix de Djamel Belmadi. Nous avons souligné un manque de renouvellement et le renoncement à certaines valeurs qui ont fait sa force à ses débuts comme sélectionneur mais en aucun ca nous ne pouvons remettre en cause dans son entièreté son bilan à la tête de la sélection depuis presque quatre ans.
Certains observateurs et une opinion à la ferveur oublieuse ont sans doute tressé un peu vite des lauriers d'empereur à un jeune entraineur qui a créé un exploit retentissant en 2019. Belmadi a concrétisé un travail entamé par ces prédécesseurs, que ce soit la grinta et le sérieux instaurés déjà par Vahid Halilhodzic ou le travail tactique apporté par Christian Gourcuff mais les Mahrez, Slimani, Feghouli etc.. ont brillé aussi avant son règne.
Quelques obsessions comme ce record de victoires chimérique et une focalisation extrême sur la Coupe du Monde au Qatar ont masqué les performances en demi-teinte d'un capitaine pas toujours au rendez-vous, l'hyper-dépendance d'un Belaili qui ne peut pas enchainer les performances de haut niveau, le vieillissement mal anticipé de certains éléments clés de l'effectif comme
Sofiane Feghouli et enfin l'émergence tardive de doublures crédibles comme Touba à gauche sans parler du chantier non terminé du milieu, qui a obligé le staff a tenter des folies tactiques à la CAN puis durant les matchs de barrage.
Nous avons la chance en Afrique d'avoir toujours des objectifs à court terme, puisqu'il y'a déjà la CAN 2023 qui pointe son nez dans, ce serait compliqué d'espérer y faire bonne figure si on repart à zéro avec un nouveau sélectionneur qui ne connais pas la réalité d'un groupe et d'un contexte fédéral pas des plus faciles.
Nous pouvons aller en Côte d'Ivoire avec les Slimani, Mahrez, Bennacer, Zerrouki, Bensebaini et autres Mandi. Avec un peu plus d'humilité, Djamel Belmadi a de quoi se racheter de cette CAN 2022 sabordée afin de remettre la sélection sur rail sans la pression du résultat. Ce ne serait pas du luxe que de garder un entraineur au moins cinq ans mais il doit lui aussi commencer à transmettre pour préparer une succession en douceur.
Par la suite il y'aura encore trois ans de travail pour concrétiser un nouveau rêve, la Coupe du Monde 2026 où l'Afrique aura droit a 9 ou 10 places.
DZfoot

Commentaire