
Laure Boulleau animatrice sur CANAL+ est une footballeuse internationale française
ayant évolué au poste d'arrière latérale gauche au Paris Saint-Germain
Laure Boulleau en reportage au Maroc : « J’aurais aimé y être une petite jeune qui débute le foot »
Pour son dernier épisode de « 24 heures de Boulleau », disponible sur MyCanal, l’ancienne internationale française s’est rendue dans le pays demi-finaliste de la dernière Coupe du monde pour y découvrir l’engouement phénoménal autour du ballon rond.
Pour son nouvel épisode de «24 heures de Boulleau», l'ancienne internationale française et consultante pour Canal+ s'est rendue au Maroc. / Canal+0
Par Sébastien Nieto
Le 5 mai 2023 à 14h34
Quarante minutes de passion. Voilà comment on pourrait résumer le dernier épisode de « 24 heures de Boulleau », disponible sur MyCanal, dans lequel Laure Boulleau s’est intéressé au football marocain, demi-finaliste de la dernière Coupe du monde au Qatar et qualifié pour la première fois pour le Mondial féminin l’été prochain. L’ex-internationale française nous emmène au cœur d’une nation qui se structure et se passionne autour du ballon rond.
Pourquoi avoir choisi le Maroc comme thème pour ce nouvel épisode ?
LAURE BOULLEAU. Pour plusieurs choses : la première est que j’y suis très souvent, que je joue au foot sur place quand je suis en vacances, et puis il y a aussi eu cette Coupe du monde. L’idée, je l’avais. Mais le parcours du Maroc au Mondial me l’a confirmé. Je savais aussi que le Maroc avançait chez les filles. Il y avait de la matière.
Qu’est-ce qui vous a le plus étonné ou surpris ?
Tellement de choses, franchement. Je retiens notamment la passion pour le foot. J’ai fait le Maroc-Brésil fin mars. Je savais déjà que ce serait dingue… Mais c’est ce pourquoi j’aime le football aussi : la passion, voir des gens heureux aller au stade, un tifo incroyable. J’aime ces ambiances-là. J’ai vraiment adoré. En plus, ils battent le Brésil. J’avais l’impression d’être vernie. Tout s’est déroulé parfaitement.
Et vous avez découvert un football très structuré…
Ce que j’aime aussi, c’est le style de jeu. J’ai toujours dit que j’aimais les joueurs très techniques parce que je n’étais pas, moi, dans ce style-là. Et, là-bas, on retrouve ce côté technique partout. J’ai vu du foot partout d’ailleurs. S’il y a un truc qui m’a vraiment surprise, c’est le nombre de terrains. Je n’ai jamais vu ça. Dans les villes, il y a un terrain de 5 contre 5 tous les 100 m. J’étais presque jalouse (rires). Quand j’étais petite en Auvergne, on cherchait pour avoir un terrain et là, il y en a partout. J’aurais aimé y être une petite jeune qui débute le foot.
Le Maroc a qualifié son équipe féminine pour la première fois pour une Coupe du monde cet été. Avez-vous senti un réel élan ?
Quand ils ont structuré leur football, ils ont eu une vision collective des choses alors qu’ils auraient pu vouloir uniquement développer le foot masculin. Mais ils ont élargi. Avec cette première Coupe du monde (20 juillet-20 août), il y avait des choses à raconter. C’est un Français qui est là-bas (Reynald Pedros). Chez les jeunes aussi, ils structurent beaucoup. En futsal aussi, il y a énormément de joueurs. Tout est fait de façon intelligente. C’est aussi ça que je voulais mettre en exergue. Le foot féminin, il y a encore du boulot mais pour un début c’est bien. Se qualifier, c’est déjà top.
leparisien


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