Comme attendu, la CAF a attribué l’organisation de la Coupe d’Afrique des nations 2025 au Maroc. Une décision qui a été scellée en juillet 2022, avant même que la Confédération ne lance le processus de candidature.
Sans vouloir reprendre le fil d’un feuilleton vu et revu par tous, le Maroc a obtenu le droit d’organiser la 35e édition sur ses terres bien avant que les membres du Comex-CAF ne se prononcent officiellement ce 27 septembre au Caire. Ce n’était nullement une surprise pour ceux qui connaissent le fonctionnement de cette structure continentale dont les scandales sont légion à travers les époques.
L’Algérie avait compris et a agi (en retard) pour ne pas cautionner cette mascarade dont l’acteur principal est le Sud-Africain Patrice Motsepe. La FAF a envoyé sa missive la veille du scrutin-fraude en s’employant à ne pas altérer ses relations avec les fédérations nationales africaines qui, à ce niveau, n’avaient pas droit au vote réservé exclusivement aux membres du Comité exécutif.
Le nouveau président de la FAF n’a fait qu’exécuter un «ordre» des autorités publiques de ne pas aller en Egypte encore moins maintenir une candidature qui aurait dû être retirée le jour où Faouzi Lekjaâ avait annoncé devant le Parlement marocain que le Maroc allait accueillir la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations.
Pour mieux maquiller sa magouille, la Confédération a fait don de la 36e édition à des pays (Tanzanie, Ouganda et Kenya) dont les sélections reçoivent ailleurs qu’au pays sinon que leurs stades ne sont pas nombreux, encore moins en nombre suffisant pour accueillir des tournois à 24 équipes. Si l’Algérie a été bannie par la grâce d’une cabale montée par le Makhzen, la mise à l’écart du dossier sénégalais est une vraie supercherie. Augustin Senghor, président de la FSF et vice-président de la CAF, a consenti la décision de ses pairs du Comex-CAF, et a fermé l’œil quand son pays a été également sanctionné.
Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir pourquoi le choix s’est porté sur tel ou untel mais de comprendre les dessous d’une décision qui cache mal l’état de déliquescence et de servitude qui sévit au sein de la CAF.
Le président de la CAF, en premier, aura été un personnage par trop inélégant vis-à-vis de ses interlocuteurs algériens. Reçu par le président de la République, il a fait des promesses qu’il n’a jamais tenues. Pis. Il a voulu noyer le poisson en déclarant que le choix du Maroc obéit à une stratégie globale de l’Afrique. Il fera état que les pays qui étaient engagés dans la course se sont retirés pour permettre au Maroc de s’armer convenablement pour la candidature commune avec l’Espagne et le Portugal pour le Mondial-2030. Comprendre que le Nigeria, la Zambie et donc l’Algérie se soient auto-éliminés pour ouvrir le pont du salut au Maroc. Il a fait savoir que la candidature du Maroc au Mondial-2023 est celle de toute l’Afrique. Qui engage les 54 fédérations du continent. D’où a-t-il eu toutes ces certitudes ?
De l’ancien président de la FAF Djahid Zefizef à qui il avait promis une place au CE de la CAF ?
Pas besoin de conclure que le Motsepe en burnous est le même Motsepe en jabador ou en costume costard. L’habit ne fait vraiment pas le moine, n’est-ce pas ?
M. B.
Sans vouloir reprendre le fil d’un feuilleton vu et revu par tous, le Maroc a obtenu le droit d’organiser la 35e édition sur ses terres bien avant que les membres du Comex-CAF ne se prononcent officiellement ce 27 septembre au Caire. Ce n’était nullement une surprise pour ceux qui connaissent le fonctionnement de cette structure continentale dont les scandales sont légion à travers les époques.
L’Algérie avait compris et a agi (en retard) pour ne pas cautionner cette mascarade dont l’acteur principal est le Sud-Africain Patrice Motsepe. La FAF a envoyé sa missive la veille du scrutin-fraude en s’employant à ne pas altérer ses relations avec les fédérations nationales africaines qui, à ce niveau, n’avaient pas droit au vote réservé exclusivement aux membres du Comité exécutif.
Le nouveau président de la FAF n’a fait qu’exécuter un «ordre» des autorités publiques de ne pas aller en Egypte encore moins maintenir une candidature qui aurait dû être retirée le jour où Faouzi Lekjaâ avait annoncé devant le Parlement marocain que le Maroc allait accueillir la prochaine édition de la Coupe d’Afrique des nations.
Pour mieux maquiller sa magouille, la Confédération a fait don de la 36e édition à des pays (Tanzanie, Ouganda et Kenya) dont les sélections reçoivent ailleurs qu’au pays sinon que leurs stades ne sont pas nombreux, encore moins en nombre suffisant pour accueillir des tournois à 24 équipes. Si l’Algérie a été bannie par la grâce d’une cabale montée par le Makhzen, la mise à l’écart du dossier sénégalais est une vraie supercherie. Augustin Senghor, président de la FSF et vice-président de la CAF, a consenti la décision de ses pairs du Comex-CAF, et a fermé l’œil quand son pays a été également sanctionné.
Aujourd’hui, la question n’est pas de savoir pourquoi le choix s’est porté sur tel ou untel mais de comprendre les dessous d’une décision qui cache mal l’état de déliquescence et de servitude qui sévit au sein de la CAF.
Le président de la CAF, en premier, aura été un personnage par trop inélégant vis-à-vis de ses interlocuteurs algériens. Reçu par le président de la République, il a fait des promesses qu’il n’a jamais tenues. Pis. Il a voulu noyer le poisson en déclarant que le choix du Maroc obéit à une stratégie globale de l’Afrique. Il fera état que les pays qui étaient engagés dans la course se sont retirés pour permettre au Maroc de s’armer convenablement pour la candidature commune avec l’Espagne et le Portugal pour le Mondial-2030. Comprendre que le Nigeria, la Zambie et donc l’Algérie se soient auto-éliminés pour ouvrir le pont du salut au Maroc. Il a fait savoir que la candidature du Maroc au Mondial-2023 est celle de toute l’Afrique. Qui engage les 54 fédérations du continent. D’où a-t-il eu toutes ces certitudes ?
De l’ancien président de la FAF Djahid Zefizef à qui il avait promis une place au CE de la CAF ?
Pas besoin de conclure que le Motsepe en burnous est le même Motsepe en jabador ou en costume costard. L’habit ne fait vraiment pas le moine, n’est-ce pas ?
M. B.



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