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Privée de drapeau pour les Jeux olympiques, la Tunisie cède aux exigences de l'agence anti-dopage

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  • Privée de drapeau pour les Jeux olympiques, la Tunisie cède aux exigences de l'agence anti-dopage

    Après les sanctions de l'Agence mondiale antidopage, la Tunisie a annoncé, vendredi 3 mai, avoir publié un décret permettant sa mise en conformité avec les conventions internationales antidopage.

    Les sanctions imposées par l'Agence mondiale antidopage auront été efficaces. Moins de deux jours après s'être vue retirer le droit d'organiser des compétitions continentales ou mondiales et de hisser le drapeau tunisien pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, la Tunisie a annoncé la promulgation au Journal officiel d'un décret "sur l'organisation administrative et financière de l'ANAD", l'Agence antidopage tunisienne.

    Un décret pour corriger le tir

    Le décret paru en date du 2 mai au Journal officiel tunisien, "portant révision" d'une précédente "ordonnance datant du 5 avril", souligne notamment que l'octroi des autorisations d'utilisation de médicaments à usage thérapeutique s'appuiera "sur le règlement national antidopage, le code mondial antidopage et le standard international pour les autorisations d'usage à des fins thérapeutiques".

    Mercredi, le ministère tunisien de la Jeunesse et des sports avait annoncé l'adoption prochaine de ce décret, soulignant que le pays tenait à "adhérer aux exigences des accords internationaux ratifiés et notamment à la Convention internationale antidopage" de l'Unesco, se disant également soucieux de respecter "les normes approuvées par l'Agence mondiale antidopage".

    Mais le ministère avait demandé que la procédure se fasse "dans le respect de la souveraineté nationale", affirmant que la Tunisie "respect(ait) ses engagements envers l'Agence mondiale antidopage depuis le début de l'année".

    Des sanctions sévères et efficaces

    La sanction de l'AMA était tombée le 30 avril. L'agence reprochait en effet à la Tunisie "son incapacité à mettre pleinement en œuvre la version 2021 du code mondial antidopage au sein de son système juridique".

    En novembre 2023, le pays disposait encore de quatre mois pour adopter "un certain nombre de modifications aux textes législatifs et règlementaires" pour se conformer au code mondial antidopage. Au début du mois d'avril l'AMA constatait que "les non-conformités n'étaient pas résolues".

    L’agence mondiale installée à Montréal soulignait également que trois autres organisations étaient non-conformes au code mondial antidopage : le comité national olympique de l’Angola, l’agence russe antidopage et la Fédération internationale de fitness et de bodybuilding.

    Les représentants tunisiens, pour leur part, ne sont plus éligibles pour siéger dans les comités et conseils d'administration de l'AMA.

    tv5monde

  • #2
    qu'en est il des footballeurs tunisiens ! sont ils sains ou bien dopés ? surtout ceux du Tarraji

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    • #3
      Tebboune a contaminé la Tunisie on dirait


      "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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      • #4
        Apparemment Teboune est devenu le cauchemar des marariks, même quand ils s'agit d'un problème strictement tunisien, ils trouvent le moyen de citer son nom

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        • #5
          Si par cauchemar tu veux dire un sketch à ciel ouvert, oui
          "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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          • #6
            Quand je regarde cette vidéo je me dis que, comparé au président tunisien (surnommé Robocop en Tunisie), Tebboune est un grand homme d'état (tout est relatif disait Albert).

            Tebboune au moins, parle le langage du peuple (j'ai un cailloux dans la main et celui qui moufte je lui éclate le crâne).

            Le président tunisien par contre, semble venir d'un autre siècle. On dirait Moïse haranguant les hébreux du sommet du Mont Sinaï.


            De quoi il se mêle ? Si la Tunisie ne respecte pas le code mondial antidopage, elle sera sanctionnée. Point barre. Les gesticulations populistes de Robocop n'y changeront rien.

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            • #7

              Apparemment Teboune est devenu le cauchemar des marariks, même quand ils s'agit d'un problème strictement tunisien, ils trouvent le moyen de citer son nom
              Même la Tunisie est devenue ennemie pour les 3ayyacha

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              • #8
                Pas du tout, il faut comprendre que meme Tebboune n'est pas considéré comme un ennemi au Maroc.


                Il nous fait un show clownesque dont on ne se lasse pas et à qui on souhaite longue vie et nouveau mandat.

                C'est la meme chose que Kais Said, c'est une version de Tebboune mais qui vit dans les temps de croisade...
                "Tout ce qui te dérange chez les autres, c'est seulement une projection de ce que tu n'as pas résolu en toi-même" - Bouddha

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                • #9

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                  • #10
                    Crise du drapeau à Radès : Incarcération de l’ex-président de la Fédération de natation et d’un directeur


                    Photo:
                    drapeau tunisien caché par un bout de tissu lors d’un meeting de natation, le Tunisian Open Master, organisé par la Fédération tunisienne de natation à la piscine olympique de Radés à Tunis




                    La justice tunisienne a décidé lundi 13 mai de poursuivre neuf responsables sportifs, dont le président de la fédération de natation (FTN) et le directeur de l’agence nationale antidopage. Les deux hommes auraient été placés en garde à vue, tandis que les sept autres officiels ont été convoqués au tribunal de Ben Arous, au sud de la capitale. Les accusations portées contre les personnes impliquées incluent la conspiration contre la sécurité intérieure de l’État, l’attaque contre des biens et des personnes, ainsi que l’outrage au drapeau tunisien.

                    A l’origine de l’affaire, un drapeau tunisien caché par un bout de tissu lors d’un meeting de natation, le Tunisian Open Master, organisé par la Fédération tunisienne de natation à la piscine olympique de Radés, dans la ville de Tunis (photo ci-dessus).

                    L’incident est intervenu quelques jours après l’annonce par l’Agence mondiale antidopage (AMA) des sanctions contre la Tunisie, justifiées par la non-conformité de son agence antidopage. En vertu des règles de l’AMA, la Tunisie ne peut plus accueillir des championnats régionaux, continentaux ou mondiaux, et son drapeau tunisien n’est plus autorisé dans les événements sportifs.

                    En masquant le drapeau, les organisateurs du meeting n’ont fait que se conformer aux exigences de l’AMA. Mais l’incident a provoqué une crise politico-sportive. Le ministère des Sports a imposé la dissolution du bureau de la Fédération tunisienne de natation, ainsi que le licenciement du directeur général de l’Agence tunisienne de lutte antidopage.

                    Dans un communiqué publié ce mardi 14 mai, l’Agence mondiale antidopage condamne les décisions de la justice tunisienne. Elle exprime « sa préoccupation profonde suite à l’arrestation du directeur général de l’Organisation nationale antidopage de Tunisie (ANAD) et à son licenciement pour avoir simplement tenté de se conformer aux conséquences liées à la non-conformité de l’ANAD au Code mondial antidopage. » L’AMA demande sa « libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que l’abandon de toutes les accusations portées contre lui. »

                    tunisienumerique et francsjeux (média fr.)

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