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Le judoka algérien rate de peu la médaille d’or aux jO de Pékin : Amar Benikhlef au n
De nouveau, le judo algérien vient de s’illustrer lors de la cinquième journée de l’épreuve de judo des Jeux olympiques qui se déroulent à l’heure actuelle à Pékin. Après la médaille de bronze de Soraya Haddad dans la catégorie des 52 kg, Amar Benikhlef vient de réaliser l’exploit en remportant une autre médaille d’argent, cette fois dans la catégorie de poids des 90 kg.C’est la première fois dans l’histoire du judo national qu’un judoka algérien arrive à escalader la seconde marche d’un podium olympique. Pour les initiés, tout pouvait arriver avec Amar Benikhlef qui a fait énormément de progrès cette saison.
Il est champion d’Afrique et cinquième aux Jeux mondiaux universitaires en Thaïlande 2007. La forme d’Amimar (pour les intimes) allait en s’améliorant. Avant le départ pour la Chine, via la Corée du Sud pour un dernier stage de réglage d’avant les Jeux, Amar Benikhlef affichait une grande détermination à faire quelque chose. Pari tenu, puisque l’Algérien vient ainsi égaler le score détenu par l’Egyptien Mohamed Rashwen lors des Jeux olympiques de Los Angeles (1984). D’emblée, Amar Benikhlef a imposé sa présence en prenant le dessus sur le Marocain Mohamed El Assri qu’il connaît bien pour l’avoir plusieurs fois croisé. Au second tour, c’est l’Espagnol David Alarza, champion d’Europe, qui a fait les frais du Harrachi des grands jours. L’Algérien avait bien imposé sa garde, dont il est maître en la matière. C’est le Suisse Aschwanden Serguei qui passe aussi à la trappe. L’Algérien, qui en voulait, ne pouvait s’arrêter en si bon chemin.
Demi-finale décisive
La demi-finale s’annonçait très disputée entre l’Algérien et le Français Dafreville Yves Mathieu. Dans une empoignade de haute intensité, Amar Benikhlef trouve la faille et place un majestueux kata gourouma (enroulement autour de l’épaule) compté ippon. Au préalable l’enfant de Boubssila, dans la commune de Bourouba, a étouffé le Français en imposant encore une fois son solide kumi kata (garde). La finale qui l’a opposé au Géorgien Tsiri Kadré, champion du monde en titre, a été toute tactique. Les deux judokas attendaient le faux-pas, un peu plus Amar Benikhlef qui a fini par être pénalisé d’un petit shido (pénalité valant 3 points). Le combat s’est achevé par un petit écart en faveur du Géorgien. Amar Benikhlef, très ému par cette performance, dira à la fin du combat : « Je suis très content de cette médaille que je dédie à mes parents, mes amis de mon quartier de Bourouba et tout le peuple algérien. J’avoue que les trois combats m’ont éprouvé, mais j’ai tenu le coup. La consécration de Soraya Haddad m’a donné des ailes pour croire en mes qualités. J’ai vécu une grande pression, jamais connue auparavant, mais Dieu merci j’ai tenu le coup. Cette médaille va me pousser à travailler davantage pour améliorer encore mon niveau. Maintenant, je vais me reposer et passer un bon mois de Ramadan avec ma famille et mes amis. » Aujourd’hui, le nageur Salim Iles effectuera son entrée et demain, ce sera au tour des athlètes des pistes de faire leurs débuts avec Boukenza, Zarguelain et Boulahfane (1500 m), ainsi que Baya Rahouli au triple saut et Widad Mendil (3000 m steeple)
Par S. M. S El watan
De nouveau, le judo algérien vient de s’illustrer lors de la cinquième journée de l’épreuve de judo des Jeux olympiques qui se déroulent à l’heure actuelle à Pékin. Après la médaille de bronze de Soraya Haddad dans la catégorie des 52 kg, Amar Benikhlef vient de réaliser l’exploit en remportant une autre médaille d’argent, cette fois dans la catégorie de poids des 90 kg.C’est la première fois dans l’histoire du judo national qu’un judoka algérien arrive à escalader la seconde marche d’un podium olympique. Pour les initiés, tout pouvait arriver avec Amar Benikhlef qui a fait énormément de progrès cette saison.
Il est champion d’Afrique et cinquième aux Jeux mondiaux universitaires en Thaïlande 2007. La forme d’Amimar (pour les intimes) allait en s’améliorant. Avant le départ pour la Chine, via la Corée du Sud pour un dernier stage de réglage d’avant les Jeux, Amar Benikhlef affichait une grande détermination à faire quelque chose. Pari tenu, puisque l’Algérien vient ainsi égaler le score détenu par l’Egyptien Mohamed Rashwen lors des Jeux olympiques de Los Angeles (1984). D’emblée, Amar Benikhlef a imposé sa présence en prenant le dessus sur le Marocain Mohamed El Assri qu’il connaît bien pour l’avoir plusieurs fois croisé. Au second tour, c’est l’Espagnol David Alarza, champion d’Europe, qui a fait les frais du Harrachi des grands jours. L’Algérien avait bien imposé sa garde, dont il est maître en la matière. C’est le Suisse Aschwanden Serguei qui passe aussi à la trappe. L’Algérien, qui en voulait, ne pouvait s’arrêter en si bon chemin.
Demi-finale décisive
La demi-finale s’annonçait très disputée entre l’Algérien et le Français Dafreville Yves Mathieu. Dans une empoignade de haute intensité, Amar Benikhlef trouve la faille et place un majestueux kata gourouma (enroulement autour de l’épaule) compté ippon. Au préalable l’enfant de Boubssila, dans la commune de Bourouba, a étouffé le Français en imposant encore une fois son solide kumi kata (garde). La finale qui l’a opposé au Géorgien Tsiri Kadré, champion du monde en titre, a été toute tactique. Les deux judokas attendaient le faux-pas, un peu plus Amar Benikhlef qui a fini par être pénalisé d’un petit shido (pénalité valant 3 points). Le combat s’est achevé par un petit écart en faveur du Géorgien. Amar Benikhlef, très ému par cette performance, dira à la fin du combat : « Je suis très content de cette médaille que je dédie à mes parents, mes amis de mon quartier de Bourouba et tout le peuple algérien. J’avoue que les trois combats m’ont éprouvé, mais j’ai tenu le coup. La consécration de Soraya Haddad m’a donné des ailes pour croire en mes qualités. J’ai vécu une grande pression, jamais connue auparavant, mais Dieu merci j’ai tenu le coup. Cette médaille va me pousser à travailler davantage pour améliorer encore mon niveau. Maintenant, je vais me reposer et passer un bon mois de Ramadan avec ma famille et mes amis. » Aujourd’hui, le nageur Salim Iles effectuera son entrée et demain, ce sera au tour des athlètes des pistes de faire leurs débuts avec Boukenza, Zarguelain et Boulahfane (1500 m), ainsi que Baya Rahouli au triple saut et Widad Mendil (3000 m steeple)
Par S. M. S El watan
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