ELECTION DE MISS ALGÉRIE 2009
Un énième fiasco
Après la défection de l'année passée, où l'élection de Miss Algérie n'a pas eu lieu, parce que l'organisateur dit « officiel », Boualem Djazaïri, ne faisait qu'à sa tête, la cérémonie de cette année organisée à l'hôtel Safir (ex-Aletti), qui promettait pourtant beaucoup au regard des nombreux sponsors dont notre journal et le magazine Nass Bladi, qui ont bien voulu mettre la main à la poche pour la réussite de l'évènement, a été un véritable fiasco. Le bricolage et l' «à peu prètisme » auront encore une fois prévalu à commencer par la nomination plus que contestée de Miss Algérie, jusqu'à l'organisation qui laisse à désirer en passant par les lumières ternes du décor et la sonorisation défaillante. Tout en effet prédestinait la représentante de Tizi-Ouzou, Hamli Khadidja à monter sur la première marche du podium, tant, et sa démarche, et son sourire ou encore son élocution facile et son intelligence, un des critères de sélection, ont subjugué le nombreux public présent dans la salle et qui ne cessait de clamer son nom dès sa première apparition. Boualem Djazaïri en a décidé autrement. Pour preuve, un membre du jury nous a confirmé le choix préalablement établi par le directeur d'Art et Mode, l'organisateur du concours, dont les propos laissent perplexe : « Elle vient de la montagne. Elle est issue d'une famille pauvre. Elle ne peut pas être Miss Algérie.» Gravissime. Une véritable cacophonie, constatée par le public et les membres du jury euxmêmes, a émaillé « la dernière ligne droite » et la nomination de Miss Algérie et ses dauphines. L'animateur de la soirée, Mourad Zirouni et Boualem Djazaïri ne se sont tout simplement pas entendus sur leur classement. Le premier, tenant compte de la décision du jury et visiblement gêné, annonçait les noms des 4 dauphines alors que le second annonçait un classement différent. Les « pinceaux s’entremêlent », le public siffle et crie au scandale. Imperturbable, Djazaïri « désigne » Afane Asma d'Alger sous les huées et l'étonnement de tous les présents dont beaucoup n'ont pas hésité à quitter la salle tout de go. « C'est injuste » nous dira une femme dans le public. Devant cet état de fait, et l'acclamation unanime du public au cris de Khadidja ! Khadidja ! le créateur Rachid Berkane tenant par la main, la jeune tizi-ouzéenne qui a su garder son sourire tant elle sait que le public ne se trompe pas, s'avance au devant de la scène et salue le public. Elles étaient 17 candidates au départ, issues de différentes régions du pays. Un semblant de neutralité. A fur et à mesure que le concours avançait le choix se dessinait déjà. Au-delà de cette énième mascarade dont seul Djazaïri qui s'est intronisé « organisateur officiel de Miss Algérie » a le secret, il y a lieu d'évoquer également l'organisation défaillante d'un évènement tant convoité, en dépit des énormes moyens mis à sa disposition par les différents parrain et sponsors. Le décor monotone et unicolore (rose fade) est d'un amateurisme béat. La lumière, tout aussi importante dans ce genre d'évènements, est quasi-inexistante alors qu'il reste beaucoup à faire et parfaire en matière de sonorisation. Tout compte fait, Djazaïri qui a été, rappelonsle, qualifié par Abdelkader Hamdad, d'« organisateur frauduleux, un usurpateur » qui aura réussi à « saper » un évènement de taille et à lui imposer un cachet réducteur.
Un énième fiasco
Après la défection de l'année passée, où l'élection de Miss Algérie n'a pas eu lieu, parce que l'organisateur dit « officiel », Boualem Djazaïri, ne faisait qu'à sa tête, la cérémonie de cette année organisée à l'hôtel Safir (ex-Aletti), qui promettait pourtant beaucoup au regard des nombreux sponsors dont notre journal et le magazine Nass Bladi, qui ont bien voulu mettre la main à la poche pour la réussite de l'évènement, a été un véritable fiasco. Le bricolage et l' «à peu prètisme » auront encore une fois prévalu à commencer par la nomination plus que contestée de Miss Algérie, jusqu'à l'organisation qui laisse à désirer en passant par les lumières ternes du décor et la sonorisation défaillante. Tout en effet prédestinait la représentante de Tizi-Ouzou, Hamli Khadidja à monter sur la première marche du podium, tant, et sa démarche, et son sourire ou encore son élocution facile et son intelligence, un des critères de sélection, ont subjugué le nombreux public présent dans la salle et qui ne cessait de clamer son nom dès sa première apparition. Boualem Djazaïri en a décidé autrement. Pour preuve, un membre du jury nous a confirmé le choix préalablement établi par le directeur d'Art et Mode, l'organisateur du concours, dont les propos laissent perplexe : « Elle vient de la montagne. Elle est issue d'une famille pauvre. Elle ne peut pas être Miss Algérie.» Gravissime. Une véritable cacophonie, constatée par le public et les membres du jury euxmêmes, a émaillé « la dernière ligne droite » et la nomination de Miss Algérie et ses dauphines. L'animateur de la soirée, Mourad Zirouni et Boualem Djazaïri ne se sont tout simplement pas entendus sur leur classement. Le premier, tenant compte de la décision du jury et visiblement gêné, annonçait les noms des 4 dauphines alors que le second annonçait un classement différent. Les « pinceaux s’entremêlent », le public siffle et crie au scandale. Imperturbable, Djazaïri « désigne » Afane Asma d'Alger sous les huées et l'étonnement de tous les présents dont beaucoup n'ont pas hésité à quitter la salle tout de go. « C'est injuste » nous dira une femme dans le public. Devant cet état de fait, et l'acclamation unanime du public au cris de Khadidja ! Khadidja ! le créateur Rachid Berkane tenant par la main, la jeune tizi-ouzéenne qui a su garder son sourire tant elle sait que le public ne se trompe pas, s'avance au devant de la scène et salue le public. Elles étaient 17 candidates au départ, issues de différentes régions du pays. Un semblant de neutralité. A fur et à mesure que le concours avançait le choix se dessinait déjà. Au-delà de cette énième mascarade dont seul Djazaïri qui s'est intronisé « organisateur officiel de Miss Algérie » a le secret, il y a lieu d'évoquer également l'organisation défaillante d'un évènement tant convoité, en dépit des énormes moyens mis à sa disposition par les différents parrain et sponsors. Le décor monotone et unicolore (rose fade) est d'un amateurisme béat. La lumière, tout aussi importante dans ce genre d'évènements, est quasi-inexistante alors qu'il reste beaucoup à faire et parfaire en matière de sonorisation. Tout compte fait, Djazaïri qui a été, rappelonsle, qualifié par Abdelkader Hamdad, d'« organisateur frauduleux, un usurpateur » qui aura réussi à « saper » un évènement de taille et à lui imposer un cachet réducteur.
S. Mekla/ H. Nait Amara
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