Le nombre de victimes palestiniennes assassinées en une semaine seulement dans la région de Gaza, semble réellement inconcevable.
Au vu des dernières informations, on dirait que les autorités de Tel-Aviv, toujours sous l’aile protectrice des néoconservateurs militaristes de Washington, ont choisi de venger l’holocauste juif en exterminant la population palestinienne.
Il n’y a pas beaucoup différence entre les consignes émises par le premier ministre israélien Ehoud Olmert et les ordres que Hitler avait commencé à émettre dans les années 1930.
Les méthodes que le régime israélien met en œuvre contre les Palestiniens n’ont pas grand-chose à envier à celles des nazis, sauf que nous sommes à une époque où une certaine surveillance internationale et la sensibilité de l’opinion publique rendent le massacre un peu moins aisé à orchestrer.
C’est pour cela que, fort de la complicité de l’administration Bush, le premier ministre Olmert parie sur le long terme pour l’exécution de la politique de liquidation de la population palestinienne. De temps en temps, il organise pourtant de vrais massacres, comme celui qui vient de se dérouler ces derniers jours dans la région de Gaza.
Les dépêches rapportent, en effet, que les troupes israéliennes ont quitté la frange de Gaza au terme de 6 journées consécutives d’attaques meurtrières qui ont laissé parmi la population palestinienne plus de 450 (plus de 800 en 15 jours) morts et blessés, essentiellement des victimes civiles. L’agression israélienne a donné lieu, en même temps, à une nouvelle suspension des conversations entre l’Autorité palestinienne et Tel-Aviv.
Cette fois, la sauvagerie sioniste a pris prétexte de plusieurs tirs de roquettes artisanales, des engins dont la capacité de nuire est assez limitée, contre le territoire israélien. Par contre, Tel-Aviv a eu recours à l’artillerie et aux bombardements aériens pour déclencher ses opérations punitives dont les exécuteurs ne font pas de différence entre combattants et civils, pas plus qu’entre hommes en armes et femmes ou enfants.
Le premier ministre Olmert et les membres de son cabinet parlent clairement de vengeance, peut-être en raison de la cuisante défaite qu’ils avaient essuyée au Liban, face aux hommes du Hezbollah. Or, le régime de Tel-Aviv, tout comme l’administration Bush en Irak, est sûr de ne pas avoir à répondre de ses crimes.
L’assaut israélien contre la frange de Gaza et le bain de sang perpétré dans cette région ont atteint une envergure telle que le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, pourtant enclin à la négociation avec Israël, s’est vu contraint d’interrompre les conversations.
Maintenant, l’agression militaire laisse les Palestiniens de Gaza, un million et demi de personnes enfermées dans une aire de 350 kilomètres carrés, dans une situation extrêmement difficile, sous un blocus qui empêche l’arrivée d’aliments, de médicaments et de combustible, sans compter le fait qu’ils se trouvent toujours sous la menace constante de nouveaux raids israéliens.
Quelle est donc la différence entre les atrocités injustifiables que les nazis commirent contre les juifs pendant la Seconde Guerre mondiale et la cruauté dont les gouvernants israéliens sont en train de faire preuve vis-à-vis de la population palestinienne ?
L’humanité n’a pas oublié l’Holocauste dont le peuple juif fut victime. Mais Tel-Aviv et Washington ont, de toute évidence, l’intention de le rééditer, avec les Palestiniens dans le rôle des victimes.
Agence Cubaine d’Information (ACN)
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