La scène se passe à Marseille, dans le Sud de la France. C'était début février, avant même l'annonce par le président Bouteflika de sa candidature pour un troisième mandat. Missoum Sbih, l'ambassadeur d'Algérie à Paris, était à Marseille dans le cadre d'une tournée dans les grandes villes françaises destinée à sensibiliser à convaincre les Algériens vivant en France d'aller voter lors des prochaines élections présidentielles.
Au siège du Consulat d'Algérie à Marseille, M. Sbih entame une discussion avec les présents : des employés consulaires et quelques citoyens algériens présents sur place. Il évoque la prochaine présidentielle, les enjeux, les préparatifs, la transparence, les garanties de l'Etat...
Mais au cours de la discussion, un Algérien l'interpelle sur un autre sujet sans lien direct avec la présidentielle : la visite d'Etat du président Bouteflika en France. Elle devait intervenir en janvier dernier mais elle a été annulée pour des raisons encore inconnues.
La réponse de l'ambassadeur allait surprendre l'assistance et provoquer un malaise parmi les diplomates algériens présents avec lui. En effet, Missoum Sbih avait simplement répondu que la visite d'Etat n'avait pas été annulée et que le président Bouteflika allait se rendre en France après les élections présidentielles d'avril prochain.
L'Algérien auteur de la question le relance : alors vous êtes sûr que Bouteflika sera élu ? C'est alors que l'ambassadeur comprend son erreur et tente de rattraper les choses, en essayent d'expliquer que le scrutin d'avril prochain sera ouvert et transparent. Mais c'était trop tard.
Depuis quelques semaines, l'ambassade et les consulats d'Algérie en France multiplient les initiatives pour convaincre la communauté algérienne d'aller voter aux prochaines présidentielles annoncées comme « ouvertes et transparentes ». Plusieurs millions d'euros ont déjà été dépensés dans cette opération visiblement inutile car l'ambassadeur lui-même semble connaître le résultat du vote à l'avance. Il serait peut-être mieux d'économiser les sommes qui seront dépensées dans les prochaines semaines dans la même opération et de les consacrer à d'autres œuvres plus utiles.
Au siège du Consulat d'Algérie à Marseille, M. Sbih entame une discussion avec les présents : des employés consulaires et quelques citoyens algériens présents sur place. Il évoque la prochaine présidentielle, les enjeux, les préparatifs, la transparence, les garanties de l'Etat...
Mais au cours de la discussion, un Algérien l'interpelle sur un autre sujet sans lien direct avec la présidentielle : la visite d'Etat du président Bouteflika en France. Elle devait intervenir en janvier dernier mais elle a été annulée pour des raisons encore inconnues.
La réponse de l'ambassadeur allait surprendre l'assistance et provoquer un malaise parmi les diplomates algériens présents avec lui. En effet, Missoum Sbih avait simplement répondu que la visite d'Etat n'avait pas été annulée et que le président Bouteflika allait se rendre en France après les élections présidentielles d'avril prochain.
L'Algérien auteur de la question le relance : alors vous êtes sûr que Bouteflika sera élu ? C'est alors que l'ambassadeur comprend son erreur et tente de rattraper les choses, en essayent d'expliquer que le scrutin d'avril prochain sera ouvert et transparent. Mais c'était trop tard.
Depuis quelques semaines, l'ambassade et les consulats d'Algérie en France multiplient les initiatives pour convaincre la communauté algérienne d'aller voter aux prochaines présidentielles annoncées comme « ouvertes et transparentes ». Plusieurs millions d'euros ont déjà été dépensés dans cette opération visiblement inutile car l'ambassadeur lui-même semble connaître le résultat du vote à l'avance. Il serait peut-être mieux d'économiser les sommes qui seront dépensées dans les prochaines semaines dans la même opération et de les consacrer à d'autres œuvres plus utiles.


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