Ce que les épreuves nous apportent

[bibete]

Bonjour tout le monde

Préssée de bon matin un autre combat m'attend mais je ne suis pas resté indifferente de ce que je viens de lire

tout ca ne veut pas dire que si on lasse tomber l'envie de vivre et s'élever qu'on est obligé de vivre cloitré , au contraire , on peut très bien avoir un travail , aider les gens mais on se desinteresse du reste , on a aucun projet d'avenir , on ne cherche pas a etre adulé , connu , riche ou reconnu , c'est des futilités et il se trouve que parfois ainsi on trouve la paix sans demander rien a personne

[absente]

salut Bolfeld

Avant je me disais que chaque épreuve était une leçon à apprendre, que ça forgeait le caractère comme on dit. Mais la vérité c'est qu'il y a toujours un prix à payer. A chaque fois on y laisse une partie de "son innocence" et on devient de plus en plus cynique

beaucoup de paramètres entre en ligne de compte , notamment le moment de la vie où l'on vit une épreuve ...
EST ce à un moment d'enfance en pleine construction ?
DANS CE CAS ON PEUT S'attendre à ce qu'il y ait des fragilités irréversibles mais qui peuvent être transformées en force si la personne rencontre les bonnes personnes au bon moment qui lui serviront d'étayage psychologique...

ADULTE ? ça dépend quoi ... perdre tous ses biens dans un ouragan n'est pas la même chose que perdre son enfant...
ça dépend aussi de ce qu'on priorise dans sa vie...

PLUS AGé ? franchement je crois qu'on l'oubli trop souvent ...
pour moi j'ai l'impression que c'est le pire...
*c'est ce qui donne envie de mourir ...
OU DE se refugier inconsciemment dans une forme ou une autre de folie....

l'esprit a ses limites

et c'est une foutaise de se dire que ce qui ne tue pas rend plus fort...

les épreuves affaiblissent
mais elles nous rendent parfois plus humains, plus compréhensifs envers ceux qui vivent autrement, elles aident à aller vers l'essentiel sans perdre de temps comme cela a été déjà dit ....


on peut tomber 7 fois et se relever 8 comme il a dit lui ... mais parfois pour bien remonter , il faut avoir touché le fond....

c'est comme à la piscine, on coule, on coule.... on touche le fond... on ne peut pas aller plus bas .... si on reste au fond on manque d'air ... on meurt...alors ... on a parfois ( pas toujours hélas) le reflexe de survie, les dernières forces qui nous font donner le dernier coup de pied , celui qui nous fera remonter vers la surface....

pour donner ce "dernier coup de pied", il faut avoir pu donner un sens à sa vie ou du moins s'être donné une bonne raison pour vivre .... peu importe quoi ...

sinon franchement, les épreuves sont inutiles....et n'ont aucun sens en soi !
mais l'humain a besoin de rationnaliser ce qui n'a pas de sens ....

[mimi]

Bonjour tout le monde. Les épreuves durs font partie de la vie ..
on a donc pas le choix de s'en passer. Donc à mon avis, il faut se concentrer sur l'après épreuve et non sur l'épreuve elle même. Une fois le mal est fait, on a deux possibilités, soit on s'abandonne aux effets négatifs soit on essaie d'en tirer qlq chose de positif pour aprés. Et la on a le choix. Seulement ça prend un peu de temps pour apprendre à voir les choses durs avec du recul, un recul necessaire pour dépasser le choc.

[mecmad]

Bonjour tout le monde. Les épreuves durs font partie de la vie ..
on a donc pas le choix de s'en passer. Donc à mon avis, il faut se concentrer sur l'après épreuve et non sur l'épreuve elle même. Une fois le mal est fait, on a deux possibilités, soit on s'abandonne aux effets négatifs soit on essaie d'en tirer qlq chose de positif pour aprés. Et la on a le choix. Seulement ça prend un peu de temps pour apprendre à voir les choses durs avec du recul, un recul necessaire pour dépasser le choc.

Tout a fait d'accord avec toi mimi, la vie est faite de sacrifices !!

[Blofeld]

l'esprit a ses limites
et c'est une foutaise de se dire que ce qui ne tue pas rend plus fort...

C'est très vrai et très touchant ce que tu as écrit Lugana. C'est vrai qu'on nous raconte de nombreuses bêtises sur la volonté, l'effort, la résistance face aux épreuves,....
On nous dit par exemple que le stress c'est indispensable pour bien travailler, que l'élève ou l'employé travaille mieux si on lui met la pression (!) mais il y a des limites qu'il faut respecter. Il y a une limite à l'effort et une limite à l'endurance, si on la dépasse: on craque. C'est comme la limite d'élasticité d'un ressort, si on la dépasse, il devient difficile de remettre le ressort à sa forme initiale.
On peut choisir de continuer à tirer sur le ressort au mépris de ses capacités pour avoir la couronne de laurier de l'homme le plus courageux ou de l'homme tout court (et oh combien on adule ce mot dans nos sociétés). On peut aussi refuser un combat pour survivre, dans ce cas-là on a la conscience tranquille, mais le regards des autres ne nous offre que du mépris.
J'ai récemment connu une enseignante de zep (un métier ô combien difficile) qui avait cédé à une dépression nerveuse. La réponse de sa fille (joyeuse étudiante à l'IUT) était de l'indifférence complète. Euh, je me trompe en disant "complète" parce que la brave fille lui avait envoyé un petit message:
"Tu m'as déçue mais je te pardonne".
No comment!

PS: l'histoire du roman se termine bien, et l'enfant qui ne pleurait pas (elle s'appelle Sheila) apprend enfin à pleurer chaudement. Aujourd'hui elle mène une vie tout à fait normale (l'histoire est réelle).