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L’école et l’avenir...l’avenir de l’école.

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  • #61
    Gandhi
    En fait, je veux en venir au fait que la famille certes constitue un élément essentiel.

    Mais par dessus tout c'est la république qui doit faire en sorte pour que tous les citoyens
    puissent s'en sortir.
    Les 2, mon capitaines se complètent d'une manière symbiotique. Un enfant dans une famille bien structuré, a plus de chance de s'en sortir qu'un autre dans une situation famille moins favorable. Un enfant issue d'une famille moins favorable a plus de chance de s'en sortir
    dans un environnement scolaire et culturels favorable. Bien entendu les 2 cumulées augment d'autant les chances.

    etc plein d'autres choses pour structurer la famille algérienne
    Le point névralgique c'est la déstructuration progressive de l'institution famille, à cause notamment d'un système défaillant, démissionnaire, une crise identitaire, une crise du système de valeur, ...
    En fait, qu'est ce que n'est pas en crise en Algérie ?

    Maintenant pour transmettre de manière efficace ces valeurs à tous, il y a certe l'école mais il y aussi la production culturelle.
    Cette dernière rassemble la production cinématographique, artistique, théâtrale, l'écriture, la lecture, ....
    Oui, c'est le 3eme pillier structurant, avec la famille et l'environnement scolaire.

    On ne peut que constater les insuffisance sur les 3 plans : famille, environnement scolaire, environnement culturel.
    Je suis père et fais de mon mieux au regard de cette citation :
    L'exemple, c'est tout ce qu'un père peut faire pour ses enfants. Thomas Mann

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    • #62
      Hadjer wella tadjer wella eksseb redjline Madjer.Zacmako, Cet adage laissait, tout de même, présager un certain espoir. Nos jeunes de l'époque aspiraient à immigrer LEGALEMENT, à faire du commerce, ou à être des sportifs de haut niveau. Il est vrai que cet adage était plus déstiné à discréditer l'école et tout ce qui est études. Il est apparu à une époque où les diplômés commençaient à être frappés par le chomage, les alternatives étaient donc dans l'immigration, le commerce, ou le sport, ce qui est loin de constituer des choix extrêmes.Il me semble que depuis la situation s'est beaucoup dégradée, et ce dicton populaire n'est , hélas, plus d'actualité...Un autre terme, plus radical, est venu le remplacer: Harraga !Herrga fel babor bla ma endirou el visa, enroho harraga en3ichou sou3ada, Ya el behri Rebbi yehdik choufli cala enroh fihaEt là encore c'était dans les années 1990, quand Harraga n'était pas aussi dangereuse, le plus que ces "jeunes" pouvaient encourir c'était de se faire attrapper dans les cales de bateaux où ils se cachaient (souvent par la complicité d'un employé à qui ils ont donné quelques milliers de francs), se faire tabasser peut-être, et c'est tout.Maintenant c'est dans des barques de fortune, où les chances d'arriver "à bon port" (excusez l'expression) sont presque nulles, qu'ils risquent leurs vies.La situation s'est dégradée, à tel point que parler de l'école aujourd'hui à un jeune peut lui paraitre comme un sujet non approprié, et il te jugera comme étant à côté du sujet, ou alors comme faisant partie de l'ancienne génération (périmé): "ya hasra! il me parle de l'école".Cordialement.
      "Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien."
      Socrate.

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