Fake ? aucune idée , tout d'abord je pensais pas qu'il y avait autant de camera dans un bus....
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Film d'une baguarre dans un bus parisien
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Un policier soupçonné d'avoir diffusé la vidéo de l'agression dans un bus
Une vidéo apparue sur internet lundi, et filmée par une caméra de surveillance en décembre, montre un groupe s'en prendre violemment à un jeune homme dans un Noctilien. Un policier est soupçonné d'avoir fait «fuiter» les images.
Liberation.fr
Un policier a été placé en garde vue ce mercedi matin à l'Inspection générale des services (IGS, police des polices) dans le cadre de l'enquête sur la diffusion sur internet d'une vidéo montrant une agression commise dans un autobus de la RATP à Paris en décembre 2008. Ce fonctionnaire entendu par les policiers de l'IGS appartient au service régional de la police des transports (SRPT).
La préfecture de police (PP) a annoncé un peu plus tôt avoir saisi l’Inspection générale des services (IGS, police des polices) pour mener une enquête administrative après la diffusion de cette vidéo.
La RATP a de son côté déclenché une enquête administrative et a déposé porter plainte contre X pour «atteinte à l'image de l'entreprise».
La vidéo dure 6 minutes, avec une coupure apparente. Retirée dès qu'elle réapparaît sur Dailymotion et Youtube, mais encore visible mercredi sur plusieurs sites, elle montre l’agression violente d’un jeune homme par quatre autres jeunes qui lui volent son portefeuille avant de le rouer de coups de pieds et de poings aux cris de «fils de pute» et de «sale Français».
Diffusée sur Facebook
Des passagers qui tentent d’intervenir sont également frappés. Le chauffeur, lui, ne bouge pas de son siège. «Il a déclenché une "alarme discrète"», indique-t-on à la RATP. Soit un bouton qui a pour effet de prévenir l'équipe mobile du GPSR (groupement de prévention et de sécurité mobile) et le PC de sécurité, qui peut alors écouter en direct le son des caméras de surveillance, dont tous les bus sont équipés, et géolocaliser le bus pour transmettre sa position à la police.
Les images, sur lequelles les visages sont reconnaissables, ont fait leur apparition sur la Toile en début de semaine, et notamment sur twitter, proviendraient de la caméra d’un autobus de nuit Noctilien de la RATP, datée du 7 décembre 2008 vers 3h45 du matin. La scène se passe dans le XVIIIe arrondissement selon les inscriptions portées sur la vidéo. C'est un policier qui aurait diffusé les images sur sa page Facebook, fermée depuis.
Les enquêtes en cours à la RATP et à l’IGS devront déterminer comment cette vidéo a pu se retrouver sur le Net et si les fuites sont le fait d’employés de la régie ou de policiers. «Les images ont été transmises à la police peu de temps après les faits, souligne-t-on à la RATP. A partir de là, la RATP n'en a plus trace.» Autrement dit, la fuite viendrait plutôt de la police.
Interpellations
A la préfecture de Paris, on confirme que les images de la RATP «sont transmises sur réquisitions à des policiers qui les placent sous scellés», ces éléments «faisant partie du secret de l’enquête». Les investigations de l’IGS visent à déterminer si dans cette affaire «des fautes ont été commises par des fonctionnaires de police», ajoute la préfecture, rappelant «que tout policier qui viole le secret de l’enquête s’expose à des poursuites pénales et disciplinaires».
Quant aux agresseurs, deux auraient été interpellés dans les minutes suivant la fin de la scène visible sur la vidéo, et un troisième un peu plus tard dans la nuit, sur la ligne 14. «La vidéo surgit ces jours-ci, mais l'affaire en elle-même a été traitée immédiatement», insiste la RATP, tandis qu'à la préfecture on commente simplement que «l'enquête est en cours».
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La victime cause :
INTERVIEW EXCLUSIVE - La victime raconte comment elle a vécu son agression et la révélation récente de celle-ci.
Très posé, âgé de 19 ans et élève en première année à Sciences Po Paris, F. G. n'a rien oublié de son agression, lors de la nuit du 6 au 7 décembre : pris à parti dans le bus Noctilien à Paris, il a été frappé par quatre voyous. La scène, filmée par une caméra de vidéo protection, a circulé sur Internet avant de déclencher la polémique. Un policier, soupçonné de l'avoir mise en ligne, a été suspendu.
F.G. revient sur les événements. Dans une brasserie de gare parisienne où il s'apprête à prendre un TGV, il se livre «en exclusivité pour Le Figaro qui m'a retrouvé le premier. Après quoi, je ne dirai plus rien. Je veux passer à autre chose…»
LE FIGARO. - Que s'est-il vraiment passé dans le Noctilien, cette nuit ?
Je passais une soirée avec des amis et je m'apprêtais à rentrer chez moi dans le XVIIe arrondissement. Je prends le Noctilien gare de l'Est, tout seul. Je tourne le dos à quatre jeunes hommes. Pendant que l'un me demande une cigarette, l'autre me fait les poches. Lorsque je me retourne, je vois l'un d'eux qui manipule mon portefeuille. À l'instinct, je tente de le récupérer. C'est alors qu'a commencé l'affrontement…
Votre agression, très violente,a dû vous sembler interminable…
D'un point vu spatial ou temporel, j'ai beaucoup de mal à évaluer ce que j'ai vécu. En voyant la vidéo, cela m'a permis d'ancrer mon agression dans le réel. Je me souviens juste qu'ils me poussent vers l'arrière du bus, que j'ai été frappé à terre. Dans une seconde phase, je suis revenu vers le conducteur avant de recevoir des coups de pied et de poing. Comme en témoigne la vidéo, d'autres voyageurs aussi ont été molestés, notamment un jeune homme tentant de me porter secours.
Et le chauffeur, qui reste assis ?
Je ne lui en veux pas. C'était très difficile pour lui de réagir. Il est intervenu à sa façon, observant les consignes : il a arrêté tout de suite le bus et a téléphoné aux policiers. Très vite sur place, ils ont arrêté deux personnes tandis que leurs complices présumés l'ont été quelques jours plus tard.
Des sites Internet affirment que des injures raciales auraient été proférées à votre encontre…
Personnellement, je n'ai rien entendu de la sorte. Ces propos, s'ils ont été dits, interviennent dans un contexte où mes agresseurs étaient drogués ou ivres. Par ailleurs, ils n'étaient pas tous issus de l'immigration. La vidéo de mon agression apparaît comme très stéréotypée car, ce soir-là, je suis habillé de façon bourgeoise et je suis face à quatre jeunes qui faisaient beaucoup de bruit. En aucun cas, je ne veux passer pour l'incarnation d'une certaine image sociale qui aurait été prise à partie par des étrangers. Je ne l'ai pas ressenti comme cela. L'un des assaillants en survêtement, rasé, avait d'ailleurs une couleur de peau très pâle…
Comment se sort-on d'une telle épreuve ?
Hormis un hématome à l'œil et des bleus, aucune séquelle n'a été décelée. Deux jours après les faits, je suis allé consulter un psychiatre de l'Hôtel-Dieu de Paris qui m'a dit que j'avais l'air de bien vivre cette histoire. Depuis, je reprends les transports en commun, et même le Noctilien…
Cette histoire vous est revenue tel un boomerang par Internet…
Oui, le 6 avril dernier, un ami me dit qu'une vidéo a été mise en ligne sur Facebook. En voyant le lien, je m'apprêtais à demander à l'internaute qui l'avait postée de la retirer. Je ne me suis pas rendu compte qu'elle allait être diffusée à une telle échelle…
Cette diffusion semble vous avoir autant perturbé que l'agression ?
Il est vrai que la situation est très difficile, très délicate. Beaucoup d'amis ont été choqués par cette diffusion qui me blesse. Diffuser ces images sur Internet est très grave car elles remettent en cause une partie de nos principes juridiques. Il y a eu un grave amalgame entre la réalité de cette scène et sa représentation. Cette vidéo a circulé sur des sites extrémistes et a été exploitée par des politiques. Or, je ne veux pas être instrumentalisé. Le sujet est propice aux idées radicales et je n'ai aucune envie de nourrir cela. Il me fallait sortir de cette réductrice caricature. Le fait d'apparaître brutalement au centre d'une polémique de cette ampleur n'est jamais très agréable. Cela me blesse beaucoup alors que j'avais réussi à dépasser le fait en lui-même. Je quitte Paris sans haine, pour me retrouver au calme avec mes proches.
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lugana
uniquement parce qu'il a été sur une ligne où il subissait ce genre d'agression... tant physique que verbale TOUS LES JOURS
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@nabilou
tout à fait d'accord avec toi ...
et personne n'a dit que c'était le fait des beurs exclusivement...(hormis les récupérateurs fascistes) ou alors j'ai mal lu ...
mais même des vieilles dames PAS beur du tout ( mais peut être beurrées va savoir) peuvent être virulentes... et certaines essayaient de passer sans payer ...
chauffeur de bus mais aussi les caissières, les receptionistes qui se prennent en pleine figure la mauvaise humeur des gens
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Dommage : la vidéo n'est plus disponible.
Cela me fait penser à une autre agression qui s'est déroulée à Paris dans les quartiers très chics du 6ème arrondissement et qui concernait un de mes anciens camarades de fac. Il a voulu séparer 3 garçons dans une bagarre en sortant de boîte. L'un d'eux lui a fracassé une bouteille de vodka sur le crâne, par derrière. Et ils ont terminé par le rouer de coups quand il était à terre.
Mon "pote" est mort une semaine plus tard dans le coma.
S'agissant des agresseurs, c'était 3 petites "racailles " de 20 ans qui étaient sans doute bien éméchés, voire drogués. Mais cela n'excuse pas leur geste.
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