Encore une fois j'ai voulu écrire,
Des choses qui trainent dans mon cerveau, des traces sur ma conscience, des odeurs de tout les jours, agréables et parfois nauséabondes...
Je ne sais pas, peut être que cela m'est vital, de coucher cela, moi qui d'ordinaire sait si bien faire parler les gens d'eux même,aujourd'hui je n'avais trouvé qu'une feuille pour m'écouter,alors j'y suis aller et de toute façon là on ne risquait pas de me couper la parole...
J'aime les histoires sans préambule, sans introduction, souvent j'ai l'impression que les introductions ne sont la que pour vous convaincre avant même le propos développé de la nécessité d'un écrit, de sa légitimité, il offre donc au lecteur le loisir de lire ou de ne pas lire le récit proposé, et comme un avant gout il donne le ton.
Je n'aime pas les préambules mais ils sont nécessaire, comme la plupart des choses dans nos vies, elle ne nous attirent pas mais elles sont indispensable.
Le décor est planté, gare du Nord, Paris, centre névralgique,poumon encrassé comme les tripes d'un alcoolique, les lumière y sont exaltés, poussées a l'extrême comme l'halogène que l'on pointe sur la gueule d'un truand dans les film policier pour lui faire avouer un crime. La bas, chaque matin j'ai l'impression que la planète entière s'est donné rendez vous, et que j'allais tombé d'un moment a un autre nez a nez avec un oncle du bled.
On pourrait croire a un rêve, a un brassage pluriculturel, a un melting pot "made in america", mais la où les ricains ont échoué les français n'ont pas fait mieux...Évidement je parle derrière mes sensibilités et mes points de vue, et cela peut divergé selon le prisme derrière lequel on analyse le tableau.
Gare du nord le matin, les visages de cartons défilent, noyé dans le café, parfois dans la bière, jaillissant des coursives multiples de la gare, exultant des métros et des escalators en panne, surgissant un journal gratuit a la main, bousculant le tout venant et se plaignant sans cesse du manque de civilité des autres.
Des blancs, des noirs, des jaunes des visages compliqués, fermé a double tour, des céramiques fracturé par l'usure, des chiens de faillence déjà en sueurs a l'aube naissante. Certains apporte même le froid dans leurs mains maigres et rougies dans l'enclave climatisé, et vous regarde d'un air suspect comme si vous portiez la charge de tout les maux qui les touchent.
Sur ma peau se pose des regards incrédules, inquiets, narquois, moqueurs, ironiques, suffisants, mais pour la plupart noyé dans la neutralité monotone de leur existence.
Leurs trajectoires ne sont pas ordinaire, le pas est tracassé, subjugué par l'enjeu de la vie, dépassé par la vitesse du métro, ou bien encore des événements.
Chacun des ces être portait en lui une partie de moi, une fibre d'humanité vibrante sans laquelle l'échange n'a plus de sens, et c'est pour cela que les langages existent, mais il n'en est rien, absolument rien, chacun suit la courbe de sa vie piétinant les lignes du destin en glissant un euros dans la main d'un mendient, ce même mendient que l'on regardera avec dedain, souvent avec dégoût parce que l'offrande concédée ne l'aura pas sorti de sa misère.Oui, parce l"'homme d'aujourd'hui" en plus d'être brave, "metrosexuel" et charitable il se veut sauveur de l'humanité...En quelques sorte un être qui vis avec son temps et qui achète sa conscience dans les couloirs du métro.
En gare du Nord, vous avez les grandes lignes aussi, tout en haut, au dessus du métro et des RER, et la tout d'un coup c'est différent, ceux la prennent des trains comme nous, mais ils ont sur le visage l'épanouissement de celui qui redécouvre le monde, de celui qui part de sa réalité, le détachement d'un clandestin, d'un fuyard qui s'exile de sa condition, et ces gens la me croise, nous croise tous, nous, les gens du métro, et comme avec le mendients certains nous offrent des sourires détachés, de larges sourires blancs, brillants comme des pinces de monnaies et nous souhaite bonne chance pour cette journée. Les grandes lignes...je n'ai pris le train qu'une fois dans ma vie et j'en garde un souvenir impérissable, ces gens assis avec des bagages trop lourd, des enfants trop agités et des ordinateurs portables trop récent, on se demande toujours qui va nous attendre a la gare, et comment le séjour va se passer, ce que l'on va manger de nouveau, ce que l'on va visité, ce qui va renouvelé l'eau dans notre âme et le neuf dans nos regards, ce qui va nous donner la force de redescendre en bas dans le tro-mé...
Souvent dans le métro des gens raconte qu'ils on tout perdu, absolument tout, et nous sommes là aussi perdu qu'eux dans ce bateau de ferraille, circulant dans les veines de Paris, ces gens la parlent sans même y croire eux même, alors personne n'écoute, parfois, il y en a même que ça fait rire, ça j'aime pas, si tu veut ne donne pas, mais te moque pas...C'est un être humain qui est debout et il lacère son visage a chaque euros gagné, sa fierté est dans ces godasses puantes, et sa condition est suffisamment compliqué pour que tu t'en amuse...Mais c'est le monde d'aujourd'hui, il n'y a plus de limite, on se moque de la pauvreté un IPOD noué dans les oreilles, et une page de Facebook ouverte sur le téléphone dernier cri, et le titre de transport payé par papa maman, c'est drôle, une fois dans le RER alors que nous étions arrêter pour un probléme technique deux filles se plaignaient du retard etc...Ces filles du genre "Night cleubeuse" patentées, pleine de parfums de maquillage de percing en tout genre, avait une discution sur une histoire d'avortement, et a ce que j'avais compris l'une conseillait a l'autre de ne pas garder l'enfant etc...et d'un coup une d'elle s'écrit "Ptain, c'est chiant la j'vais dire a ma mère de plus payé mon pass navigo si c'est comme ça!"...Difficile de réprimer mon rire je l'avoue, ici on parle d'opulence, de gras, de morceau de chairs éclatées, ce que la bêtise humaine et le nombrilisme te pousse a dire, devant des gens qui vont au travail et pour certains a peine le Smic...
Je croisait aussi en gare du nord, ce vendeur de chaussure qui dés l'ouverture voyait se bousculer les femmes dans son magasin, c'est quant même assez étrange une femme, même a 6h du mat' elle pense a la bonne paire de chaussure qui ira a merveille avec son pantalon ou sa jupe, a 6h du mat' avoir ce genre de pensé, ça fait froid dans le dos lol.
Gare du nord, un lundi c'est comme un mardi ou un mercredi, aussi semblable qu'un jeudi et pareil a un vendredi, il y a de la fadeur dans les gestes et de l'aisance dans la rancœur, mais c'est une masse intéressante a scruter pour l'être qui ne se lasse pas de l'humain de ses dérives, des ces mérites, au final on prend tous des trains, chaque visages est une gare certaines bondés de crétins et d'autre belles, historique, spirituelles et profondes, ou encore sombre, renfermée, mystérieuses comme un conduit vers l'inconnu et le trouble...Quoi qu'il en soit préparer vous simplement a voyage en gare du nord, et de vous laisser prendre par un train avant de prendre le votre..
Des choses qui trainent dans mon cerveau, des traces sur ma conscience, des odeurs de tout les jours, agréables et parfois nauséabondes...
Je ne sais pas, peut être que cela m'est vital, de coucher cela, moi qui d'ordinaire sait si bien faire parler les gens d'eux même,aujourd'hui je n'avais trouvé qu'une feuille pour m'écouter,alors j'y suis aller et de toute façon là on ne risquait pas de me couper la parole...
J'aime les histoires sans préambule, sans introduction, souvent j'ai l'impression que les introductions ne sont la que pour vous convaincre avant même le propos développé de la nécessité d'un écrit, de sa légitimité, il offre donc au lecteur le loisir de lire ou de ne pas lire le récit proposé, et comme un avant gout il donne le ton.
Je n'aime pas les préambules mais ils sont nécessaire, comme la plupart des choses dans nos vies, elle ne nous attirent pas mais elles sont indispensable.
Le décor est planté, gare du Nord, Paris, centre névralgique,poumon encrassé comme les tripes d'un alcoolique, les lumière y sont exaltés, poussées a l'extrême comme l'halogène que l'on pointe sur la gueule d'un truand dans les film policier pour lui faire avouer un crime. La bas, chaque matin j'ai l'impression que la planète entière s'est donné rendez vous, et que j'allais tombé d'un moment a un autre nez a nez avec un oncle du bled.
On pourrait croire a un rêve, a un brassage pluriculturel, a un melting pot "made in america", mais la où les ricains ont échoué les français n'ont pas fait mieux...Évidement je parle derrière mes sensibilités et mes points de vue, et cela peut divergé selon le prisme derrière lequel on analyse le tableau.
Gare du nord le matin, les visages de cartons défilent, noyé dans le café, parfois dans la bière, jaillissant des coursives multiples de la gare, exultant des métros et des escalators en panne, surgissant un journal gratuit a la main, bousculant le tout venant et se plaignant sans cesse du manque de civilité des autres.
Des blancs, des noirs, des jaunes des visages compliqués, fermé a double tour, des céramiques fracturé par l'usure, des chiens de faillence déjà en sueurs a l'aube naissante. Certains apporte même le froid dans leurs mains maigres et rougies dans l'enclave climatisé, et vous regarde d'un air suspect comme si vous portiez la charge de tout les maux qui les touchent.
Sur ma peau se pose des regards incrédules, inquiets, narquois, moqueurs, ironiques, suffisants, mais pour la plupart noyé dans la neutralité monotone de leur existence.
Leurs trajectoires ne sont pas ordinaire, le pas est tracassé, subjugué par l'enjeu de la vie, dépassé par la vitesse du métro, ou bien encore des événements.
Chacun des ces être portait en lui une partie de moi, une fibre d'humanité vibrante sans laquelle l'échange n'a plus de sens, et c'est pour cela que les langages existent, mais il n'en est rien, absolument rien, chacun suit la courbe de sa vie piétinant les lignes du destin en glissant un euros dans la main d'un mendient, ce même mendient que l'on regardera avec dedain, souvent avec dégoût parce que l'offrande concédée ne l'aura pas sorti de sa misère.Oui, parce l"'homme d'aujourd'hui" en plus d'être brave, "metrosexuel" et charitable il se veut sauveur de l'humanité...En quelques sorte un être qui vis avec son temps et qui achète sa conscience dans les couloirs du métro.
En gare du Nord, vous avez les grandes lignes aussi, tout en haut, au dessus du métro et des RER, et la tout d'un coup c'est différent, ceux la prennent des trains comme nous, mais ils ont sur le visage l'épanouissement de celui qui redécouvre le monde, de celui qui part de sa réalité, le détachement d'un clandestin, d'un fuyard qui s'exile de sa condition, et ces gens la me croise, nous croise tous, nous, les gens du métro, et comme avec le mendients certains nous offrent des sourires détachés, de larges sourires blancs, brillants comme des pinces de monnaies et nous souhaite bonne chance pour cette journée. Les grandes lignes...je n'ai pris le train qu'une fois dans ma vie et j'en garde un souvenir impérissable, ces gens assis avec des bagages trop lourd, des enfants trop agités et des ordinateurs portables trop récent, on se demande toujours qui va nous attendre a la gare, et comment le séjour va se passer, ce que l'on va manger de nouveau, ce que l'on va visité, ce qui va renouvelé l'eau dans notre âme et le neuf dans nos regards, ce qui va nous donner la force de redescendre en bas dans le tro-mé...
Souvent dans le métro des gens raconte qu'ils on tout perdu, absolument tout, et nous sommes là aussi perdu qu'eux dans ce bateau de ferraille, circulant dans les veines de Paris, ces gens la parlent sans même y croire eux même, alors personne n'écoute, parfois, il y en a même que ça fait rire, ça j'aime pas, si tu veut ne donne pas, mais te moque pas...C'est un être humain qui est debout et il lacère son visage a chaque euros gagné, sa fierté est dans ces godasses puantes, et sa condition est suffisamment compliqué pour que tu t'en amuse...Mais c'est le monde d'aujourd'hui, il n'y a plus de limite, on se moque de la pauvreté un IPOD noué dans les oreilles, et une page de Facebook ouverte sur le téléphone dernier cri, et le titre de transport payé par papa maman, c'est drôle, une fois dans le RER alors que nous étions arrêter pour un probléme technique deux filles se plaignaient du retard etc...Ces filles du genre "Night cleubeuse" patentées, pleine de parfums de maquillage de percing en tout genre, avait une discution sur une histoire d'avortement, et a ce que j'avais compris l'une conseillait a l'autre de ne pas garder l'enfant etc...et d'un coup une d'elle s'écrit "Ptain, c'est chiant la j'vais dire a ma mère de plus payé mon pass navigo si c'est comme ça!"...Difficile de réprimer mon rire je l'avoue, ici on parle d'opulence, de gras, de morceau de chairs éclatées, ce que la bêtise humaine et le nombrilisme te pousse a dire, devant des gens qui vont au travail et pour certains a peine le Smic...
Je croisait aussi en gare du nord, ce vendeur de chaussure qui dés l'ouverture voyait se bousculer les femmes dans son magasin, c'est quant même assez étrange une femme, même a 6h du mat' elle pense a la bonne paire de chaussure qui ira a merveille avec son pantalon ou sa jupe, a 6h du mat' avoir ce genre de pensé, ça fait froid dans le dos lol.
Gare du nord, un lundi c'est comme un mardi ou un mercredi, aussi semblable qu'un jeudi et pareil a un vendredi, il y a de la fadeur dans les gestes et de l'aisance dans la rancœur, mais c'est une masse intéressante a scruter pour l'être qui ne se lasse pas de l'humain de ses dérives, des ces mérites, au final on prend tous des trains, chaque visages est une gare certaines bondés de crétins et d'autre belles, historique, spirituelles et profondes, ou encore sombre, renfermée, mystérieuses comme un conduit vers l'inconnu et le trouble...Quoi qu'il en soit préparer vous simplement a voyage en gare du nord, et de vous laisser prendre par un train avant de prendre le votre..
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