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Un juge saoudien estime normal de battre sa femme

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  • #46
    J'aurai été du même avis que vous si je n'étais pas convaincue qu'il existe certains droits inhérents à la personne humaine et sur les quels aucune tradition ne peut y revenir.
    Il ne s'agit pas de reconduire une tradition (qui peut être en passant une source de droit), mais de légiférer selon les sources qu'un pays a estimées pertinentes pour lui.

    Pour ce qui est de ces "droits inhérents à la personne humaine", qui selon toi aurait la légitimité de les établir, si ce n'est les peuples eux-mêmes ?

    Le droit à la vie et tous les dérivés qui en découlent (droit à la dignité humaine, droit a la sauvegarde de son corps) sont au dessus de toute négociation législative interne.
    Il y aurait donc une législation universelle sur le sujet ? Une définition unique de ce qu'est "la dignité humaine" ou la "sauvegarde de son corps" ?

    Je dois avouer, que je ne la connaîs pas. Pourrais-tu, nous la présenter stp.


    Un crime demeure un crime et même sous couvert nommeclature de droit
    Il me semble que ce qui fait qu'une action soit considérée comme un "crime", comme un "délit" ou comme licite, c'est la législation de chaque pays qui l'établi. Les concepts juridiques sont arbitraires par nature...

    il faut le dénoncer et le pointer du doigt car il ne peut tirer une quelconque légitimité du "seul fait" qu'il ait pu être codifié.
    C'est aux citoyens des pays concernés de le faire si ils n'en sont pas satisfaits. Je ne pense pas que nous leur soyons supérieurs en intelligence et en culture pour prétendre leur imposer nos valeurs. La dernière grande entreprise de ce type, initiée dans la foulée des Lumières, s'appelait le colonialisme...

    A vous lire on croirait presque que les lois ne peuvent être discriminatoires car elles sont "lois" alors que Ces dernières peuvent être remises en cause devant les instances internes
    Encore une fois, c'est la loi qui établit ce qui relève de la discrimination ou non.
    Pour ce qui est des remises en question en interne, il me semble qu'il appartient à leur société civile de le faire.

    et puis devant les instances internationales si les voies de recours internes sont épuisées
    Les instances internationales ne sont pas pour vocation de statuer sur la pertinence ou la non pertinence de toutes les législations nationales. Si un européen considère que la peine de mort est une abomination juridique, je ne vois pas quelle instance internationale il pourrait saisir pour que cette dernière soit abolie aux Etats-Unis et en Chine...
    Dernière modification par Dandy, 11 mai 2009, 22h46.

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    • #47
      J'éviterai de décortiquer tes réponses par "flemmardise"....

      Pour les droits inhérents à la personne humaine, ils se définissent d'eux mêmes et ils ont cette particularité de ne changer au grès des croyances et traditions des sociétés . Ils sont d'ailleurs mis en rappel par la déclaration universelle des droits de l'Homme pour ceux (qui auraient un peu de mal à les appréhender comme il semble être le cas de l'Arabie Saoudite).

      Le châtiment corporel en fait partie de ces violations, que ce soit en chine ou en guinée ce fait est un crime peu importe l'appellation qui en est donnée sur le terrain.
      Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
      .................................................. .................................
      Llah yerhmek notre rico.

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      • #48
        #Zaeem

        frapper la femme dans l'ISLAM ce n'est pas pour lui laisser des traces physique : c'est un simple geste pour lui passer le message qu'elle a tort (si elle a tort)
        le mot (battre sa femme) c'est exagéré
        Saha a Zaeem!!!!
        Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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        • #49
          @ La Revanche

          Sans vouloir vous offenser, je vous objecte des points de droit et vous me répondez par des généralités, qui sont parfois sans fondements juridiques.

          On va mettre ça sur le compte de la flem'

          Vous répondrez peut-être à quelques une de mes interrogations un jour si le coeur vous en dit. Sinon, ce n'est pas grave.
          Dernière modification par Dandy, 11 mai 2009, 23h22.

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          • #50
            @Princesse Lea

            c'est normal de lui donner la fessé si elle fais des betises
            Ne pas confondre entre chatiments et plaisirs. LOL
            Si la vie n'est pas une partie de plaisir, l'alternative est pire.

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            • #51
              Dandy ya dandy!

              Tu me dis que remettre en cause la légitimité d'une loi interne (conjuguant nombres d'infractions; atteinte droits de l'Homme, atteinte à la sauvegarde du corps humain..etc) équivaut aux actes des colonisateurs qui ont voulu façonné la terre du colonisé)... que veux-tu que je réponde à ça !!!!!!!!!!!!!!!!

              Je ne suis pas partisane des lois écrans faisant face au droit international quand celui-ci gène les dérives législatives internes.

              Les lois sont là pour être respectées quand elles sont respectables et elles sont là pour être abrogées dans le cas contraire.

              PS:ne me sors pas l'argument du (qui es assez compétent pour juger de la respectabilité d'une loi...)
              Dernière modification par la revanche, 11 mai 2009, 23h33.
              Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
              .................................................. .................................
              Llah yerhmek notre rico.

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              • #52
                Il a bon dos l'argument de (la législation est toujours modelée selon les moeurs et traditions du pays dans la quelle elle s'applique)

                Il faut un peu élever le débat : les lois existent parce qu’elles rencontrent
                trois valeurs : la légalité, l’égalité et l’effectivité. Jusqu’à preuve du contraire, la législation de ce pays a été respectée, la loi est applicable à tous et elle n’est pas tombée en désuétude.

                J'aurai été du même avis que vous si je n'étais pas convaincue qu'il existe certains droits inhérents à la personne humaine et sur les quels aucune tradition ne peut y revenir.

                Le droit à la vie et tous les dérivés qui en découlent (droit à la dignité humaine, droit a la sauvegarde de son corps) sont au dessus de toute négociation législative interne.

                Qu’importent les convictions ? On se place ici sur un plan juridique. Et le droit nous apprend que les peuples sont souverains, autonomes et donc libres de légiférer.
                Les droits que tu cites existent notamment dans la Convention Européenne des droits de l’homme de 1950. Encore faut-il que le Pays concerné la reconnaisse comme source de droit, ce qui n’est pas le cas.

                Un crime demeure un crime et même sous couvert de droit il faut le dénoncer et le pointer du doigt car il ne peut tirer une quelconque légitimité du "seul fait" qu'il ait pu être codifié.

                Qu’est un crime ? Pascal a écrit : « Infraction en deça des Pyrhennées, vérité au-delà. Accepterais-tu de voir des citoyens de ce pays débarquer et mutiler ou battre toutes les personnes qui pratiquent le naturisme en Occident ou sont dénudées sur les plages ? Ce que la majorité accepte comme normal peut être considéré comme un crime ailleurs. De quel droit juges-tu les autres nations ?

                A vous lire on croirait presque que les lois ne peuvent être discriminatoires car elles sont "lois" alors que Ces dernières peuvent être remises en cause devant les instances internes et puis devant les instances internationales si les voies de recours internes sont épuisées

                Ce ne semble pas être le cas et le recours international n’est pas du tout acquis en l’espèce. En résumé, tu confonds ta vision subjective des valeurs imprescriptibles à accorder à la personne humaine avec la réalité sociale et juridique.

                Imagine que tu sois policier et que tu arrêtes un individu qui te confirme qu’il a placé une bombe dans une école qui explosera dans 1 H . Il te sourit et te nargue. Vas-tu appliquer la loi et ne pas le brutaliser ou commettre un crime ou un délit ou tentant de le faire parler ? Ou bien, toujours selon tes convictions, tu va estimer qu’il n’est plus digne de faire partie des humains et qu’ainsi, on peut l’interroger avec violence ?
                Rien n’est simple….
                « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                • #53
                  doit on se soumettre a des lois injustes seulement parce que c des lois???,ne peut on pas rejeter ces lois pas pour etre contre la loi mais avoir des lois plus justes

                  Commentaire


                  • #54
                    Les lois changent. Elles ne sont pas figées ou bâties pour l'éternité.

                    Commentaire


                    • #55
                      Oui mais sauf que là, les lois à base religieuse ne sont pas faites pour être changer car leur nature est d'être invariable peut importe le temps et l'espace dans lequel on évolue. Surtout si elle puise leur source dans un texte sacré comme le saint coran.

                      Je vais peut-être en choquer plusieurs, mais j'attaque la base même de plusieurs mœurs positivement véhiculés par l'occident.

                      L'égalité homme/femme selon moi est une utopie et un mensonge qui pourrait (et qui a déjà) engendré plusieurs déséquilibres sociaux. Je suis contre ce principe car cela reviendrait à dire que le rôle ou la fonction de la femme ou de l'homme dans la société est interchangeable et que l'un peut se passer de l'autre vu qu'ils sont égaux. Mais au fait, on est conçu pour fonctionner de manière complémentaire.

                      Donc ceux qui se choquent et trouve régressif le fait que dans le coran, l'homme est présenté comme supérieur à la femme , ne comprennent pas que c'est l'ordre naturel et établi des choses et cela est prouvé biologiquement, socialement et historiquement.

                      Alors je trouve déplacé d'essayer d'adapter un texte religieux à un contexte précis pour satisfaire un désir quelconque, alors que la question est tranché.

                      Dieu en tant que créateur de l'homme, connait très bien son fonctionnement et il est tout à fait anormal d'essayer de renier certains versets du coran pour une soi-disante incompatibilité avec les mœurs actuelles.

                      C'est aux mœurs de s'adapter au texte et pas le contraire.

                      Commentaire


                      • #56
                        Tssss, Ces bonnes femmes et ces occidentaux !

                        Je vais peut-être en choquer plusieurs, mais j'attaque la base même de plusieurs mœurs positivement véhiculés par l'occident.
                        C'est fait...
                        Haaaaaaaa...
                        Je ne sais si je vais m'y remettre. :22:

                        Donc ceux qui se choquent et trouve régressif le fait que dans le coran, l'homme est présenté comme supérieur à la femme , ne comprennent pas que c'est l'ordre naturel et établi des choses et cela est prouvé biologiquement, socialement et historiquement.
                        Si c'est biologiquement, socialement et surtout historiquement, tu as forcement raison mon colonel.

                        Commentaire


                        • #57
                          je vais pas partir dans des débats historiques, religieux, philosophies ou autres, l'homme n'a pas à battre une femme, point barre !!

                          Commentaire


                          • #58
                            Il faut un peu élever le débat : les lois existent parce qu’elles rencontrent
                            trois valeurs : la légalité, l’égalité et l’effectivité. Jusqu’à preuve du contraire, la législation de ce pays a été respectée, la loi est applicable à tous et elle n’est pas tombée en désuétude.
                            Qui a dit que ce n'était pas la cas? en tout cas ce n'est absolument pas la réalité de cette loi que je remets en cause mais bien son fondement et son caractère discriminatoire.




                            Qu’importent les convictions ? On se place ici sur un plan juridique. Et le droit nous apprend que les peuples sont souverains, autonomes et donc libres de légiférer.
                            Libre de légiférer qui a dit le contraire? est-ce pour autant qu'on doit prendre pour argent comptant tout que "l'omniscient et miséricordieux" législateur a pris comme lois?
                            Les droits que tu cites existent notamment dans la Convention Européenne des droits de l’homme de 1950. Encore faut-il que le Pays concerné la reconnaisse comme source de droit, ce qui n’est pas le cas.
                            Ah non avant d'apparaitre dans la CEDH ils ont été proclamé à l'ONU en 1948 donc permets-moi de penser que ces droits (si flexibles pour toi ont une vocation universaliste).

                            Qu’est un crime ? Pascal a écrit : « Infraction en deça des Pyrhennées, vérité au-delà.
                            Ne fais pas dire à pascal ce qu'il n'a pas dit, cet adage fait allusion aux délits et crimes liés à la morale subjective (ex; nudité puisque c'est ce qui revient souvent comme point de référence dans ce forum )et point aux délits et crimes que la raison humaine juge comme tels (ex; intégrité physique d'une personne)

                            Accepterais-tu de voir des citoyens de ce pays débarquer et mutiler ou battre toutes les personnes qui pratiquent le naturisme en Occident ou sont dénudées sur les plages ? Ce que la majorité accepte comme normal peut être considéré comme un crime ailleurs. De quel droit juges-tu les autres nations ?
                            Et toi accepterais-tu sans "brancher" qu'un pays puisse un jour ériger l'excision obligatoire des fillettes au rang de loi juste parce que ça fait partie des moeurs et traditions de ce pays?



                            Ce ne semble pas être le cas et le recours international n’est pas du tout acquis en l’espèce. En résumé, tu confonds ta vision subjective des valeurs imprescriptibles à accorder à la personne humaine avec la réalité sociale et juridique.
                            Ah bon amnesty international, les différentes ligues des droits de l'Homme n'ont qu'à aller se rhabiller dans ce cas là puisque la loi il faut la respecter du seul fait qu'elle soit loi :22:


                            Ce débat nous mènera nulle part étant donné qu'à la base tu ne reconnais pas l'atteinte à l'intégrité du corps humain comme étant un crime objectif qui ne doit donner lieu à aucune interprétation ou un quelconque modelage sociétaire.
                            Dernière modification par la revanche, 14 mai 2009, 00h20.
                            Je vis de sorte que personne ne se réjouisse de ma mort ..
                            .................................................. .................................
                            Llah yerhmek notre rico.

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                            • #59
                              on tourne en rond...

                              Il est évident que toute atteinte à l'intégrité physique ou psychique est inadmissible mais, encore une fois, ce n'est pas la question.
                              Le débat est placé sur un plan strictement juridique, distinction que tu es présumée comprendre de par ta formation. A te lire, on devrait vivre en Utopie, dans un pays où le droit n'existerait plus et serait remplacé par des bons sentiments...

                              Je te conseille de (re)lire Voltaire et plus particulièrement Candide : ce n'est pas pour rien qu'après avoir fait le tour du monde avec Pangloss, il en arrive à conclure qu'il faut cultiver son jardin.

                              A mon sens, on a déjà beaucoup de chance qu'une majorité de pays ait accepté d'être régie par des règles de droit et il me semble que, sur un plan historique, l'évolution en matière de défense des droits de l'homme est plus qu'exponentielle si l'on se penche sur les derniers siècles. Le simple fait de pouvoir en débattre ici en est une preuve. Si on a un minimum foi en l'homme, il faut accepter de laisser le temps aux sociétés qui ont une idée différente du droit et des valeurs humaines d'évoluer, comme en Occident, celà s'est produit principalement ces 2 derniers siècles.

                              Il est bien naïf de penser que le droit n'est pas l'expression de la volonté populaire et lorsque ce n'est pas le cas (régime totalitaire), la dite volonté finit toujours par triompher , ce n'est qu'une question de temps : vox populi, vox dei...
                              « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                              • #60
                                Je retourne la phrase... en enlevant "n'"

                                Il est bien naïf de penser que le droit n'est pas l'expression de la volonté populaire
                                Dans les pays Arabes ?
                                Vous voulez rire...
                                Dans ce cas bien précis, je rejoins des mains, des pieds... la revanche.

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