L’ex-compagne de Cheb Mami reconnait son chantage:
«Je me serai contentée de 30.000 euros»
27 Mai 2009
«Je me serai contentée de 30.000 euros»
27 Mai 2009
La compagne de cheb Mami dans un entretien au journal, Le Parisien, raconte sa liaison avec le prince du raï et avoue avoir monnayé son silence contre 30.000 euros. Certes cette somme ne lui sera jamais versée et c’est à partir de là qu’elle portera plainte pour violences volontaires et séquestration.
A quelques semaines du procès de Cheb Mami dans l’affaire devant se tenir le 2 juillet au tribunal de Bobigny pour «violence volontaire, séquestration et menaces» contre son ex-compagne, cette dernière a fait une sortie médiatique ce samedi au cours de laquelle elle veut rétablir sa vérité. «J’ai entendu et lu trop de bêtises sur moi. Le procès approche. Il sera peut-être à huis clos. Je souhaite rétablir la vérité», a-t-elle dit. Sauf que dans son entretien au quotidien français Le Parisien, la plaignante se laisse aller, sans le vouloir, à des aveux dénotant sa volonté de vouloir piéger et faire «chanter» le prince du raï par de sordides marchandages.
Au cours de cet entretien, l’ex-compagne de Mami relate la genèse de cette affaire. "Nous nous sommes rencontrés en 1997. Le 1er janvier 2004, nos relations sont devenues intimes. Longtemps, elles sont restées clandestines. J’étais folle de lui… Quand nous n’avons plus protégé nos relations, il m’a dit : "Si tu es enceinte, tu avortes (…)" En juillet 2005, quand je lui ai annoncé ma grossesse au téléphone, il était comme fou." Plus loin, elle continue son récit jusqu’à son fameux voyage à Alger pour un reportage et la nuit de la tentative d’avortement dans la villa du prince du raï. A la question, "êtes-vous rentrée immédiatement en France après ce qui venait de vous arriver ?", l’ex-compagne de Mami répond tranquillement : "Non. J’étais persuadée que leur opération avait réussi, que tout était fini. J’ai fait mécaniquement mon reportage." Etrange attitude pour une femme qui vient pourtant d’être enlevée et violentée dans un pays étranger. Pis, une fois arrivée en France après avoir terminé son reportage-photo, la plaignante dans cette affaire n’a pas porté plainte immédiatement, mais seulement une année après les faits, soit en été 2006. Plus loin, elle raconte comment elle a monnayé son silence. "J’ai pensé au bébé, j’ai demandé un dédommagement.
J’ai informé le manager de Mami que je me contenterait de 30.000 euros", lâche-t-elle. Et d’ajouter "Mami rechignait à payer ne croyant pas au fait que le bébé était toujours en vie, parallèlement, il me proposait 100.000 euros pour avorter en Angleterre. Finalement, son manager, Michel Lévy m’a donné un chèque de 5.000 euros, mais il ne s’est jamais acquitté de la somme que je réclamais (...) C’est là que j’ai décidé de saisir la justice", dira-t-elle à la journaliste qui l’interviewait. "Je voulais que ça finisse", concède-t-elle encore.
J’ai informé le manager de Mami que je me contenterait de 30.000 euros", lâche-t-elle. Et d’ajouter "Mami rechignait à payer ne croyant pas au fait que le bébé était toujours en vie, parallèlement, il me proposait 100.000 euros pour avorter en Angleterre. Finalement, son manager, Michel Lévy m’a donné un chèque de 5.000 euros, mais il ne s’est jamais acquitté de la somme que je réclamais (...) C’est là que j’ai décidé de saisir la justice", dira-t-elle à la journaliste qui l’interviewait. "Je voulais que ça finisse", concède-t-elle encore.
Sans vouloir chercher des circonstances atténuantes pour les faits, on ne peut plus condamnables, reprochés à Mami, il n’empêche que les aveux de chantage de la jeune femme laisse entrevoir sa démarche mercantile et sont à prendre en considération. D’autant qu’il a été prouvé que cette jeune femme a déjà fait ses preuves en termes de chantage avec une autre star du raï. De son côté Mami, actuellement en Algérie dans l’ attente de son procès, avoue lors d’un entretien accordé au Quotidien d’Oran, "ne pas avoir confiance en la justice française". Citant le cas d’une autre star du cinéma d’origine arabe, Sami Nacéri, Mami évoque "l’impartialité de la justice française plus sévère lorsque l’accusé est d’origine arabe".
Par : notre correspondant à Paris Mounir Cheriffa
Le Midi Libre
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