Bouira. Deux terroristes se rendent aux autorités.
Mabrouk allikoum les indemnités !
Au moment où un grand débat sur la justice bat son plein à Alger, je note ceci : l’Américain Bernard Madoff, auteur de la plus grande escroquerie financière du siècle, escroquerie découverte quelques semaines après la crise financière qui a secoué toute la planète, a été arrêté. Une enquête a été menée sur ses agissements. Et il vient d’être condamné à la peine maximale, 150 ans. Dossier bouclé ! Chez nous, un fait divers dramatique a secoué, à peu près à la même période, la région de Constantine. Une intoxication alimentaire à la crème pâtissière avait conduit près de 500 étudiantes du campus d’El-Khroub aux urgences hospitalières, pour certaines dans un état sérieux. Et ce n’est qu’aujourd’hui que le fournisseur de la pâtisserie mise en cause vient d’être arrêté. Ce qui veut dire qu’il va falloir encore attendre l’instruction, les compléments d’enquête, pour arriver enfin au procès et aux éventuelles condamnations. Bon Dieu de bonsoir ! Comment se fait-il qu’une justice boucle un dossier d’arnaque planétaire, aux ramifications innombrables, compliqué au diable, bourré de sociétés-écrans disséminées aux quatre coins du monde, parfois sur des îles aux noms imprononçables, alors que, dans le même temps ou presque – à quelques petites semaines près — une autre justice, péniblement, cahin-caha, au rythme d’une torture souffrant de polyarthrite, ne peut brandir qu’un seul et maigre bilan : l’arrestation du pâtissier supposé indélicat ? Y a un problème ! La première justice en a fini avec l’affaire du siècle. La seconde piétine et patauge lamentablement dans de la vulgaire crème pâtissière bourrée de champignons et de microbes. Et je ne veux même pas aborder ici l’incongruité qu’il y aurait à condamner le pâtissier seulement et à laisser libre le responsable de la structure universitaire qui commande des gâteaux à la crème pour des centaines d’étudiants auprès d’un petit artisan de quartier alors qu’un tel marché est normalement du ressort des pâtisseries industrielles. Ce n’est pas le sujet du jour. Le sujet du jour, c’est Madoff, bien sûr ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
Mabrouk allikoum les indemnités !
Au moment où un grand débat sur la justice bat son plein à Alger, je note ceci : l’Américain Bernard Madoff, auteur de la plus grande escroquerie financière du siècle, escroquerie découverte quelques semaines après la crise financière qui a secoué toute la planète, a été arrêté. Une enquête a été menée sur ses agissements. Et il vient d’être condamné à la peine maximale, 150 ans. Dossier bouclé ! Chez nous, un fait divers dramatique a secoué, à peu près à la même période, la région de Constantine. Une intoxication alimentaire à la crème pâtissière avait conduit près de 500 étudiantes du campus d’El-Khroub aux urgences hospitalières, pour certaines dans un état sérieux. Et ce n’est qu’aujourd’hui que le fournisseur de la pâtisserie mise en cause vient d’être arrêté. Ce qui veut dire qu’il va falloir encore attendre l’instruction, les compléments d’enquête, pour arriver enfin au procès et aux éventuelles condamnations. Bon Dieu de bonsoir ! Comment se fait-il qu’une justice boucle un dossier d’arnaque planétaire, aux ramifications innombrables, compliqué au diable, bourré de sociétés-écrans disséminées aux quatre coins du monde, parfois sur des îles aux noms imprononçables, alors que, dans le même temps ou presque – à quelques petites semaines près — une autre justice, péniblement, cahin-caha, au rythme d’une torture souffrant de polyarthrite, ne peut brandir qu’un seul et maigre bilan : l’arrestation du pâtissier supposé indélicat ? Y a un problème ! La première justice en a fini avec l’affaire du siècle. La seconde piétine et patauge lamentablement dans de la vulgaire crème pâtissière bourrée de champignons et de microbes. Et je ne veux même pas aborder ici l’incongruité qu’il y aurait à condamner le pâtissier seulement et à laisser libre le responsable de la structure universitaire qui commande des gâteaux à la crème pour des centaines d’étudiants auprès d’un petit artisan de quartier alors qu’un tel marché est normalement du ressort des pâtisseries industrielles. Ce n’est pas le sujet du jour. Le sujet du jour, c’est Madoff, bien sûr ! Je fume du thé et je reste éveillé, le cauchemar continue.
H. L.
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