Ils ont de la haine, et ils pensent dur que ça peut remplacer le talent. Hier, ils tenaient les rênes de la ville. Hier, ils géraient les affaires de la cité, et les affaires que je ne veux pas citer. Hier, ils étaient de toutes les rencontres et ouaada. Aujourd'hui, ils se découvrent une verve sans limite.
Hier, sourds aux demandes populaires, aujourd'hui, ils braillent, se proclamant porte-parole de l'honnêteté et la transparence. Ils participent aux «vernissages, ouvertures de plis. Ils sont conviés aux portes ouvertes à tous les amalgames les plus odieux et l'action «mafiafielleuse». Ils se veulent porte-voix d'une population silencieuse, après avoir chargé leurs porte-bagages au su d'une population qui n'a jamais été aveugle.
Ils disent défendre la cité, pour reconstruire la ville. Sous quel règne, au fait, a été détruite cette ville que l'on voudrait reconstruire aujourd'hui ?
Défendre la cité, c'est encourager toute oeuvre qui participe à créer de l'emploi. Défendre la cité, c'est encourager l'initiative et les hommes qui la portent. Défendre la cité, c'est dépassionner le débat et s'effacer au profit de l'intérêt collectif. Ce n'est que de cette manière, que toutes les tares et les tarés deviendront corps étrangers à la cité. Et comme tout corps étranger, ils s'élimineront d'eux-mêmes.
Il serait bien de se demander pourquoi aucune oeuvre grandiose n'a réussi à voir le jour à Oran.
S'il est vrai que le moment où l'on perd les illusions et les passions de la jeunesse, laisse souvent des regrets, il est aussi vrai que, trahis par l'âge, on hait le prestige qui nous a trompés. Alors, on se met à brûler et détruire la maison où on fut enfantés.
Ebki ya ouedni
par El-Guellil
LE Quotidien d'Oran
Hier, sourds aux demandes populaires, aujourd'hui, ils braillent, se proclamant porte-parole de l'honnêteté et la transparence. Ils participent aux «vernissages, ouvertures de plis. Ils sont conviés aux portes ouvertes à tous les amalgames les plus odieux et l'action «mafiafielleuse». Ils se veulent porte-voix d'une population silencieuse, après avoir chargé leurs porte-bagages au su d'une population qui n'a jamais été aveugle.
Ils disent défendre la cité, pour reconstruire la ville. Sous quel règne, au fait, a été détruite cette ville que l'on voudrait reconstruire aujourd'hui ?
Défendre la cité, c'est encourager toute oeuvre qui participe à créer de l'emploi. Défendre la cité, c'est encourager l'initiative et les hommes qui la portent. Défendre la cité, c'est dépassionner le débat et s'effacer au profit de l'intérêt collectif. Ce n'est que de cette manière, que toutes les tares et les tarés deviendront corps étrangers à la cité. Et comme tout corps étranger, ils s'élimineront d'eux-mêmes.
Il serait bien de se demander pourquoi aucune oeuvre grandiose n'a réussi à voir le jour à Oran.
S'il est vrai que le moment où l'on perd les illusions et les passions de la jeunesse, laisse souvent des regrets, il est aussi vrai que, trahis par l'âge, on hait le prestige qui nous a trompés. Alors, on se met à brûler et détruire la maison où on fut enfantés.
Ebki ya ouedni
par El-Guellil
LE Quotidien d'Oran
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