ANTIBES - Le médecin n'utilisait pas d'aiguilles à usage unique...
Si vous êtes un patient du Dr Bonnetouche, procédez rapidement à un test de dépistage de VIH, de l'hépatite B et C. C'est en substance l'inquiétant courrier qu'ont reçu les quelque 4.000 clients d'un acupuncteur d'Antibes faisant l'objet d'une enquête sanitaire pour défaut d'hygiène.
Le médecin, âgé de 60 ans, n'utilisait pas d'aiguilles à usage unique, mais se contentait de stériliser son matériel après utilisation. «La stérilisation traditionnelle est inopérante sur des virus résistants comme celui de l'hépatite», a expliqué dans Nice-Matin un confrère antibois de l'acupuncteur.
«Les normes d'hygiène évoluent sans cesse»
Le risque de contracter une infection est certes minime, mais il existe, raison pour laquelle le Dr Bonnetouche a été suspendu cinq mois par le préfet, fin juin. Le médecin se dit dépassé par la situation, et pensait s'en tirer avec quelques travaux dans son cabinet.
«Les normes d'hygiène évoluent sans cesse», s'est-il justifié, plaidant la bonne foi. Des arguments qui n'ont pas plus convaincu la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) que les lettres de soutien de certains patients.
Julien Ménielle 20minutes
Si vous êtes un patient du Dr Bonnetouche, procédez rapidement à un test de dépistage de VIH, de l'hépatite B et C. C'est en substance l'inquiétant courrier qu'ont reçu les quelque 4.000 clients d'un acupuncteur d'Antibes faisant l'objet d'une enquête sanitaire pour défaut d'hygiène.
Le médecin, âgé de 60 ans, n'utilisait pas d'aiguilles à usage unique, mais se contentait de stériliser son matériel après utilisation. «La stérilisation traditionnelle est inopérante sur des virus résistants comme celui de l'hépatite», a expliqué dans Nice-Matin un confrère antibois de l'acupuncteur.
«Les normes d'hygiène évoluent sans cesse»
Le risque de contracter une infection est certes minime, mais il existe, raison pour laquelle le Dr Bonnetouche a été suspendu cinq mois par le préfet, fin juin. Le médecin se dit dépassé par la situation, et pensait s'en tirer avec quelques travaux dans son cabinet.
«Les normes d'hygiène évoluent sans cesse», s'est-il justifié, plaidant la bonne foi. Des arguments qui n'ont pas plus convaincu la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) que les lettres de soutien de certains patients.
Julien Ménielle 20minutes
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