Art d'écho
par El-Guellil
par El-Guellil

En quelques mots, quand on vit dans un immeuble dégradé, aux vitres cassées, cela incite à en casser d'autres, et peu à peu à commettre des actes plus graves débouchant sur une délinquance de plus en plus dure. Quand une telle insécurité se généralise dans un quartier, les citoyens honnêtes finissent par ne plus sortir et par ne plus laisser sortir leurs enfants...
Peu à peu, la rue est abandonnée aux bandes qui favorisent leur loi, c'est-à-dire la délinquance. Ils vident les rues de la population saine, et il n'y a plus de foule pour pouvoir s'interposer aux agressions. D'ailleurs les gens honnêtes décident de quitter de tels quartiers qui finissent en «zone de non-droit». C'est ce qui se passe à Oran.
Alors messieurs de la mairie, avant de décider de décorer la ville, allez faire un tour dans les cités et les quartiers populaires. Vous verrez qu'il ne sert à rien d'installer des toilettes en or dans un marécage.
Le Quotidien d'Oran
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