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Penses tu qu'il faut jouer le jeu avec la mere dans ces cas la (je veux dire serait il plus facile de dire a la mere qu'elle n'est finalement pas malade alors que c'est le contraire?) Est ce que ca va aider ?
La question est délicate!
Je suis passé par là deux fois, une fois quand ma mère y a succombé, et la deuxième quand je l'ai eu moi-même (hé oui, ça peut devenir une affaire de famille). Donc ce que je conseille c'est pas de jouer complètement le jeu, car si la patiente se crois "normale mais un peu fainéante" ou "normale mais un peu déprimée" elle ne prendra pas son traitement au sérieux et finira par culpabiliser.
Ce que je sais avec certitude, c'est qu'il ne faut pas faire sentir à la pauvre qu'elle est responsable de ce qui lui arrive. Il faut la soutenir, lui proposer régulièrement quelques activités en famille (sortie, discussions légères,....) et faire très attention à ses réactions, car les réactions d'une personne dépressive sont imprévisibles (même pour la personne elle-même) et on sait pas quand ça peut dégénérer.
Dernière modification par Blofeld, 27 septembre 2009, 11h21.
je m'en doute mais si ca s'avère être une bonne idée ca serait une bonne chose
je pense que les conseil de blofeld sont les meilleur vu qu'il a déjà vécu
Dernière modification par Mohenza, 27 septembre 2009, 11h23.
"Soyez des maris pieux dans votre vie, elles seront, par la grâce d'Allah, des épouses pieuses"
"Ce qui est passé a fui; ce que tu espères est absent; mais le présent est à toi"
Bofeld ta mere va mieux ? Comment a t elle fait ou avez vous fait ?
Elle est guérie maintenant, Merci. Il y a juste le problème du sommeil qui persiste (elle doit prendre des gouttes pour y arriver), mais au même temps personne n'en est épargné dans la famille.
Je me souviens pas trop de cette époque (j'avais à peine dix ans), je sais juste qu'elle était un peu violente avec nous (et qu'on le tolérait) et qu'elle se faisait suivre par un psychiatre.
C'est tout à fait possible, il y en a qui y restent dix ans et finissent par guérir quand même. C'est pour ça qu'il faut beaucoup de patience et de compréhension de la part de la famille.
Je connais un mec qu'en a eu marre après plusieurs années des cris de Mme et s'est barré !
J'aurais préféré qu'il emmène son enfant avec lui
Quelle est l'attitude a adopter face a ce genre de situation ?
Je ne vois pas ce que tu peux faire à part soutenir moralement ton amie, je pense que les proches ne savent pas toujours s'y prendre, j'espère qu'elle est suivi par un spécialiste car comme a dit Lugana ca peut mal finir !
Tu ne peux empêcher les oiseaux de la tristesse de voler au-dessus de ta tête, mais tu peux les empêcher de faire leurs nids dans tes cheveux.
Personnellement je ne me pose plus cette question. Car dans la dépression il y a deux phases d'incompréhension: la première c'est au début quand on se dit "mais qu'est-ce qui m'arrive?", la deuxième c'est à la "fin" quand on commence à se dire: "Mais est-ce fini ?". J'évite de donner une réponse définitive à cette dernière question car, il faut le dire, je ne suis pas à l'abri des mauvaises surprises.
L'essentiel c'est d'apprendre à vivre avec sa dépression. Si la dépression est grave on se dit: "chaque jour que je finis en un seul morceau est une victoire" et quand ça va mieux on se dit: "chaque tâche que je réalise, chaque pas que je fais dans le bon sens est une victoire". Car il ne faut pas oublier que la dépression peut devenir chronique.
La névrose hystérique n'est pas une dépression ...
le traitement n'est pas le même , et les signes très différents ...
le trouble de la conversion ( autre terme ) se manifeste de façon théatrale, souvent les émotions sont labiles ( changent vite) et très spectaculaires; il y a une tendance à une recherche constante d'attention vers soi et égocentrisme
il ne font pas express ! mais leur corps exprime de cette façon ce qu'ils ne savent pas dire autrement
ils ont besoin d'un traitement médical et la psychothérapie leur est bénéfique ...
de même les activités médiatisées , je reviens sur l'activité physique et l'art thérapie donne de bons résultats aussi
quand les crises de conversions surviennent :
l'entourage doit rester CALME ET BIENVEILLANT impassible MAIS FERME
éloigner les " spectateurs " en isolant la malade ( car elle est en manque de " regard" sur elle qui lui font faire ses crises )
la valoriser car ces personnes sont très sensibles à la suggestion
valoriser la guérison
ne jamais renforcer les symptômes en y faisant allusion...ou en revenant dessus ...
ils ont besoin d'anxiolytiques et d'écoute d'une personne HORS DU CERCLE FAMILIER ....
car la personne conversive a des bénéfices secondaires avec ses symptômes qui n'arrivent pas par hasard ....
NE PAS OUBLIER : c'est une personne malade... elle n'est pas entrain de se calculer tout ça dans sa tête ...ELLE souffre ....
Dernière modification par absente, 27 septembre 2009, 11h47.
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