Le séisme de Boumerdès n’en finit pas de faire des victimes en Algérie Chabouni Walid en est une. Le jeune homme a été également sacrifié par l’éducation nationale.
«Ne pouvait-on pas lui accorder à 18 ans un sursis pour lui permettre de se ressaisir et de poursuivre sa scolarité», regrette son grand-père maternel qui est bien au courant qu’à Boumerdès des lycéens qui, malgré leur âge — atteignant les 21 ans —, ont profité de plusieurs sauvetages.
Le grand-père sait bien comment fonctionne le système ; il a accompli 40 ans de service en tant qu’enseignant.
Finalement, le discours et les engagements publics des responsables en faveur des élèves fortement perturbés par le choc du 21 mai 2003 ne sont que des balivernes. Walid a vécu un drame incommensurable qui l’a sans aucun doute fortement perturbé.
Et pour cause, il a vu disparaître en quelques instants toute sa famille. Il n’était qu’enfant lorsque le 21 mai 2003, il venait tout juste de sortir de la maison familiale de la cité Inb- Khaldoun de Boumerdès pour faire des courses à l’occasion de l’anniversaire de son père. A peine dehors, le bâtiment s’effondre pour broyer son père, sa mère, son frère et sa sœur. Plus de famille.
On imagine le terrible choc qu’il a subi. «Dès qu’il entend un bruit, la terreur le saisissait», constate son grand-père qui l’a recueilli. «Avec le soutien des grands-parents et des oncles, il a pu poursuivre une scolarité plutôt studieuse, et ce, malgré les assauts d’une autre partie de son entourage familial qui voulait, selon son grand-père maternel, le dépouiller de son modeste héritage.
Mais arrivé au lycée, Walid a fait face à des difficultés et marque le pas dans l’obtention des résultats», déplore son tuteur.
Exclu après avoir redoublé, le directeur du lycée Laïd El-Khalifa était disposé à l’accueillir mais s’est subitement ravisé au grand étonnement du grand-père. Aucun spécialiste ne démentira sans doute le fait que le traumatisme ne s’effacera jamais. M. Ounaidj, le grand-père, qui dit avoir accompli 40 ans au sein de l’éducation avec abnégation, demande que le cas de son petit-fils soit tout simplement étudié sous l’aspect humain.
Par le Soir
«Ne pouvait-on pas lui accorder à 18 ans un sursis pour lui permettre de se ressaisir et de poursuivre sa scolarité», regrette son grand-père maternel qui est bien au courant qu’à Boumerdès des lycéens qui, malgré leur âge — atteignant les 21 ans —, ont profité de plusieurs sauvetages.
Le grand-père sait bien comment fonctionne le système ; il a accompli 40 ans de service en tant qu’enseignant.
Finalement, le discours et les engagements publics des responsables en faveur des élèves fortement perturbés par le choc du 21 mai 2003 ne sont que des balivernes. Walid a vécu un drame incommensurable qui l’a sans aucun doute fortement perturbé.
Et pour cause, il a vu disparaître en quelques instants toute sa famille. Il n’était qu’enfant lorsque le 21 mai 2003, il venait tout juste de sortir de la maison familiale de la cité Inb- Khaldoun de Boumerdès pour faire des courses à l’occasion de l’anniversaire de son père. A peine dehors, le bâtiment s’effondre pour broyer son père, sa mère, son frère et sa sœur. Plus de famille.
On imagine le terrible choc qu’il a subi. «Dès qu’il entend un bruit, la terreur le saisissait», constate son grand-père qui l’a recueilli. «Avec le soutien des grands-parents et des oncles, il a pu poursuivre une scolarité plutôt studieuse, et ce, malgré les assauts d’une autre partie de son entourage familial qui voulait, selon son grand-père maternel, le dépouiller de son modeste héritage.
Mais arrivé au lycée, Walid a fait face à des difficultés et marque le pas dans l’obtention des résultats», déplore son tuteur.
Exclu après avoir redoublé, le directeur du lycée Laïd El-Khalifa était disposé à l’accueillir mais s’est subitement ravisé au grand étonnement du grand-père. Aucun spécialiste ne démentira sans doute le fait que le traumatisme ne s’effacera jamais. M. Ounaidj, le grand-père, qui dit avoir accompli 40 ans au sein de l’éducation avec abnégation, demande que le cas de son petit-fils soit tout simplement étudié sous l’aspect humain.
Par le Soir

Commentaire