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Djemila Benhabib critique le voile de Diam's

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  • Djemila Benhabib critique le voile de Diam's

    Dans un livre qui fait déjà débat, Djemila Benhabib décortique la stratégie de conquête des islamistes, notamment dans les banlieues françaises. Et se paie au passage les petites soldates du fascisme vert qui osent défendre le voile au nom du féminisme !


    Marianne2 : Dans votre livre, vous vous élevez contre ceux qui évoquent un « féminisme nouveau genre », ce « féminisme » des femmes musulmanes pratiquantes, voilées « par choix »…

    Djemila Benhabib* :
    Pour moi, le féminisme, c’est corriger les injustices à l’égard des femmes, les discriminations. Or les grandes religions ne sont pas porteuses d’égalité entre hommes et femmes.
    En occident, les femmes ont réussi à s’émanciper pleinement, grâce à leur combat, notamment contre la religion. Ce qui prouve qu’on ne peut pas s’inscrire dans un référentiel religieux lorsqu’on parle d’égalité entre hommes et femmes. Seule la laïcité le permet.
    Dans l’Islam, les femmes n’ont pas l’autorité parentale, la polygamie est permise, la répudiation et les violences conjugales aussi, l’homosexualité est interdite… On aurait pu penser que le « féminisme nouveau genre » s’attaquerait à ces problèmes. En fait, il se contente de les justifier. C’est ça, le féminisme ?

    Dernièrement,la conversion à l'Islam et au voile de la rappeuse Diam's, jusqu’ici symbole du combat des jeunes femmes des cités, a déclenché une étrange polémique entre les partisans de la laïcité, taxés d’islamophobie, et les « progressistes » qui considèrent que le voile est un choix personnel. Qu'en pensez-vous?

    Cette histoire est symptomatique d’une régression marquée, notamment dans les banlieues des grandes villes françaises, où se concentre une forte population maghrébine et/ou musulmane.
    La République n’y joue plus son rôle. Les populations sont abandonnées. Or la nature a horreur du vide. Les islamistes ont eu ici un boulevard pour effectuer un vrai travail de sape tel qu’aujourd’hui il réussit à atteindre un symbole tel que Diam’s. Cela nous revoie à notre propre échec.
    Lorsque les jeunes des banlieues défilent dans la rue, que demandent-ils ? L’égalité. Ils ne demandent pas de mosquées. Or, c’est ça la réponse des politiques. Je suis effarée de voir le nombre de mosquées qu’on construit en ce moment en France.

    Donc, pour vous, c’est plus qu’une « décision personnelle et privée » de la chanteuse, comme on a pu l’entendre un peu partout ?

    On analyse un fait comme s’il était ponctuel et ne se rattachait à rien. Or il existe dans un contexte précis, national et international. Partout, les islamistes font pression pour faire admettre leurs valeurs. La démocratie, ce n’est pas dire que tout est permis. C’est un cadre. Or le voile est un symbole sexiste, et le sexisme est aussi grave que le racisme.

    Votre famille s’est installée en France en 1994 pour fuir le FIS algérien. Et peu de temps après votre arrivée, vous vous demandez: « Etions-nous en train de vivre dare-dare l’expérience algérienne sous un angle différent mais non moins terrifiant ? » Vous pensiez que les islamistes étaient en train de faire en France ce qu’il avaient fait en Algérie ?

    Oui, et je le pense toujours. Et même encore plus. Je vois la régression s’installer. Un exemple : le titre de mon livre ne m’a jamais posé le moindre problème au Québec et au Canada, où pourtant la religion fait partie de la constitution. Eh bien ici, en France, pays de la laïcité, je ne cesse d’être taxée d’islamophobie — notamment par les Indigènes de la République. Cette victimisation systématique des musulmans, cette accusation dès qu’on ose évoquer l’Islam de façon critique, tout cela est pour moi le signe d’une montée en puissance de l’islamisme politique en France. Les politiques sont bien trop complaisants dans cette affaire.

    Vous parlez de la gauche ?

    Oui, une partie de la gauche — mais pas seulement — se montre étonnamment complaisante. Elle préfère fermer les yeux et laisser pourrir la situation. Résultat : je n’ai jamais vu autant de voiles islamiques qu’en banlieue parisienne — mes parents habitent à Saint-Denis, dans le 93.
    J’ai été choquée récemment par une scène vécue à la Courneuve un vendredi après-midi : j’ai vu des gens bloquer plusieurs rues en toute illégalité, et y prier. Où sont les pouvoirs publics ? Que font-ils ?
    La tâche des islamistes est d’autant plus facilitée qu’en face il n’y a pas de perspective politique claire. Quand j’entends le président de la République dire que l’instituteur ne remplacera jamais le curé ou expliquer, en direct d’Arabie Saoudite, que le religieux doit avoir toute sa place dans la vie publique, je suis très inquiète. Car c’est un message très grave.

    Vous expliquez dans votre livre que la stratégie des islamistes comporte trois volets : le premier consiste à distribuer des millions, via des associations. Le second à terroriser les musulmans qui osent sortir du rang. Le troisième à terroriser les occidentaux qui osent critiquer l’islam… Sur ce dernier point, vous estimez que c’est une stratégie délibérée ?

    Oui, bien sûr. Il suffit de regarder ce qui s’est passé ces dernières années. Où ont eu lieu les premières manifestations de haine contre Salman Rushdie ? A Londres. C’est bien après que Khomeini a réagi. Plus récemment, dans l’affaire des caricatures de Mahomet, d’où est partie la grogne ? Du Danemark. Et ce sont les islamistes danois qui sont allés, ensuite, chauffer les troupes au Caire !
    On ne peut plus rien dire, rien faire, sans être ostracisé, voire menacé, accusé d’islamophobie, de racisme. Résultat : Tariq Ramadan passe de plateau télé en plateau télé pour porter la bonne parole, sans qu’on ne dise plus rien. Le combat contre l’islamisme est très inégal. Et l’islamisme prend vite. Très vite.

    Vous vivez au Québec. Là-bas aussi, on retrouve ce terrorisme intellectuel ?

    Les accusations d’islamophobie existent, notamment grâce à une partie de l’élite intellectuelle qui, à un moment, a totalement verrouillé le débat. Mais au Québec, il existe un large consensus contre les accommodements religieux et pour enchâsser la laïcité dans une charte — car nous n’avons pas la chance d’avoir cela. Et c’est une vraie volonté populaire. Je ne ressens pas ça en France.



    *Djemila Benhabib, 37 ans, a vécu en Algérie, en France. Elle est aujourd'hui installée au Québec, où elle est fonctionnaire du gouvernement fédéral canadien.

    lesquotidiennes

  • #2
    Votre famille s’est installée en France en 1994 pour fuir le FIS algérien.
    ...et c'est ceux la qui parlent au nom de la democratie, des libertes, ......du combat,........ CEUX QUI ONT FUIENT!!!

    ....et une autre grande gueule qui parle au nom d'une cause qu'elle ne s'est meme pas battu pour....

    "ma vie a contre-coran"...ca accroche bien ce genre de titre...et fait de toi une civilizi et ....ca decroche des bons postes!....c'est fashion maintenant...pour se faire un nom dans les medias, tu dis que t'as fuis les horreurs e Algerie, t'es islamophobe et que tu es contre les excisions des femmes au Pakistan, ...et c'est dans la poche...t'es sur toutes ls "une"
    ....If you're not writting, you're not thinking!

    The Dice Man.

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    • #3
      révoltant. surtout ça "Je suis effarée de voir le nombre de mosquées qu’on construit en ce moment en France."

      elle a rien compris.c'est seulement en donnant une place visible aux musulmans à travers des temples, des écoles respectant les princpes pédagogiques de l'état que l'on fera barrage aux extremistes islamistes.

      encore une qui veut faire parler d'elle.le bon toutou à son mémaitre
      Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

      Dionysios Solomos

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      • #4
        Or le voile est un symbole sexiste, et le sexisme est aussi grave que le racisme.
        N'importe quoi !
        A se demander aussi, si le voile des bonnes soeurs, Dominicaines entre autres, est un symbole sexiste.

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        • #5
          Quand on réduit l'émancipation des Femmes au fait qu'elles se couvrent moins, excusez moi, mais on a un sérieux problème!

          En fait j'ai remarqué que beaucoup donnent plus d'importance à l'habit de la femme plutôt qu'à ses droits réels! Madame Benhabib qui pourtant vient d'un pays Musulman et qui est censée connaitre un minimum de vérité elle aussi veut faire l'amalgame entre les Femmes Musulmanes portant le voile, et les Femmes emprisent par l'idéologie islamique et qui portent le voile! Peut être parcequ'elle ne le porte pas et que donc, sa faiblesse Humaine provoque en elle, une sorte de désaveux de toutes celles qui le porte! C'est le plus grand reproche qu'on pourrait lui faire, cette ignorance de ses racines dont elle fait pourtant un commerce pour plaire.........

          Le voile, la robe de soirée, le jean ou juppe ou short avec t-shirt, pull ou polo, la burqa, le niqab, seraient plus importants que le salaire des Femmes, que l'égalité Hommes-Femmes face aux lois, que la liberté de travailler, que la lutte contre le non respect de leur intégrité physique, que la lutte contre la violence faites aux Femmes, que les droits juridiques des Femmes divorcées et j'en passe................
          Pour moi, c'est ce genre de Femmes qui sont encore plus dangereuses que les machos pour les droits des Femmes! Pourquoi? parceque certains Hommes ont réussis à leur faire croire à elle et à plein d'autres Femmes, que s'habiller de la même façon qu'un Homme c'est l'égalité. C'est de la même façon qu'on a dit aux Femmes dans les années 30 que fumer comme le faisait les Hommes, c'était l'égalité! et encore, et encore.........
          Pour moi, l'égalité, c'est de leur permettre de faire leur choix, dans tous les domaines, comme peuvent choisir les Hommes, et non de faire comme font les Hommes!!!


          ps: Moi, je reste convaincu que si un pays Musulman pratique réellement l'Islam, on pourra constater que c'est là où les Femmes sont le plus "chouchoutées", malheureusement aujourd'hui ce pays idéal n'existe pas, et au contraire, les pays musulmans sont les plus en retard, donc les simplistes comme elle diront que c'est l'Islam qui provoque ce retard, comment? en leur imposant un bout de tissu!
          Dernière modification par absent, 03 novembre 2009, 12h28.

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          • #6
            @Moha,

            Je trouve ton intervention très démagogique.

            En Algerie, s'il existe une region berbere ou l'Islam est pratique rigoureusement ca serait le M'zab.

            Meme a Ghardaia, ville émancipée, il est rare croiser une femme mozabite.

            J'avoue que durant ma vie toute entiere, je n'ai jamais connu de femme mozabite.

            Commentaire


            • #7
              Moha,

              Je trouve ton intervention très démagogique.

              En Algerie, s'il existe une region berbere ou l'Islam est pratique rigoureusement ca serait le M'zab.

              Meme a Ghardaia, ville émancipée, il est rare croiser une femme mozabite.

              J'avoue que durant ma vie toute entiere, je n'ai jamais connu de femme mozabite.
              Pourquoi tu me parles du M'zab ici?

              Mon intervention est démagogique, ok, mais ce serait bien d'expliquer ta critique sur autre chose qu'une attaque personnelle sur les origines, parceque si tu en doutes, saches que je suis fier de ma région!
              ps: Il te faut voir toutes les Femmes au moins une fois dans ta vie?

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              • #8
                @Moha,

                Il faut me croire car wallah que je n'ai pas pense une seconde t'attaquer ou quoi que ce soit. je ne sais pas ou tu as pu trouver que c'est une attaque et encore moins une attaque contre une des regions que je respecte le plus.

                Ceci dit et j'espere que tu ne m'en tiendras pas rigueur; je voulais relever une certaine demagogie dans ton intervention qui preconisait un Islam rigoureux cela m'a fait penser a la region du M'zab. Or, il est remarquable, justement, qu'au M'zab, la femme (tres respectable par ailleurs) est, me semble t il, tres loin de ce que tu as pu exposer comme image idyllique de la femme dans une societe rigoureusement musulmane.

                La condition de la femme a un long chemin a faire pour etre, a la limite, satisfaisante.

                Desole, encore une fois Moha si tu as senti une quelconque attaque personnelle.

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                • #9
                  *Djemila Benhabib, 37 ans, a vécu en Algérie, en France. Elle est aujourd'hui installée au Québec, où elle est fonctionnaire du gouvernement fédéral canadien.
                  C'est un peu léger comme présentation de la part de Marianne, elle a quelques bagages il me semble, et elle a été journaliste si j'ai bien compris l'article posté dans bouillon de culture.
                  Manifestement, elle connait très mal la société française.
                  Dernière modification par karagouz, 03 novembre 2009, 13h33.

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                  • #10
                    Alors autant pour moi...

                    Ceci dit et j'espere que tu ne m'en tiendras pas rigueur; je voulais relever une certaine demagogie dans ton intervention qui preconisait un Islam rigoureux cela m'a fait penser a la region du M'zab. Or, il est remarquable, justement, qu'au M'zab, la femme (tres respectable par ailleurs) est, me semble t il, tres loin de ce que tu as pu exposer comme image idyllique de la femme dans une societe rigoureusement musulmane.

                    La condition de la femme a un long chemin a faire pour etre, a la limite, satisfaisante.
                    Ne fais tu pas l'amalgame entre Islam rigoureux et extrêmiste?

                    C'est bien pour ça que j'ai fais la remarque suivante:
                    malheureusement aujourd'hui ce pays idéal n'existe pas, et au contraire, les pays musulmans sont les plus en retard,
                    Il faut différencier le traditionnel du religieux, et malheureusement, on a tendance en Algérie, partout en Algérie à appliquer le traditionnel avec une étiquette religieuse! Pour le cas du M'zab, tu sauras que c'est une région très conservatrice, ce qui a ses qualités et ses défauts. Mais à Ghardaïa, crois moi, tu peux voir les mêmes choses qu'à Alger, il y a des quartiers "arabes". Si cette djemila Benhabib avait parlé de ce terrain là, ok on pourrait débattre, il y a du travail en Algérie, comme je l'ai déjà dis, mais elle s'attaque au voile! Et ce qu'elle ne sait pas, c'est que le voile est religieux et non traditionnel ou extrêmiste, il est donc l'une des choses qui seront toujours préservées et que des musulmanes refuseront toujours de rejeter.

                    Commentaire


                    • #11
                      belle intervention moha!
                      Toujours ouverts, toujours veillants les yeux de mon âme.

                      Dionysios Solomos

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                      • #12
                        C'est quoi le sujet ? L'islam ou la liberté des femmes ?

                        Commentaire


                        • #13
                          Déjà ce qui me fait dahker, c'est comme "de par hasard" comme dirait Debouzze le magasine Marianne. Tout ce qui peut être hostile à l'Islam ce magasine de la droite profonde s'en empare.

                          Commentaire


                          • #14
                            La répugnante Djemila Benhabib est à l'évidence une énergumène qui ambitionne de devenir la "Ayaan Hirsi Ali" algérienne. Pour gagner sa vie, cette vermine dénigre les musulmans et raconte n'importe quoi pour devenir la "chouchou" de la médias à sensations en Occident.

                            Avec un peu plus d'efforts dans le sens de la régression mentale, cette vermine islamophobe se fera remarquée par les néo-conservateurs américains et se verra offrir une place dans leur think tank (American Enterprise Institute) comme ce fut le cas de son aînée somalienne Ayaan Hirsi Ali!


                            Djemila Benhabib : "Une femme libre est une femme qui boit du vin!"

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                            • #15
                              Missouni

                              A se demander aussi, si le voile des bonnes soeurs, Dominicaines entre autres, est un symbole sexiste.
                              justement on ne peut comparer la bonne sœur, à la musulmane qui se voile, ça n'a rien à avoir encore moins de sexisme même si le christianisme porte son lot de sexisme, de racisme et d'homophobie, mais pas dans ce cas:
                              1-Les bonnes soeurs rentrent dans les ordres, c'est une vocation elles se consacrent à dieu, à sa vénération et à son amour et au service de dieu en servant tous les nécessiteux et uniquement à lui, elles sont sœurs ou mères(de tous) jamais épouseet font vœux de chasteté, elle n'appartiennent et ne se consacrent à aucun homme particulier encore moins physiquement! une voilée musulmane se découvre et peut et ne doit avoir que des relations avec un homme ici son mari!
                              2-les prêtres et moines des hommes portent aussi un uniforme et eux aussi font vœux de chasteté et ne servent ou ne se consacrent à aucune femme en particulier mais uniquement au service de dieu:22:

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