Lundi dernier, siégeant en session criminelle, la cour de Sidi-Bel-Abbès a jugé deux jeunes gens accusés d’avoir violé une femme après s’être fait passer pour des terroristes.
D’après l’arrêt du renvoi, dans la soirée du 16 janvier 2009, les deux mis en cause, cagoulés, se sont rendus dans une ferme sise à Titane Yahia, dans la localité de Oued Sebaâ (SBA), et après s’être fait passer pour des Terroristes, ils ont isolé une femme âgée d’une quarantaine d’années, veuve et mère de deux enfants, et abusé d’elle après avoir enfermé son vieux père et son frère, un attardé mental, dans une autre pièce. La victime en se débattant a pu identifier ses agresseurs, des personnes du village qui connaissaient sa situation de vulnérabilité. La victime a déposé plainte cinq
jours après les faits en donnant le signalement de ses agresseurs. Arrêtés, ces derniers ont nié les faits reprochés. D’ailleurs, ils maintiendront
leurs dénégations même devant la cour. L’expertise médicale faite au bout de plusieurs jours ne fera état ni de traces de violence ni de viol. L’avocat du ministère public, qui a souligné la gravité de l’acte sur une femme sans défense, a requis 10 ans de réclusion criminelle. Après délibérations, les accusés ont été condamnés à un an de prison ferme.
A. M.
Le Soir L'Algérie
C'est quoi cette justice?
D’après l’arrêt du renvoi, dans la soirée du 16 janvier 2009, les deux mis en cause, cagoulés, se sont rendus dans une ferme sise à Titane Yahia, dans la localité de Oued Sebaâ (SBA), et après s’être fait passer pour des Terroristes, ils ont isolé une femme âgée d’une quarantaine d’années, veuve et mère de deux enfants, et abusé d’elle après avoir enfermé son vieux père et son frère, un attardé mental, dans une autre pièce. La victime en se débattant a pu identifier ses agresseurs, des personnes du village qui connaissaient sa situation de vulnérabilité. La victime a déposé plainte cinq
jours après les faits en donnant le signalement de ses agresseurs. Arrêtés, ces derniers ont nié les faits reprochés. D’ailleurs, ils maintiendront
leurs dénégations même devant la cour. L’expertise médicale faite au bout de plusieurs jours ne fera état ni de traces de violence ni de viol. L’avocat du ministère public, qui a souligné la gravité de l’acte sur une femme sans défense, a requis 10 ans de réclusion criminelle. Après délibérations, les accusés ont été condamnés à un an de prison ferme.
A. M.
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