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Roman Polanski est arrivé vendredi vers 13 heures dans son chalet enneigé de Gstaad, où l'attendaient sa femme, Emmanuelle Seigner, et leurs deux enfants. Le cinéaste franco-polonais de 76 ans est assigné à résidence jusqu'à la décision de la Suisse concernant la demande d'extradition des États-Unis.
Ses enfants, Elvis, 9 ans, et Morgane, 16 ans, ont été aperçus avec leur mère aux fenêtres du chalet, vendredi. La résidence a été surveillée toute la nuit et un garde a ouvert les volets ce matin.
Quatre policiers en veste orange avaient été postés autour du bâtiment pour refouler curieux et journalistes tandis qu'un cordon rouge et blanc et une barrière de bois délimitent la zone interdite. Les routes verglacées par plusieurs jours de neige ont été salées dans la nuit et le temps s'était éclairci vendredi.
Deux voitures de police noires, dont l'une transportait le cinéaste, selon la police, sont arrivées en convoi et sont entrées directement dans le garage qui donne dans l'intérieur du chalet.
Roman Polanski avait été transféré jeudi de la prison de Winterthour, dans les environs de Zurich, à destination d'un lieu tenu secret pour des raisons de sécurité et de protection personnelle. Une fois dans son chalet, il a dû être muni d'un bracelet électronique de surveillance qui donnera l'alarme s'il quitte sa résidence.
Le Tribunal pénal fédéral a accepté la semaine dernière de le laisser sortir de prison contre le versement d'une caution de 4,5 millions de francs suisses (environ 3 millions d'euros). Des responsables suisses ont déclaré vendredi que l'argent avait été reçu et que Polanski avait confié ses passeport et autres papiers d'identité à la police cantonale de Zurich.
Le réalisateur oscarisé du Pianiste avait été arrêté le 26 septembre à l'aéroport de Zurich alors qu'il venait recevoir un prix pour l'ensemble de son œuvre. Les États-Unis avaient lancé un mandat d'arrêt international contre lui après sa fuite en Europe avant la fin de son procès à Los Angeles, pour des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans en 1977.
Roman Polanski, qui avait plaidé coupable, avait été envoyé en prison pour évaluation psychiatrique pendant 90 jours. Relâché au bout de 42 jours par son évaluateur alors que le juge voulait le renvoyer derrière les barreaux, le cinéaste avait quitté les États-Unis le 1er février 1978, le jour où le jugement devait être rendu. Il a vécu depuis entre la France et la Suisse. Ses avocats demanderont l'abandon des charges devant la cour d'appel de Californie en décembre.
Son assignation dans son chalet de Gstaad a déclenché une fièvre médiatique dans le prestigieux village enneigé de l'Oberland bernois, normalement réputé pour la discrétion avec laquelle il accueille personnalités et grosses fortunes. « On s'approche lentement d'une certaine saturation », a estimé Roger Seifritz, directeur de l'office du tourisme de Gstaad, à la radio alémanique DRS.
Associated Press.
Ses enfants, Elvis, 9 ans, et Morgane, 16 ans, ont été aperçus avec leur mère aux fenêtres du chalet, vendredi. La résidence a été surveillée toute la nuit et un garde a ouvert les volets ce matin.
Quatre policiers en veste orange avaient été postés autour du bâtiment pour refouler curieux et journalistes tandis qu'un cordon rouge et blanc et une barrière de bois délimitent la zone interdite. Les routes verglacées par plusieurs jours de neige ont été salées dans la nuit et le temps s'était éclairci vendredi.
Deux voitures de police noires, dont l'une transportait le cinéaste, selon la police, sont arrivées en convoi et sont entrées directement dans le garage qui donne dans l'intérieur du chalet.
Roman Polanski avait été transféré jeudi de la prison de Winterthour, dans les environs de Zurich, à destination d'un lieu tenu secret pour des raisons de sécurité et de protection personnelle. Une fois dans son chalet, il a dû être muni d'un bracelet électronique de surveillance qui donnera l'alarme s'il quitte sa résidence.
Le Tribunal pénal fédéral a accepté la semaine dernière de le laisser sortir de prison contre le versement d'une caution de 4,5 millions de francs suisses (environ 3 millions d'euros). Des responsables suisses ont déclaré vendredi que l'argent avait été reçu et que Polanski avait confié ses passeport et autres papiers d'identité à la police cantonale de Zurich.
Le réalisateur oscarisé du Pianiste avait été arrêté le 26 septembre à l'aéroport de Zurich alors qu'il venait recevoir un prix pour l'ensemble de son œuvre. Les États-Unis avaient lancé un mandat d'arrêt international contre lui après sa fuite en Europe avant la fin de son procès à Los Angeles, pour des relations sexuelles avec une adolescente de 13 ans en 1977.
Roman Polanski, qui avait plaidé coupable, avait été envoyé en prison pour évaluation psychiatrique pendant 90 jours. Relâché au bout de 42 jours par son évaluateur alors que le juge voulait le renvoyer derrière les barreaux, le cinéaste avait quitté les États-Unis le 1er février 1978, le jour où le jugement devait être rendu. Il a vécu depuis entre la France et la Suisse. Ses avocats demanderont l'abandon des charges devant la cour d'appel de Californie en décembre.
Son assignation dans son chalet de Gstaad a déclenché une fièvre médiatique dans le prestigieux village enneigé de l'Oberland bernois, normalement réputé pour la discrétion avec laquelle il accueille personnalités et grosses fortunes. « On s'approche lentement d'une certaine saturation », a estimé Roger Seifritz, directeur de l'office du tourisme de Gstaad, à la radio alémanique DRS.
Associated Press.
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