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Bonjour
Nacer Boudiaf nous écrit
De quelques contrevérités à l’égyptienne
Je suis entrain de relire " Abdel Nasser et la Révolution Algérienne " écrit par Le responsable des Moukhabaretes Egyptienne le sieur Fathi AL DIB. Voici quelques extraits ; Ben Bella était le premier à avoir convaincu les dirigeants de la révolution du 23 juillet !!!!!!!!! de soutenir la révolution du 1er novembre 1954 dès son déclenchement. En revanche les partis algériens avaient toujours gêné la ligne de la lutte armée que Ben Bella, lui, avait toujours défendue !!!!!!!!!! La confiance du peuple en sa personne s'est donc accrue surtout dans les moments les plus critiques. A cet égard, il faut rappeler l'attitude pleine de rancune d'Abbane Ramdane et celle responsable de Ben Bella à cette époque. Après son enlèvement et celui de ses camarades, une instabilité réelle avait régné parmi les autres dirigeants qui se déchiraient entre eux et menaçaient par là l'avenir de leur cause. Ben Bella était celui auprès de qui tout le monde cherchait à se valoriser en lui demandant des conseils !!!!!!!!!!!! Sa contribution dans les décisions prises par le gouvernement avait été bénéfique, en particulier son rôle dans les négociations d'Evian, ce qui avait d'ailleurs amené les Français, et surtout de Gaulle, à le reconnaître comme leur interlocuteur principal et le futur chef de l'Etat algérien !!!!! En ce qui concerne Boudiaf et Aït Ahmed et l'éventualité d'une scission entre eux et Ben Bella, Khider et Bitat, je pense que ce n'était guère possible, Ben Bella étant soutenu par toutes les wilayas de Kabylie !!!! Boumediene et son état-major ne pourraient que suivre Ben Bella car ils connaissaient sa popularité au sein de l'armée de libération !!!! Cela ne signifiait pas que le la voie qui s'ouvrait devant Ben Bella serait pavée de roses car il était probable que tous les fronts allaient créer des problèmes visant à le gêner. La tendance proche de Boudiaf serait la première à agir contre Ben Bella. Ases côtés, se retrouveraient les anciens politiciens qui avaient perdu toute audience, et qui cherchaient à collaborer avec n'importe quelle force opposante, même l'extrême droite et l'O.A.S. !!!!! Et je pense que de notre soutien dépendrait la réussite de Ben Bella à surmonter les obstacles car Khider et lui incarnaient l'appartenance de l'Algérie au monde arabe; contrairement à Boudiaf et ؤït Ahmed qui étaient, tous deux, des régionalistes.( sans commentaire ) ;Il est indubitable également que l'apparition de conflits entre les chefs de la révolution ainsi que le portrait brossé par la presse française de Ben Bella présenté un chef autoritaire s'appuyant sur l'armée de libération et sur la politique de l'unité arabe dominée par le Caire ont fait que le gouvernement français souhaitait affaiblir l'A.L.N. et, du même coup, Ben Bella, pour permettre à Boudiaf d'accéder au pouvoir car il était connu pour ses idées de collaboration avec la France. Je vous fais savoir que mon père n'a pas fait le voyage au Caire avec Ben Bella juste après leurs libération.
La libération des cinq chefs et notre rencontre : j'ai été étonné de ne pas voir Boudiaf et Ben Bella m'a demandé de ne pas me formaliser de son absence. J'ai quand même voulu le voir et dès que nous avons été en présence tous les deux, sa nature sincère et sensible a pris le dessus et nous nous sommes étreints fraternellement.
Je vous souhaite une bonne lecture, fraternellement
El Khabar
Nacer Boudiaf nous écrit
De quelques contrevérités à l’égyptienne
Je suis entrain de relire " Abdel Nasser et la Révolution Algérienne " écrit par Le responsable des Moukhabaretes Egyptienne le sieur Fathi AL DIB. Voici quelques extraits ; Ben Bella était le premier à avoir convaincu les dirigeants de la révolution du 23 juillet !!!!!!!!! de soutenir la révolution du 1er novembre 1954 dès son déclenchement. En revanche les partis algériens avaient toujours gêné la ligne de la lutte armée que Ben Bella, lui, avait toujours défendue !!!!!!!!!! La confiance du peuple en sa personne s'est donc accrue surtout dans les moments les plus critiques. A cet égard, il faut rappeler l'attitude pleine de rancune d'Abbane Ramdane et celle responsable de Ben Bella à cette époque. Après son enlèvement et celui de ses camarades, une instabilité réelle avait régné parmi les autres dirigeants qui se déchiraient entre eux et menaçaient par là l'avenir de leur cause. Ben Bella était celui auprès de qui tout le monde cherchait à se valoriser en lui demandant des conseils !!!!!!!!!!!! Sa contribution dans les décisions prises par le gouvernement avait été bénéfique, en particulier son rôle dans les négociations d'Evian, ce qui avait d'ailleurs amené les Français, et surtout de Gaulle, à le reconnaître comme leur interlocuteur principal et le futur chef de l'Etat algérien !!!!! En ce qui concerne Boudiaf et Aït Ahmed et l'éventualité d'une scission entre eux et Ben Bella, Khider et Bitat, je pense que ce n'était guère possible, Ben Bella étant soutenu par toutes les wilayas de Kabylie !!!! Boumediene et son état-major ne pourraient que suivre Ben Bella car ils connaissaient sa popularité au sein de l'armée de libération !!!! Cela ne signifiait pas que le la voie qui s'ouvrait devant Ben Bella serait pavée de roses car il était probable que tous les fronts allaient créer des problèmes visant à le gêner. La tendance proche de Boudiaf serait la première à agir contre Ben Bella. Ases côtés, se retrouveraient les anciens politiciens qui avaient perdu toute audience, et qui cherchaient à collaborer avec n'importe quelle force opposante, même l'extrême droite et l'O.A.S. !!!!! Et je pense que de notre soutien dépendrait la réussite de Ben Bella à surmonter les obstacles car Khider et lui incarnaient l'appartenance de l'Algérie au monde arabe; contrairement à Boudiaf et ؤït Ahmed qui étaient, tous deux, des régionalistes.( sans commentaire ) ;Il est indubitable également que l'apparition de conflits entre les chefs de la révolution ainsi que le portrait brossé par la presse française de Ben Bella présenté un chef autoritaire s'appuyant sur l'armée de libération et sur la politique de l'unité arabe dominée par le Caire ont fait que le gouvernement français souhaitait affaiblir l'A.L.N. et, du même coup, Ben Bella, pour permettre à Boudiaf d'accéder au pouvoir car il était connu pour ses idées de collaboration avec la France. Je vous fais savoir que mon père n'a pas fait le voyage au Caire avec Ben Bella juste après leurs libération.
La libération des cinq chefs et notre rencontre : j'ai été étonné de ne pas voir Boudiaf et Ben Bella m'a demandé de ne pas me formaliser de son absence. J'ai quand même voulu le voir et dès que nous avons été en présence tous les deux, sa nature sincère et sensible a pris le dessus et nous nous sommes étreints fraternellement.
Je vous souhaite une bonne lecture, fraternellement
El Khabar
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