Alors qu'en Algérie, le ministère de la Santé s’attelle tant bien que mal à sensibiliser la population contre la grippe A en prônant la prévention, insistant sur le lavage plusieurs fois par jour des mains au savon liquide et au gel antibactérien et si nécessaire, le port du masque, voilà que nos officines et certains points de vente de produits parapharmaceutiques profitent de la situation pour s’enrichir.
Une aubaine inespérée pour nos «commerçants» qui, pris d’assaut, n’ont pas hésite à augmenter les prix de ces produits.
Ainsi, en mois de 48 heures, le flacon de 80 ml du gel antibactérien est passé de 150 DA à 270 DA. Quant aux masques, ils sont désormais écoulés à 30 DA au lieu de 15 DA il y a à peine 24 heures.
Ne perdant pas le nord, certains pharmaciens se sont vite convertis en spéculateurs avérés comme s’il s’agit de vendre de la pomme de terre ou des oignons.
A ce rythme, et vu la propagation du virus, il n’est pas exclu que les prix de ses produits connaissent, et plus vite qu’on le pense, d’autres augmentations.
La parade sera vite trouvée : il y a pénurie.
Poussant l’outrecuidance, un pharmacien de la capitale se croyant plus futé que ses congénères a confie la vente de masques à sa fille en charge d’écouler la «marchandise »dans son école à raison de 15 DA l’unité seulement !
M. Barkat peut toujours continuer à sensibiliser la population à suivre les instructions d’hygiène et de prévention dictées par son département. Sous d’autres cieux, les masques sont distribués gratuitement et sans pour autant créer un «climat de psychose».
Par Le Soir
Une aubaine inespérée pour nos «commerçants» qui, pris d’assaut, n’ont pas hésite à augmenter les prix de ces produits.
Ainsi, en mois de 48 heures, le flacon de 80 ml du gel antibactérien est passé de 150 DA à 270 DA. Quant aux masques, ils sont désormais écoulés à 30 DA au lieu de 15 DA il y a à peine 24 heures.
Ne perdant pas le nord, certains pharmaciens se sont vite convertis en spéculateurs avérés comme s’il s’agit de vendre de la pomme de terre ou des oignons.
A ce rythme, et vu la propagation du virus, il n’est pas exclu que les prix de ses produits connaissent, et plus vite qu’on le pense, d’autres augmentations.
La parade sera vite trouvée : il y a pénurie.
Poussant l’outrecuidance, un pharmacien de la capitale se croyant plus futé que ses congénères a confie la vente de masques à sa fille en charge d’écouler la «marchandise »dans son école à raison de 15 DA l’unité seulement !
M. Barkat peut toujours continuer à sensibiliser la population à suivre les instructions d’hygiène et de prévention dictées par son département. Sous d’autres cieux, les masques sont distribués gratuitement et sans pour autant créer un «climat de psychose».
Par Le Soir
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