Le dernier numéro de la revue l'entreprise. publie un excellent interview du Libano-suisse Nicholas Hayek à lire Absolument :
Voici un extrait
Vous dites que ce qui importe, c'est la substance. Qu'est-ce que cela représente ?
N.H. : Ce sont les choses vraiment importantes. Et le manque de substance, c'est ce qui vous conduit à la catastrophe quand vous jugez les gens d'après l'extérieur. Par exemple, vous recevez un candidat à l'embauche. Il vous apporte des titres : Harvard, MBA, docteur en je ne sais quoi. Pour moi, cela n'est pas de la substance. C'est probablement le signe que cette personne possède une intelligence aiguë. Mais si, en lui parlant, vous vous apercevez qu'elle est complètement vide, cela illustre cette phrase que je dis souvent : « Si vous envoyez un âne à l'école de musique de Salzbourg, vous n'en ferez pas un Mozart, et si vous envoyez un chameau à la Harvard Business School, vous n'en ferez pas Henry Ford. »
- Mais justement, lors d'un recrutement, comment repérer cette fameuse substance ?
N.H. : Il faut profiter de cette possibilité, qui existe en Suisse comme en France, de dire à quelqu'un : « Vous venez trois mois à l'essai chez nous. » Quelqu'un prêt à courir ce risque a déjà marqué un point. Ensuite, demandez-lui des choses qui peuvent révéler sa personnalité. Dites-lui : « Tu vas aller à Berne me chercher le livre de Victor Hugo sur Waterloo, et tu me le rapportes à 12 heures. » Si, à midi, le livre est là, vous pouvez considérer ce monsieur comme capable d'action. Si le type vous appelle en vous disant « Il y a un accident, je n'arriverai jamais à temps, est-ce que je peux vous apporter le livre à 16 heures ? », vous l'oubliez. Et s'il ne vous appelle pas, mais que, effectivement, après s'être trouvé bloqué sur l'autoroute, il laisse sa voiture, prend un vélo, court et vous apporte le livre avec un quart d'heure de retard en s'excusant, il faut l'engager immédiatement. Sans regarder ses diplômes.
Lire l'interview au complet :
http://www.lentreprise.com/magart/5847.html
Voici un extrait
Vous dites que ce qui importe, c'est la substance. Qu'est-ce que cela représente ?
N.H. : Ce sont les choses vraiment importantes. Et le manque de substance, c'est ce qui vous conduit à la catastrophe quand vous jugez les gens d'après l'extérieur. Par exemple, vous recevez un candidat à l'embauche. Il vous apporte des titres : Harvard, MBA, docteur en je ne sais quoi. Pour moi, cela n'est pas de la substance. C'est probablement le signe que cette personne possède une intelligence aiguë. Mais si, en lui parlant, vous vous apercevez qu'elle est complètement vide, cela illustre cette phrase que je dis souvent : « Si vous envoyez un âne à l'école de musique de Salzbourg, vous n'en ferez pas un Mozart, et si vous envoyez un chameau à la Harvard Business School, vous n'en ferez pas Henry Ford. »
- Mais justement, lors d'un recrutement, comment repérer cette fameuse substance ?
N.H. : Il faut profiter de cette possibilité, qui existe en Suisse comme en France, de dire à quelqu'un : « Vous venez trois mois à l'essai chez nous. » Quelqu'un prêt à courir ce risque a déjà marqué un point. Ensuite, demandez-lui des choses qui peuvent révéler sa personnalité. Dites-lui : « Tu vas aller à Berne me chercher le livre de Victor Hugo sur Waterloo, et tu me le rapportes à 12 heures. » Si, à midi, le livre est là, vous pouvez considérer ce monsieur comme capable d'action. Si le type vous appelle en vous disant « Il y a un accident, je n'arriverai jamais à temps, est-ce que je peux vous apporter le livre à 16 heures ? », vous l'oubliez. Et s'il ne vous appelle pas, mais que, effectivement, après s'être trouvé bloqué sur l'autoroute, il laisse sa voiture, prend un vélo, court et vous apporte le livre avec un quart d'heure de retard en s'excusant, il faut l'engager immédiatement. Sans regarder ses diplômes.
Lire l'interview au complet :
http://www.lentreprise.com/magart/5847.html
Commentaire